dimanche 31 mars 2024

Entrevue avec Brigitte Bayardelle


 Crédit : Facebook

Biographie

Brigitte Bayardelle accompagne les organisations dans le développement du leadership depuis plus de 15 ans. Elle a joué un rôle privilégié dans de multiples projets de transformation, notamment dans le secteur bancaire et celui des télécommunications, avant de se lancer dans une carrière de consultante, accompagnant ainsi diverses entreprises dans leur évolution.

Crédit : 4e de couverture de Tête, Cœur et Corps - Cultiver l'équilibre : La clé du succès

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’écriture de Tête, Cœur et Corps ?

L’écriture du livre est venue d’un besoin que Jessica et moi avons constaté suite à ses conférences et à nos ateliers de formation que nous déployons ensemble depuis 4 ans. Nous sommes en contact avec des intrapreneur.e.s, entrepreneur.e.s et gestionnaires qui font face pour la plupart au même défi : celui de prendre soin d’eux, de s’accomplir sans s’oublier. Et peu d’outils simples sont accessibles pour le faire. Nous avons des outils pour gérer notre budget, pour gérer des ressources humaines lorsque nous sommes gestionnaires mais qui nous apprend à nous gérer nous-mêmes, c’est-à-dire gérer notre niveau d’énergie et notre temps afin de tendre vers un équilibre entre les sphères de notre vie ? Lorsque nous abordons ce thème en formation, on nous demande souvent des ressources pour approfondir les notions. C’est ainsi que le livre est né. Pour répondre à ce besoin de poursuivre les apprentissages de façon autonome.

Selon vous, quels sont les avantages d’écrire un livre à 4 mains ?

Collaborer à deux est une source de motivation mutuelle pour réaliser nos projets. Chaque rencontre est source d’inspiration et permet d’instaurer une cadence jusqu’à la finalisation du projet d’écriture. Et comme nous avons des forces complémentaires, nous les avons utilisés en ce sens. On faisait des entrevues chaque semaine. Ensuite j’entamais le processus d’écriture et Jessica poursuivais et complétait.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaiterait bâtir sa propre entreprise ?

Bâtir son entreprise est un processus, un cheminement qui se fait sur plusieurs années. Les idées évoluent au fil des expériences et se définissent peu à peu. Au début, ce qui m’a aidé était de lire des histoires d’entrepreneuriat afin d’ouvrir mes horizons et éviter d’être limitée par ce que je connais. Ensuite, il est important de faire le premier pas : d’écrire sur papier notre idée et de décrire les grandes lignes de ce que nous souhaitons accomplir (pour qui, pourquoi) des revenus souhaités et des initiatives et actions qui pourraient nous permettre d’atteindre notre objectif. Après 6 ans, ce que je vis est bien différent de ce que j’avais écrit au départ : c’est encore plus beau, plus riche d’expériences que ce que j’avais imaginé. L’idée à retenir est de faire ce premier pas concret avec soi puis poursuivre un pas à la fois sans sous-estimer l’impact de chacun d’entre eux. Et être patient.e. De se faire un plan de match financier qui va nous permettre d’être patient.e 😊

Quels défis avez-vous rencontrés lorsque vous vous êtes lancé comme consultante ?

Le plus difficile pour moi était d’aller chercher des mandats au début. De faire du développement d’affaires, de contacter les personnes de mon réseau. Avec le temps, c’est plus facile car un mandat mène à un autre puis à un autre. Le bouche à oreille fait son œuvre, d’où l’importance d’être patient.e.

Qu’est-ce que vous souhaiteriez que le lecteur retienne en fermant Tête, Cœur et Corps ?

Que chacun d’entre nous n’avons qu’une vie à vivre, d’où l’importance de définir comment nous souhaitons la vivre. Et une des clés afin de s’épanouir est de poser des actions qui nous permettent de rester alignée afin d’éviter de nous égarer en chemin, de négliger l’essentiel, c’est-à-dire les projets qui nous nourrissent, les personnes que nous aimons, notre santé et notre intégrité. Et surtout que nous avons plus de pouvoir que nous le croyons et ce pouvoir réside dans nos choix quotidiens.

Quels sont vos prochains projets ?

Nous avons envie d’écrire un autre livre ensemble. Notre première expérience a été un pur bonheur et nous aimerions répéter cette expérience enrichissante. Mais avant, nous avons envie d’entendre nos lecteurs et lectrices, connaître ce qui résonne pour eux dans le livre et savoir si le livre les a aidés à faire des meilleurs choix. Au plaisir d’aller à votre rencontre dans les prochains mois.


Peut faire fondre le cœur d’un loup de Marie Potvin

 

Publié chez Maison Rose le 19 février 2024

392 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Le passé de Charlotte Lanctôt lui a laissé des marques. À vingt-quatre ans, elle travaille fort pour s’émanciper de sa famille qui la couve depuis le jour fatidique qui a changé sa vie. Encore fragile, elle rêve de rencontrer un jeune homme mignon et tranquille, qui ne l’ébranlera pas trop. Nouvellement représentante de peinture commerciale, elle loge chez Zoé, une vieille amie qui lui assure ne vouloir que son bien.

La preuve, elle l’a mise en contact avec un client potentiel pour un contrat très lucratif. Le hic, c’est que Zoé a aussi laissé entendre à ce fameux client qu’il serait à coup sûr le gars idéal pour la belle représentante. Dave Lemay est un homme qui ne passe pas inaperçu. Dans une autre vie, il était Wolf, lutteur vedette de la WWE. Son look sombre et ses tatouages inquiétants n’ont rien de très sage. Mais lorsque cet intimidant géant décide d’user de patience pour gagner l’entière confiance de Charlotte, il doit prouver qu’il n’est pas le grand méchant loup....

