Publié chez les
éditions La bagnole le 15 février 2024
264 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
À 19 ans, Alixe
n'a aucun plan de carrière ni aucune habileté particulière. Avec ses notes
minables et son CV vide, elle ne s'attend à rien du programme Les Marraines.
Or, une agence d'artistes l'engage comme stagiaire. Ça y est, Alixe deviendra
enfin une grande personne (si elle parvient à se rendre à Montréal et à ne pas
s'y perdre dès son arrivée) ! Un roman d'apprentissage tendre et humoristique
pour les adulescents et adulescentes par l'autrice de la série Quand on aime la
bonne personne.
Mon avis
C'est un livre
pour jeune adulte comme je les adore. Je me suis reconnue en Alixe en me
remémorant mon premier travail, je n’étais pas beaucoup plus âgée qu’elle et je
me sentais aussi coupable qu’elle de faire des gaffes. Pourtant, c’est tout à
fait normal de ne pas être parfait au commencement et j’ai bien aimé le conseil
de la mère de la protagoniste.
Je crois qu’Alixe
a un emploi que plusieurs personnes souhaiteraient obtenir et cela rend
l’histoire intéressante. J’ai adoré la scène où elle reste enfermée dans le
bureau de sa superviseure. Je ne peux pas vous en dire davantage, mais c’est
une de mes parties préférées.
Parmi les
nombreux personnages qu’Alixe rencontre, j’ai une préférence pour Caleb, le
jeune homme qui travaille au café non loin de l'emploi de la protagoniste. Il
semble plus terre à terre que les vedettes qu’elle côtoie, plus présent que son
oncle et un peu moins collant que sa mère. J’ai adoré son opinion sur les
réseaux sociaux. Je ne vous cacherais pas que j’ai la même et que c’est ma
passion pour la littérature qui me pousse à continuer à y aller.
L’histoire
convient autant à un public de 14 ans qu’aux parents. J’ai presque 20 ans de
différence avec Alixe, mais j’ai aimé me remémorer cette époque de la vie qui
n’était pas si simple, mais la découverte me manque. Il y a parfois des
anglicismes, mais je sens que c’est pour rendre le personnage plus crédible.
J’avais le sentiment qu’Alixe a 19 ans.
Je le recommande
à toutes les personnes comme moi qui ressente un besoin d’indépendance et que
malgré les peurs vont de l’avant. Non seulement, la protagoniste vit un
changement d’emploi, mais elle aménage chez son oncle à Montréal, loin de ses
parents. Je l’admire pour cette raison.
Extraits
Quand je prends
le métro, j’ai toujours un peu l’impression que je ne reverrai jamais la
lumière du jour..Je prends une grand respiration – ma première respiration
officielle de Montréalaise. Premier constat : ça pue. L’air est humide et
le soleil fait cuire le béton partout autour de moi. (p.9(
Il faut vivre le
moment présent ! C’est dangereux, les réseaux sociaux. Tu sais pas
ça ? C’est pas bon pour l’estime personnelle. Ça augmente les chances de
souffrir de dépression et de dysmorphobie ! (p.85)
Personne n’aime
admettre ses erreurs, mais si on se sauve tout le temps, on n’apprend jamais.
(p.135)
Il ne faut pas te
laisser déconcentrer. Si tu as une liste de choses à faire, tu y retournes sans
cesse pour être certaine de ne rien oublier. Il faut que tu sois méthodique. Il
faut que ça devienne un réflexe. (p.135)
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