Publié chez Le
dauphin blanc le 19 février 2019
126 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
À 33 ans, Nina ne
se remet pas de sa rupture avec Paul. Alors qu'elle se voyait la bague au doigt,
prête pour fonder une famille, elle doit faire le deuil de sa relation et des
enfants qu'elle imaginait déjà. Triste et en colère, elle ne rêve que d'une
chose : partir loin de Montréal et s'évader. Par chance, elle gagne un séjour
dans une auberge, l'Auberge de Vie. Alors qu'elle croyait y passer quelques
jours de repos, Nina découvre un univers où elle fera des rencontres qui
transformeront à jamais sa vision de la vie...
Un roman feel
good qui, dans un style léger et très actuel, livre des clés et des pistes de
réflexion sur l'amour, le bonheur, la spiritualité, le sens de la vie et la
possibilité de se réinventer. Dans la foulée du best-seller Le Why Café, ce
livre est un véritable phénomène. Il suscite un réel engouement de la part des
lecteurs qui n'hésitent pas à le recommander auprès de leurs amis. Et si, à
votre tour, vous aviez rendez-vous avec ce livre ?
Mon avis
Je dédie cette
chronique à Christine Michaud. Je me souviens de la première conférence à
laquelle j’ai assisté, elle avait prononcé le titre du livre. J'ai encore eu
plus envie de le lire. J’ai conscience qu’il a été publié en 2019, mais je
crois qu’il y a une raison pour laquelle il est tombé entre mes mains à ce
moment-ci de ma vie. J'ai noté plusieurs notions que je connaissais déjà, mais
un rappel me réconforte chaque fois.
Comme je vis une
période de stress en ce moment, je me suis reconnue en Nina et j’ai apprécié
chacune des rencontres qu’elle fait à l’Auberge. Les conversations sont
profondes, mais accessibles à tous les lecteurs. Sans trop aller dans les
détails de la spiritualité, je pense que l’œuvre peut donner des pistes à
n’importe qui qui souhaite procéder à des changements dans sa vie. Quelques
jours avant de parcourir les pages de cette oeuvre, je me disais que j’étais
tannée de tourner en rond et c’est une des raisons pour laquelle le bouquin
n’est pas resté longtemps dans ma pile. Le titre m’interpellait depuis que je
l’avais vu dans le courriel des suggestions de lectures estivales de la maison
d’édition.
Certaines
personnes pourraient dire que Nina se plaint énormément dans le récit, j’ai
aussi eu cette impression au commencement. Toutefois, elle évolue étape par
étape au fil des rencontres et en découvrant des outils pour être davantage
heureuse. Sans être une adepte du spirituel, de la méditation et du yoga, elle
s’ouvre et des changements s’opèrent en elle. J’ai quand même pris le temps
d’associer les astuces que les personnages lui donnaient, mais j’ai terminé le
livre rapidement, tellement j’étais entrée dans l’histoire.
Extraits
Braver sa peur était le signe qu’elle venait, en quelque sorte, de
surmonter le traumatisme de la tentative de suicide de sa mère au volant.
(p.13)
Financièrement, c’était très confortable, mais je me suis rendu compte à un
moment donné que j’étais malheureuse, car je passais à côté de ma vie. Alors, à
40 ans, j’ai décidé de faire ce que j’aimais pour ne plus à avoir à travailler
un seul jour de ma vie. Depuis toujours, j’étais passionnée de pâtisserie, et
c’est en faisant ma tarte au citron une fois à la maison que j’ai eu l’idée
d’en faire mon nouveau métier. (p.18)
Je ne sais pas si on peut appeler ça du courage. À l’époque, c’était le bon
sens pour moi. J’étais rendue à un point où je n’avais plus vraiment le
choix..(p.16)
En se tournant sur le dos, les bras en croix, elle découvrit sur le plafond
une magnifique fresque, où il était dessiné Where attention goes, energy
flows (l’énergie va là où se dirige l’attention). (p.23)
Méditer, ce n’est pas arrêter de penser. Vous avez raison, c’est impossible
d’arrêter de penser, nous sommes faites comme ça. Méditer, c’est laisser passer
les pensées qui traversent notre esprit comme on voit passer des nuages dans le
ciel. (p.45)
Pour moi, le lâcher-prise, c’est faire tout ce qui est sous son contrôle
pour que le but poursuivi ait le plus de chances d’aboutir. Agir et persévérer
même s’il y a des obstacles qui se mettent en travers de son chemin. Ne
négliger aucun détail et être minutieux dans sa préparation. En revanche, une
fois que tout est fait, c’est là que le vrai lâcher-prise arrive alors que l’on
renonce à contrôler le résultat de ce qu’on a mis en place, car le résultat de
nos efforts ne dépend pas que de nous ; il dépend aussi des circonstances
et de la réaction des personnes impliquées. (p.63)
J’ai arrêté de me comparer, en me concentrant sur mes choix et mon propre
parcours de vie. J’ai aussi arrêté aussi de critiquer les autres. Gerardo m’a
fait réaliser que plus on juge les autres, plus on a tendance à se juger
soi-même. Alors, j’ai appris à ne plus juger qui que ce soit pour m’autoriser à
être comme je suis ou comme je voudrais être. (p.77)
Nina eut, pour un instant, la drôle impression d’être la princesse Jasmine
sur le tapis volant d’Aladdin. Ce qui était vrai dans un certain sens : la
méditation guidée que lui a offerte Gabriel par la suite l’avait transportée
dans un voyage hors du temps et de l’espace. (p.81)
Quand vous êtes dans la gratitude, vous ne pouvez pas ressentir au même
moment des émotions négatives. Remerciez pour ce que vous avez déjà, mais ayez
aussi de la gratitude pour ce que vous voulez avoir, comme si c’était déjà là.
Ainsi, vous basculerez complètement d’une mentalité de manque à une mentalité
d’abondance. (p.101)
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