Mon avis

C’est toujours un plaisir de lire un roman de cette auteure qui est une de mes préférées. C’est une des auteures qui m’a redonné le goût à la lecture et qui me motive à poursuivre à lire autant. Si on regarde le titre, on pourrait croire à une allusion au chaperon rouge, mais à part le style de Dave, je ne vois pas tant de points en commun avec le conte original.

Je vous avoue que Charlotte m’énervait un peu au commencement, car je trouvais qu’elle se plaignait beaucoup. Toutefois, j’ai découvert une femme attachante qui est plus complexe que l’on pourrait imaginer. Elle réserve plusieurs surprises et c’est pour cette raison qu’elle est devenue ma préférée au fil de ma lecture. J’aime son désir d’obtenir son indépendance puisque je poursuis le même objectif qu’elle et j’ai pu me reconnaître ce qui me l’a rendue davantage sympathique.

Pour Dave, je dirais que c’est un type de personnage que j’apprécie retrouver dans les livres, mais un peu moins dans la réalité. Cela fait rêve de rencontrer un homme qui t’offre un loyer à 900 $ par mois pour un magnifique appartement, mais je le trouve trop protecteur surtout pour une femme qui tente de s’émanciper. Toutefois, Charlotte n’a pas tant d’options devant elle, si on se fit à l’histoire.

Le personnage que j’ai le moins apprécié est Zoé, la colocataire de Charlotte à cause de son caractère. C’est le type d’amie toxique que je ne souhaite à personne d’avoir dans sa vie. Par contre, sans elle le récit contiendrait moins d’action et la relation entre Zoé et Dave ne serait pas la même. Elle rend l’intrigue intéressante et on finit par comprendre son utilité au roman.

Si vous aimez la romance avec une excellente intrigue, je vous le recommande. Même si vous ne connaissez pas encore la plume de l’auteure, c’est une bonne occasion pour la découvrir.

Extraits

Ça va te mener à ta perte, me dit souvent Béatrice. À force de toujours vouloir être parfaite, c’est toi qui te mines l’existence. Pas les autres. Eux, ne sois pas inquiète, ils se fichent pas mal de ton bonheur. (p.18)

J’ai tourné en rond pendant des mois, ne sachant pas quoi faire de ma peau. J’avais du mal à redevenir celui que j’étais avant tout ce cirque. Ces ann.es tumultueuses m’ont vidée de moi-même. Je me suis carrément perdu au cours de cette période de popularité, de comédie et de spectacle. (p.57)

Elle lit quoi comme livres, cette Charlotte ? s’intéresse Kevin

Des trucs de suspense psychologique, des biographies..Elle est aussi très investie dans les livres de recettes. Elle lit ça comme des romans ! Si au moins elle faisait la bouffe, je pourrais en profiter. Mais elle ne cuisine jamais. (p.165)

Sa question, totalement hors sujet, sort de nulle part. Je n’ai jamais ghosté qui que ce soit. C’est lui qui m’a rejetée. Et puis…on n’avait pas ce genre de relation ! Une élève ne ghoste pas son prof ! (p.196)

Mon entrevue avec l'auteure 

mercredi 27 mars 2024

Night Shift – Nightshade 2 by Carey Decevito

 

Published on January 9, 2018

236 pages

I read the paperback version

Back Cover

A serial killer…
A past that haunts no matter how much the distance…
Which one will strike first?

Eighteen deaths over eight years has left Shane Peters itching to find his mark. The death that started it all ensured his obsession with the murderer who had turned his life into a living hell, leaving him to raise a newborn daughter on his own.

Starting over wasn’t the easiest thing, but Emberlyn Roth had managed by shear grit and the skin of her teeth. It’s too bad one can’t outrun their past.

A protector of the wronged, Shane is torn between his duty as a detective for the Jacksonville PD and a quest to find himself some peace. Red tape binds his capabilities and moonlighting as an investigator for Nightshade Securities has him feeling stretched thin. Late nights on the streets and his sense of duty keeps him from being the father he wants to be. Throw onto his already rickety house of cards, an attraction to the mysterious Emberlyn, the lead he’s got on the murderer he’s been hunting for nearly a decade, and threats his woman is receiving by an unsavory character from her past, and he’s seriously tempted to take Dalton Kipper’s offer to join his team in a permanent basis.

Rules have a place, but when you’re faced with losing the one that means most to you, lines can become blurred. With the fate of his family’s future hanging in the balance, he’s ready to risk it all.

My review

It’s the second book from a 4 books series. You don’t have the first book because the story is independent, but the protagonists are coming back. I recommend to read the first book to understand the universe, but I had to admit I have a preference for this one. Someone is after Emberlyn and it kept me hooked until I reach the last page.

Shane is a little overprotective, but he is my favorite character. He made my heart melt a few times. I am not sure I want my future boyfriend to be protective like him, but I like to find man like him in novels. I also liked Ember. She is a secret woman, a little like me, but it’s because she keeps a secret. I will let you discover by reading the book. I promise the author choose an important subject and I wish people talked more about it especially for women.

Lana Rose is the cutest little girl and I think the reader will love her as much as I did. She is a secondary character, but she is the one that won my heart. She is Shane’s daughter and I think his relationship with Ember would not be the same without his little one.

If you like romance, I recommend it. I had a great time while I reading it. 

