lundi 24 juin 2024

J’ai fait mourir mes plantes d’Édith Chouinard


Publié chez les éditions La bagnole le 15 février 2024

264 pages

Lu en format papier

4e de couverture

À 19 ans, Alixe n'a aucun plan de carrière ni aucune habileté particulière. Avec ses notes minables et son CV vide, elle ne s'attend à rien du programme Les Marraines. Or, une agence d'artistes l'engage comme stagiaire. Ça y est, Alixe deviendra enfin une grande personne (si elle parvient à se rendre à Montréal et à ne pas s'y perdre dès son arrivée) ! Un roman d'apprentissage tendre et humoristique pour les adulescents et adulescentes par l'autrice de la série Quand on aime la bonne personne.

Mon avis

C'est un livre pour jeune adulte comme je les adore. Je me suis reconnue en Alixe en me remémorant mon premier travail, je n’étais pas beaucoup plus âgée qu’elle et je me sentais aussi coupable qu’elle de faire des gaffes. Pourtant, c’est tout à fait normal de ne pas être parfait au commencement et j’ai bien aimé le conseil de la mère de la protagoniste.

Je crois qu’Alixe a un emploi que plusieurs personnes souhaiteraient obtenir et cela rend l’histoire intéressante. J’ai adoré la scène où elle reste enfermée dans le bureau de sa superviseure. Je ne peux pas vous en dire davantage, mais c’est une de mes parties préférées.

Parmi les nombreux personnages qu’Alixe rencontre, j’ai une préférence pour Caleb, le jeune homme qui travaille au café non loin de l'emploi de la protagoniste. Il semble plus terre à terre que les vedettes qu’elle côtoie, plus présent que son oncle et un peu moins collant que sa mère. J’ai adoré son opinion sur les réseaux sociaux. Je ne vous cacherais pas que j’ai la même et que c’est ma passion pour la littérature qui me pousse à continuer à y aller.

L’histoire convient autant à un public de 14 ans qu’aux parents. J’ai presque 20 ans de différence avec Alixe, mais j’ai aimé me remémorer cette époque de la vie qui n’était pas si simple, mais la découverte me manque. Il y a parfois des anglicismes, mais je sens que c’est pour rendre le personnage plus crédible. J’avais le sentiment qu’Alixe a 19 ans.

Je le recommande à toutes les personnes comme moi qui ressente un besoin d’indépendance et que malgré les peurs vont de l’avant. Non seulement, la protagoniste vit un changement d’emploi, mais elle aménage chez son oncle à Montréal, loin de ses parents. Je l’admire pour cette raison.

Extraits

Quand je prends le métro, j’ai toujours un peu l’impression que je ne reverrai jamais la lumière du jour..Je prends une grand respiration – ma première respiration officielle de Montréalaise. Premier constat : ça pue. L’air est humide et le soleil fait cuire le béton partout autour de moi. (p.9(

Il faut vivre le moment présent ! C’est dangereux, les réseaux sociaux. Tu sais pas ça ? C’est pas bon pour l’estime personnelle. Ça augmente les chances de souffrir de dépression et de dysmorphobie ! (p.85)

Personne n’aime admettre ses erreurs, mais si on se sauve tout le temps, on n’apprend jamais. (p.135)

Il ne faut pas te laisser déconcentrer. Si tu as une liste de choses à faire, tu y retournes sans cesse pour être certaine de ne rien oublier. Il faut que tu sois méthodique. Il faut que ça devienne un réflexe. (p.135)

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