Excerpt

" Mom, I don’t to talk about this. I date, and that’s enough for me right now, but what I’m telling you is that I will find my own dates, on my own time, at the own convenience. Drop the matchmaking act. " (p.22)

" A fucking fractured toe " I grumbled as Shane got into the driver’s seat. " How many does someone stub their big toe in a lifetime, and I have to be the one to end up the gimp? " (p.64)

" I miss cuddling in front of the TV, quiet nights in, good conversations…good company. I miss having someone for myself that gives a damn about more that just themselves. Someone that can challenge me. " (p.68)

" I told you that I didn’t want to put your mother and daughter in danger. The same goes for you, Shane. It’s why I didn’t want to come here. It’s why I’m not going to Dalton and Devolin’s either. "  (p.109)

My review of Night Break 

Entrevue avec Jessica Harnois

 

Crédit : Facebook

Biographie
 
Jessica Harnois, sommelière, entrepreneure, conférencière et autrice, a été acheteuse de vins de prestige pour la SAQ. Elle dirige sa compagnie depuis plus d’une décennie et est la créatrice des vins Bù, la gamme numéro 1 au Québec dans sa catégorie.
 
Crédit : 4e de couverture de Tête, Cœur et Corps
 
Questions
 
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’écriture de Tête, Cœur et Corps ?
 
L’écriture de ce livre est venu tout naturellement. En 2019, j’ai eu l’honneur de remporter le prix des femmes d’affaires du Québec RFAQ et on m’a demandée de faire des conférences pour l’Institut de Leadership. La question était : Comment Maximiser son Succès? Et bien, étant sommelière, quand je déguste j’utilise mes sens : Oeil-Nez-Bouche. En quête d’équilibre pour maximiser mon succès j’aligne ma Tête-Coeur-Corps. Depuis, j’ai eu la chance de faire des centaines de conférences auprès de milliers de gestionnaires, intrapreneurs et entrepreneurs et aussi du mentorat avec BL Formation avec ma co-autrice Brigitte Bayardelle. Tout a débuté avant la pandémie. Brigitte m’avait entendue dans un podcast d’Éric Giasson (Yogi the Wall Street) et elle m’a contactée sur Linkedin pour travailler ensemble. Nous nous sommes liés d’amitié et depuis nous offrons nos services à plusieurs entreprises qui désirent d’offrir du support et de nouveaux outils concrets pour aider leurs leaders à améliorer leur succès et maximiser leur potentiel autant dans leur vie personnelle que professionnelle. 
 
Selon vous, quels sont les avantages d’écrire un livre à 4 mains ?
 
À deux, c’est mieux! Nous offrons une perspective plus pointue avec beaucoup plus de vécu et d’expériences. Nos expertises se complètes et nous pouvons ainsi offrir un livre plus adapté avec des outils efficaces qui plaira à plus de gens car Brigitte a un grand bagage en RH et moi en entreprenariat. 
 
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaiterait bâtir sa propre entreprise ?
 
Comme dit mon mentor Denis Marsan : ‘Les forts s’entourent de forts!’. Construisez une équipe solide sur qui vous pouvez compter! Personnellement, j’ai opté pour un modèle d’affaires aérien : je n’ai aucun employé! Je travaille seulement avec des consultants ou des corporations. Je préfère gérer des projets et je m’entoure de gens comme moi qui sont désireux d’atteindre les objectifs et qui s’auto-gèrent. 
 
Quels défis avez-vous rencontrés lorsque vous vous êtes lancé la gamme des vins Bù ?
 
Le défi de démontrer aux gens que nous pouvions avoir des vins de qualité en alimentation. Si j’achetais les plus grands vins du monde (j’ai acheteuse pour les vins de prestige de la SAQ) je me suis dit que je pouvais dénicher des perles aux meilleurs prix. Avec plus de 3 millions de bouteilles vendues annuellement, les chiffres démontrent que les québécois font confiance aux vins Bù. Quelle fierté car je travaille fort avec l’équipe d’Arterra pour offrir depuis 2016 les meilleurs rapports qualités-prix que les consommateurs peuvent trouver partout et déguster en toute confiance! 
 
Qu’est-ce que vous souhaiteriez que le lecteur retienne en fermant Tête, Cœur et Corps ?
 
‘Ah la belle vie qu’on vit quand on vit la vie qu’on veut!’ 
 
On ne peut pas faire ce que l’on ne sait pas donc si on apprend avec ce livre à aligner notre tête-coeur-corps et qu’on réalise qu’on a toujours le pouvoir de prendre de meilleures décisions (en s’aidant avec les outils mentionnés dans le livre : triangle-carré-cercle), il n’est jamais trop tard pour bonifier sa vie, atteindre l’équilibre et avoir un meilleur leadership.
 
C’est votre vie… pas celle de personne d’autre. Profitez-en!
 
Quels sont vos prochains projets ?
 
Je travaille activement sur le livre Santé-Boire-Manger dans le cadre de mes études à l’UQTR en Sciences Biomédicales pour  Boire Moins et Mieux avec Johana Monthuy-Blanc et Émie Therrien. Je développe de nouveaux produits avec Bù comme un délicieux vin blanc grecque à base de Roditis. J’ai mon club de vins clubdevinsjh.com qui va percer aux États-Unis avec ma collègue Mariève Isabel. On travaille activement Brigitte Bayardelle et moi à offrir nos services auprès des entreprises avec BL Formation pour un meilleur leadership. 

Entrevue avec Éliane Saint-Pierre

 


Biographie 

Éliane Saint-Pierre est le pseudonyme de deux autrices : Marguerite Poulin et sa collaboratrice. Depuis 2014, nous avons publié sept livres chez les Éditeurs réunis. À la fin du questionnaire, vous trouverez la liste des titres de tous ses romans, disponibles partout en librairie et dans les bibliothèques.

Crédit : Éliane Saint-Pierre

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’écriture ?

Après avoir beaucoup lu et analysé les goûts d’un vaste lectorat surtout féminin, nous avons décidé de publier sous le pseudonyme d’Éliane Saint-Pierre pour écrire des romans grand public. Ayant en tête plusieurs sujets passionnants, nous nous sommes lancées dans cette aventure avec enthousiasme. Nous sommes deux autrices qui travaillons à distance. Partageant toutes deux le goût de lire et d’écrire, nous sommes heureuses de faire vivre Éliane Saint-Pierre avec notre imaginaire commun. 

Pourquoi avoir choisi d’écrire des romans historiques ?

Ceux-ci plaisent beaucoup et surtout ce genre de romans permet de faire connaître des histoires de vies à travers l’Histoire. C’est une façon facile et agréable de s’instruire et de se divertir. Mais aussi de faire connaître des êtres qui ont vécu des drames et des événements qui nous ressemblent et que l’on ne doit jamais oublier. L’idée qui nous guide est de transmettre les émotions des personnages, qui sont souvent inspirés de personnes réelles. De construire des histoires profondément humaines car elles touchent les lectrices et peuvent les inspirer, voire leur redonner courage.

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?

Celui de lire beaucoup afin de trouver sa voix et sa voie. De s’interroger sur ce que l’on a vraiment envie de dire. D’écrire sans se censurer dans un premier temps. Et après, comme disait Boileau, de remettre cent fois son ouvrage sur le métier. Car il ne faut jamais oublier qu’écrire, c’est avant tout réécrire. Plusieurs fois. Il faut donc aimer ce que l’on écrit, aimer son sujet et ses personnages, pour vouloir le partager avec les lecteurs.

Quels défis avez-vous rencontrés lors de l’écriture de votre premier roman ?

Notre premier roman, publié il y a dix ans, s’intitule Plaines d’Abraham. L’intrigue se passait lors de la Conquête de la Nouvelle-France en 1759. Ce fut un défi de documentation et d’exactitude. Cela a demandé énormément de recherches car il s’agissait aussi de rendre les personnages crédibles et très vivants.

Devez-vous faire beaucoup de recherche lorsque vous commencez un nouveau projet ?

Oui, c’est d’ailleurs une des parties du travail que nous aimons faire. Ayant toutes deux une formation universitaire, nous sommes curieuses d’apprendre et de pouvoir partager avec nos lecteurs nos découvertes. Par exemple, pour le roman intitulé Les orphelins du pont de Québec, nous avons fouillé et consulté des cartes et des archives pour reconstituer les lieux où nos personnages vivaient dans cette ville. Nous nous sommes aussi inspirées de faits vécus en faisant des entrevues. Par ailleurs, dans notre roman Une promesse pour Alice, nous avons étudié le thème de l’adoption et avons retrouvé les orphelinats d’autrefois, etc.

Écrivez-vous avec de la musique ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?

Éliane Saint-Pierre écrit dans le silence.

Mais dans tous nos romans, la musique est importante et elle s’adapte aux sujets que nous avons choisis.  Les chansons sont alors citées dans le texte et s’ajoutent à l’atmosphère de l’époque du roman.

Quels sont vos prochains projets ?

Nous écrivons présentement un roman sur une histoire de jumelles séparées à la naissance et qui connaissent des destins bien différents. L’époque sera les années 60 et 70. Nous avons hâte de vous le présenter,

Voici la liste des romans publiés sous le pseudonyme d’Éliane Saint-Pierre :

Plaines d’Abraham

Yandicha, cœur sauvage

Une promesse pour Alice

Un nouveau départ pour Geneviève

Deux sœurs et un secret

Les orphelins du pont de Québec

Un choix déchirant.

dimanche 24 mars 2024

Entrevue avec Céline Régis


 

Biographie

Passionnée par la lecteur et l’écriture, Céline s’est inscrite en littérature à l’université avant de bifurquer vers une formation en enseignement du français en secondaire. Aussitôt son baccalauréat en éducation en poche, elle a entamé un certificat en création littéraire avec, toujours en tête, ce rêve fou de devenir écrivaine. Sportive, curieuse et sensible, elle écrit comme elle respire.

Crédit : 4e de couverture #Divorcée

Questions

Pourquoi avez-vous décidé d’écrire une chicklit comme #Divorcée ?

J’adore la lecture et je lis de tout bien que j’avoue avoir une nette préférence pour les romans policiers. Adolescente, je lisais beaucoup de romans Harlequin. Il y a quelques années, j’ai découvert la chicklit et lorsque j’ai voulu écrire, je me suis naturellement tournée vers la chicklit parce que j’avais tellement d’histoires de filles dans ma tête. Mes histoires, celles de mes amies, de mes sœurs, etc. Beaucoup de chicklit parlent des trentenaires, j’avais le goût de raconter l’histoire d’une femme mature entourée de femmes plus jeunes. Aussi, je connaissais beaucoup de femmes séparées et je trouvais intéressant d’en faire découvrir une.

Quels défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de cette œuvre ?

Mon plus grand défi a été la rigueur. Je disposais d’une demi-année sabbatique pour écrire le manuscrit. Il a fallu écrire chaque jour du lundi au vendredi lorsque mon fils était à l’école. Les journées où j’avais peu d’inspiration, je fuyais la procrastination, m’assoyais devant le bureau, l’ordinateur ouvert. Je devais continuer d’écrire.

Quelles sont vos sources d’inspiration lorsque vous écrivez ?

Je m’inspire de tout. Lorsque je sors, j’observe ce qui se passe autour de moi. J’écoute attentivement les histoires qu’on me raconte. Je m’imprègne de l’atmosphère des lieux qui m’entourent, de la nature, des bruits. Je m’inspire aussi des expériences que je vis.

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?

Lire et écrire. Écrire tout le temps, sur tout. Parfois, deux phrases peuvent être l’ébauche d’un chapitre. Je lui dirai de faire preuve de rigueur dans l’écriture, de ne pas attendre l’inspiration. Aussi, d’avoir en sa possession un cahier pour noter ses observations, les idées qui lui viennent, etc.

Écrivez-vous avec de la musique ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?

Pas vraiment. J’écris dans le silence ; on dirait que cela permet aux personnages d’émerger. Cela me permet d’imaginer leurs conversations, leurs pensées, de les voir à l’action. J’ai besoin de calme pour écrire parce que je me concentre sur ce qui se passe en moi. Je laisse venir à moi tranquillement ce que j’ai envie de raconter.

Quels sont vos prochains projets ?

J’aimerais définitivement faire découvrir les autres personnages de #Divorcée : Annie, Valérie et Maxim. Elles ont chacune une personnalité très différente. Lorsque j’ai demandé lequel des personnages les lectrices aimeraient découvrir. Beaucoup m’ont parlé d’Annie, mais quelques-unes aimeraient mieux connaître Valérie. Deux personnes seulement semblent intriguer par Maxim. J’écris aussi des poèmes régulièrement et j’aimerais bien publier un recueil de poèmes.

Tête, Cœur et Corps de Brigitte Bayardelle et Jessica Harnois

 


Publié chez les éditions de l’Homme le 13 mars 2024

160 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Vous avez de la difficulté à équilibrer votre vie ? Absorbé par vos pensées, vous trouvez pénible de savourer l'instant présent aussi bien en affaires qu'à la maison ? Vous avez l'impression de courir sans avoir de but précis ? Nous mettons habituellement en pratique ce que nous savons jusqu'au jour où ce qui s'appliquait ne fonctionne plus. Alors, notre bel équilibre se rompt : rien n'est plus centré, confortable et inspirant au quotidien. Comment retrouver la formule gagnante ? Il ne faut pas s'y tromper : c'est bel et bien dans nos choix que réside notre pouvoir réel.

Fruit de la rencontre de deux femmes d'affaires, ce livre vous offre des astuces simples pour vous aider à maximiser votre succès, tant sur le plan des affaires que sur celui de votre vie personnelle. Des milliers d'intrapreneurs, d'entrepreneurs et de gestionnaires partout au Québec ont déjà eu l'occasion de profiter de leurs conseils. À vous maintenant d'aligner votre tête, votre cœur et votre corps au moyen d'exercices, de questionnements et d'une introspection guidée. Préface de Guillaume Dulude

Mon avis

Je souhaitais en apprendre plus sur Jessica Harnois que j’ai vu à quelques reprises en entrevue à la télévision. Toutefois, il contient davantage des pistes sur la gestion de la vie personnelle et professionnelle, si on est entrepreneur que sur le parcours des deux auteures en tant que telles. Vous allez découvrir quelques anecdotes pour appuyer les idées mentionnées et c’est ce que j’ai trouvé le plus inspirant. Ayant le désir de devenir entrepreneure, c’est un livre à lire et à conserver dans sa bibliothèque.

Je vis un moment de fatigue et de découragement actuellement, j’ai été rassurée de savoir que je n’étais pas la seule et obtenir des astuces pour éviter que cette situation se poursuivre m’a motivé. C’est un bouquin qui vous fera réfléchir, mais qui convient à un large public. Les exemples et les anecdotes aident à comprendre les idées explorées par les deux auteures.

Si vous avez lu les 7 clés du leadership féminin de Janie Duquette, vous allez retrouver certains éléments et je dirais que c’est un excellent complément si c’est un sujet qui vous intéresse. D’ailleurs, je remercie Janie de m’avoir donné envie d'en apprendre davantage sur ce thème et de découvrir d’autres femmes inspirantes.

Le livre est en 4 parties : Tête, Cœur, Corps, Qui êtes-vous ? Le manège de la vie et Mieux gérer sa vie à travers ses choix et ils sont séparés en 15 chapitres. Bien que le leadership est un sujet complexe qu’on pourrait décrire en trop de chapitres pour une seule œuvre, je trouve que le bouquin est complet.

Extraits

« Être dans le jus » tout le temps est un signe qui révèle parfois un manque d’outils pour mieux gérer sa vie. Quand notre travail commence à affecter négativement d’autres sphères de notre vie, c’est aussi un signal. Lorsque nous nous sentons oppressés, nous devons y voir une alerte rouge. (p.14)

Créer exige de ne pas nous laisser envahir par la peur. Si nos angoisses dominent nos pensées, alors qu’il n’y a probablement que 0,001 % de probabilité que notre scénario inquiétant se concrétise, nous risquons de demeurer tétanisés par la peur. Elle est si présente qu’elle devient notre principal frein et crée de l’inertie. (p.23)

En somme, gérez votre temps comme si c’était votre budget : une gestion équilibrée peut être un investissement plus payant pour vous à long terme. (p.32)

Puis, un jour, une de mes collègues proches me dit : « Tu sais, tu n’es pas obligée de vivre ça. » Croyez-moi, ces mots ont fait toute une différence pour moi. Elle avait raison : je pouvais en effet choisir de rester ou de partir. (p.37)

Aujourd’hui, nous travaillons aussi, mais nous ne savons même pas vraiment pour qui, outre nous et notre famille. Nous gagnons de l’argent, mais nous ne savons pas toujours pourquoi. Les personnes, même les plus haut placées, se sentent facilement interchangeables. Cela crée un vite, un grand manque de sens. (p.43)

Les personnes très introverties sont surstimulées par des choses que les autres pourraient trouver agréablement excitantes ou engageantes. Elles cherchent donc des conversations calmes sur des sujets importants, des activités solitaires et des environnements prévisibles. (p.72)

La culture, voire le culte de la performance, se transporte même à la maison. La perspective que le congé serve à autre qu’à travailler ou à effectuer des tâches ménagères surprend bien des gens. N’est-ce pas souhaitable d’avoir du temps pour faire autre chose que travailler, ou « ne rien faire » ? (p.139)


Game Night – Tromper les apparences de Janney Deveault


 

Publié chez Saint Jean Éditeur le 6 mars 2024

320 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Iris Wright adore son travail à la Fondation pour enfants malades du Boston Care Hospital. Le jour où les joueurs des Phantoms de Boston visitent les jeunes patients, elle rencontre Nicolai Makinen, leur gardien de but étoile. Décrit par tous comme un véritable bad boy, le hockeyeur a grand besoin de redorer son image…

Lorsqu’Iris et Nicolai sont surpris dans une situation compromettante, ils se voient dans l’obligation de prétendre former un couple afin d’aider le sportif à regagner la faveur du public. Persuadée qu’ils n’ont rien en commun, Iris découvre dans le ténébreux joueur un homme sensible hanté par un lourd secret. Tout comme elle, d’ailleurs.

Entre jeux de séduction et faux-semblants, leur mise en scène sera profitable. Mais qu’en est-il de leurs véritables sentiments ?

Un roman délicieux, rempli de frissons et de soupirs.

Comme quoi les jeux les plus excitants ne se déroulent pas tous sur la glace !

Mon avis

C’est toujours un plaisir de lire un roman de cette auteure que je suis depuis ses débuts. Bien que la trilogie Feu et ombre demeure ma préférée, j’ai été agréablement surprise par ce roman. Je vous avoue que j’ai une petite préférence pour le premier tome écrit par MC Angers, car il se déroule davantage dans le monde du hockey, mais je me suis attachée à Iris et Nicolai.

La fausse relation est souvent une trope utilisée en romance, mais je trouve que l’auteure a bien tourné l’histoire. Iris est le personnage auquel je m'identifie dans les deux romans de Game Night surtout à cause de ses habitudes de vieille fille bien qu’Iris a une très bonne raison. Je l’admire pour être sortie de sa zone de confort et de foncer même si elle était effrayée d’être blessée à nouveau.

J’aime bien Nicolai qui a un plus grand cœur que les messages de Brad the puck le démontre. On pourrait croire qu’il n’est qu’un mauvais garçon qui fête avec les autres joueurs tous les soirs, mais plus on le voit agir avec Iris, plus on le découvre. Je dirais que son évolution est un des points forts du roman.

J’ai moins aimé Brad the puck qui se mêle de tout, mais sans lui le récit n’aurait pas été aussi captivante. Il faut avoir regardé Gossip Girl pour comprendre l’amusement derrière cette idée. J’ai la même opinion à propos d’Érik, le frère de Nicolai. C’est un excellent antagoniste, mais je ne souhaiterais pas l’avoir comme membre de ma famille.

Vous n’avez pas besoin de lire le livre de MC Angers pour embarquer dans l’histoire. Toutefois, je vous recommande de commencer par le sien pour connaître l’univers et les personnages qui apparaissent à quelques reprises.

Extraits  

C’est pas que j’aime pas le hockey. Le sport m’intéresse peu en général. Mais je peux pas supporter toute cette hypocrisie ! Les joueurs de hockey viennent seulement faire B.A. Une fois leur visite terminée, ils retournent à leur vie de débauche en oubliant que cette réalité, la nôtre, continue ! Les enfants sont encore malades. (p.14)

Je suis plutôt du type solitaire, même si j’ai fait énormément de travail sur ma personne dans les dernières années. Les séquelles causées par l’abandon de mon père sont encore présentes. Je préfère la solitude au risque de me faire blesser à nouveau. (p.28)

Pour ma part, je réalise qu’Iris est seule, terriblement seule. Je ne comprends pas pourquoi cette fille charmante et aimable n’a plus d’amis. Le mystère s’épaissit. Qu’a-t-elle vécu pour privilégier la solitude ? (p.106)

Tu es fort, Iris. Bien plus forte que tu le penses. Plus j’apprends à te connaître, plus j’admire la femme que tu es.

Même quand je t’insulte ?

Même avec ton caractère de lionne. Même avec tes manies de vieille fille. (p.152)

Ma chronique de Game Night - Briser la glace 

Mon entrevue avec l'auteure 

vendredi 22 mars 2024

Un choix déchirant d’Éliane Saint-Pierre


 

Publié chez les éditeurs réunis le 13 mars

384 pages

Lu en format papier

4e de couverture

L’année 1949 tire à sa fin lorsque Cécile Masson, vendeuse de chapeaux chez Dupuis Frères, rencontre Hubert Dansereau, un riche bourgeois du Carré Saint-Louis. Au début, il n’est à ses yeux qu’un client désagréable, mais tout changera au moment où, contre toute attente, elle le reverra. Dès lors, le jeune homme habitera ses pensées. Le destin pavera de nouveau la route à une nouvelle rencontre, décisive. Cécile et Hubert, sans plus résister, vivront une passion dévorante jusqu’à faire accepter l’idée de leur mariage. Longtemps, en effet, les familles ont tenté de s’opposer à l’union de ces deux êtres n’appartenant pas au même milieu social.

Néanmoins, les bans sont enfin publiés. Au comble du bonheur, Cécile ose toutefois faire une dernière demande à Hubert avant de devenir sa femme. Jamais elle n’aurait pu imaginer les conséquences d’une simple requête… Du jour au lendemain, Hubert est transformé et leur avenir compromis. Il faudra une immense résilience à Cécile, tout comme à Hubert, pour assumer le choix déchirant auquel la vie les oblige…

Mon avis

C’est le premier roman que je lis de cette auteure et elle m'a agréablement surprise. J'étais intriguée par ce livre, car je trouvais qu'il y avait un mystère quand on regarde la 4e de couverture. Je souhaitais savoir quel était ce choix déchirant. Je ne peux pas vous en dévoiler davantage, mais cela vaut la peine de vous procurer l’œuvre.

Je donne mon étoile du match à Cécile (et pas seulement parce qu’elle a le même nom de ma grand-mère), mais parce qu’elle a travaillé fort pour réaliser son rêve. Je garde le suspense, car elle en a plusieurs et au secondaire, j’espérais les mêmes choses. Je l’ai trouvé parfois trop émotive, mais je me suis attachée à un point que je peux lui pardonner. Je plains les autres qui ont dû endurer ses sautes d’humeur. Toutefois, on ne peut pas nier qu’elle est une femme déterminer.

Quant à Hubert, c’est le personnage qui m’a fait vivre le plus d’émotions. Il était un un mauvais garçon au commencement, pour ensuite l’apprécier, car il avait gagné en maturité pour terminer par être déçue. Il apporte énormément aux péripéties et je ne pourrais pas imaginer l'histoire sans lui. Cécile n’aurait pas évolué de la même façon si elle ne l’avait pas rencontré, alors j’ai poursuivi ma lecture en espérant lui donner une seconde chance.

J’aime la période que l’auteure a choisi. J'ai lu plusieurs romans qui se déroulent pendant la Deuxième Guerre mondiale, alors que celui-ci se passe 10 ans plus tard. J’ai pu imaginer la vie que mes grands-parents ont vécue. C’était l’émancipation des femmes et je crois que c’est pour cette raison que j’apprécie autant Cécile. On voit qu’elle assume ses décisions et qu’elle a davantage options que sa mère. Je ne sais pas si je souhaiterais être à la place des personnages, mais Cécile est inspirante.

Extraits

En fille docile et raisonnable, tout autant que vive et intelligente, Cécile avait approuvé sa décision de lui faire connaître le marché du travail, ce qui n’était pas si fréquent, en effet. Cependant, elle savait qu’il ne s’agissait que d’une expérience bonne à prendre. Elle n’avait pas l’intention de faire comme son père. (p.7)

Évidemment, ce caprice de ta part n’est pas étranger à ta passion pour ces sots romans policiers que tu ne cesses de dévorer. Je l’ai déjà dit à ta mère : tu n’as pas de bonnes lectures.

Hubert avait retenu sa colère, il respectait trop son père pour lui manquer de respect, mais cette pointe sur ses goûts littéraires l’avait fait blêmir. Il n’acceptait pas que l’on juge les livres qu’il aimait. (p.36)

Moi, je ne pourrai jamais me passer de mes radioromans, déclara-t-elle en se renfrognant. Un homme et son péché est mon préféré, je l’écoute depuis plus de dix ans. Hector Charland est tellement bon en Séraphin Poudrier. Et cette pauvre Donalda, je la plains d’avoir un époux si avare ! S’Il fallait que ces feuilletons n’existent plus, je serais malheureuse. Je n’ai pas besoin de voir une histoire pour la comprendre. En écoutant, je me fais ma propre histoire. J’ai bien assez de mon imagination. (p.55)

Pearl avait raison quand elle disait que son fils aurait pu être comédien. Il avait en effet l’âme d’un artiste, c’est-à-dire d’une grande sensibilité. Très jeune, il avait appris le piano et il s’était intéressé à la peinture. (p.67)

 

mardi 19 mars 2024

24 jours pour survivre au réveillon d’Audrée Archambault

 

Publié chez les éditions Fides le 1er novembre 2023

304 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Pour Mélodie, chaque premier décembre, c’est l’anxiété assurée. Les appels incessants de sa mère pour organiser le réveillon de Noël recommencent, ses colocs font jouer du Michael Bublé en boucle, la pression monte, son eczéma décuple. Mais, cette année, tout va changer à condition qu’elle obtienne son diplôme universitaire après un stage dans le nord du Québec, qu’elle coche toutes les cases de son interminable to do list et qu’elle décroche sa future-première-vraie-job-sérieuse ! Elle annoncera alors qu’elle est une jeune adulte indépendante-accomplie-pis-responsable-financièrement pendant le souper de famille !

TOUT. EST. PLANIFIÉ. Enfin… presque. Ce qu’elle n’a PAS prévu dans son plan de match détaillé : [ X ] une tempête de neige sortie de nulle part [ X ] se retrouver dans un village-perdu-en-mode-Noël-sur-la-Vodka [ X ] mentir dans un moment de panique [ X ] les sourires fendants-gossants d’un mystérieux barista Coincée à Saint-Avoine-de-la-Bourrasque, Mélodie a maintenant 24 jours pour gérer ses mensonges à distance, organiser un souper de Noël dans son condo inexistant du Vieux-Montréal et… espérer survivre au réveillon !. Audrée Archambault est l’autrice d’une quinzaine de romans jeunesse. Entre ses séances d’écriture, elle aime déguster un latté lait-d’avoine-pain-d'épices, admirer les décorations dans les vitrines du temps des Fêtes et regarder des films de Noël en pyjama. 24 jours pour survivre au réveillon est son premier roman jeune adulte..

Mon avis

J’avoue que cela fait bizarre de lire un roman qui se déroule en décembre au mois de mars, mais je trouve qu’il est arrivé au bon moment dans ma vie. Je me retrouve au même point que Mélodie avec des questionnements semblables, alors ses mésaventures m’ont fait du bien et j’ai pu rire pendant le temps d’un bouquin.

La protagoniste s’est elle-même mise dans les plats en mentant à sa famille, mais cela lui a donné la motivation nécessaire pour réaliser ses objectifs. J’ai souvent pensé qu’on devait atteindre le fond du baril pour remonter, c’est le cas de Mélodie. J’avoue que cela m’a énervé un peu, mais sans cela je ne crois pas qu’elle aurait évolué et ouvert ses horizons et le roman m'aurait ennuyé. J’aime bien l’idée que cela se passe dans un village sans l’internet, je me dis parfois que j’aurai besoin de vivre exactement cette situation. Même si elle n’est pas parfaite, j’apprécie qu’elle ne demeure pas au point A et je me suis attachée à elle pour cette raison.

Je donne une étoile à Charles sans qui Mélodie serait probablement restée à l’auberge en attendant que l’avion décolle. Il possède un côté sympathique que j’aime retrouver chez les personnages masculins et la façon dont il agissait avec Léa-Camille m'a touchée. D’ailleurs, la petite fille arrive en seconde position. Elle est énergique et c’est elle qui m’a fait le plus sourire malgré sa tendance à nommer les gens par leur nom complet.

Le seul bémol est le nombre d’anglicismes que j’ai noté dans les dialogues. L’histoire en tant que telle est humoristique et plusieurs lecteurs pourront s’y reconnaître, mais des anglicismes à presque chaque conversation m’ont presque donné envie d’arrêter si ce n’était pas que je souhaitais de connaître le dénouement du périple de Mélodie. J’ai conscience que les jeunes adultes parlent de cette façon et que l’auteure voulait sûrement rendre cette histoire réaliste, mais dans mon cas, cela me fait décrocher.

Je le recommande si vous avez besoin de vous détendre et rire. Vous allez passer un beau moment assuré.

Extraits

J’aime ça aussi…mais pas trop tôt, c’est tout ! Quand je regarde un film cheezy avec une pâtissière-future-princesse en crise existentielle qui organise une vente-bénéfice pour offrir des jouets à tous les orphelins du royaume, je peux pas m’empêcher de penser aux mille et une choses à gérer pendant le temps des Fêtes. Les cadeaux, les outfits, les soupers..

On a juste trois ans de différence, mais j’ai l’impression d’être encore aussi clueless_useless qu’une ado, à côté de Sandrine. Pendant qu’elle fêtait la fin de son Barreau en se payant le menu dégustation avec accord mets vins à 400 $ chez Toqué !, moi j’étais encore au stade de m’amuser à noyer mes Sims sur la PS4 en mangeant du Kraft Dinner au lieu d’étudier. Maintenant elle a la maison, les p.tites jumelles adoptées, le mariage, la voiture (hybride), le cellier au sous-sol, la piscine creusée. Le chien pure race, bien dressé pis..le chalet. (p.45)

J’ai juste besoin de WIFI, d’un avion, d’agent, d’un diplôme, d’une job, d’un condo, d’un chat..et d’un fucking miracle pour survivre au réveillon. (p.118)

J’ai pensé à un lutin sur le crack ou même un extraterrestre moitié-chenille-moitié-Jabba-the-Hutt..Mais le Grinch, vraiment ?! (p.131)

Je peux pas m’empêcher de sourire lorsqu’il me tend la main pour m’aider à me relever du sofa moelleux. Comme dans Aladdin. Quand Aladdin propose à Jasmine de monter avec lui sur son tapis volant. Ben, Jasmine était pas perdue au milieu de nulle part, contrairement à moi, sa vie allait relativement bien (si on oublie les rencontres forcées avec de multiples princes-douchebags)..pis elle était la princesse d’un royaume..mais il lui demande exactement ça. Sur le même ton. Elle hésite, mais finalement ils ont du fun. (p.193)

 Mon entrevue avec l'auteure 


dimanche 17 mars 2024

Dix-neuf marches de Millie Bobby Brown

 

Publié chez Robert Laffont le 1er mars 2024

425 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Nellie Morris, jeune fille dont la joie de vivre est contagieuse, tente de mener une vie normale dans l'East End de Londres pendant la Seconde Guerre mondiale, tandis que la capitale anglaise reste sous la menace constante des raids aériens allemands.

Entourée par ses parents, son frère cadet et sa petite soeur, et bien occupée par son travail d'assistante de la maire du district de Bethnal Green, elle arrive à sortir de temps à autre au pub où elle aime chanter avec sa meilleure amie Barbara et son ami d'enfance Billy qui a toujours eu un faible pour elle.. La rencontre de Nellie avec Ray, un bel aviateur américain, va venir bouleverser ses certitudes et encourager son désir de voir le monde.

 C'est alors qu'un terrible accident survient à l'abri de la station de métro de Bethnal Green où Nellie et sa famille se réfugient en cas d'alerte. Son courage, sa détermination vont l'aider à surmonter cette épreuve qui touche ses proches en plein coeur..

Mon avis

Si vous aimez la romance historique et que vous êtes amateur de tout ce qui s’est déroulé pendant la Deuxième Guerre mondiale, je vous le recommande. Le roman est dispendieux, mais j’ai passé un merveilleux moment à le lire, bien qu’il contienne certaines scènes tristes.

Si vous n’aimez pas l’histoire, je vous rassure, vous n’allez pas assister à un cours. C’est seulement que cette période se trouve en arrière-plan que cela soit dans les conversions entre les personnages ou dans les événements principaux. C’est surtout la famille et les relations amoureuses de Nellie Morris qui sont en avant-plan. J’apprécie aussi que l’auteure mentionne soit la musique ou les films de l’époque. En tant qu’amatrice de culture, j’ai accroché pour cette raison.

Je donne mon étoile du match à Nellie. Je n’aurais pas souhaité être à sa place, je vois notre période d’un œil différent chaque fois que je lis sur la Deuxième Guerre mondiale surtout lorsque cela se déroule en Europe, ce sont eux qui ont souffert davantage des conséquences de cet événement.  C’est une femme forte qui s’en sort avec les moyens qu’elle possédait dans les années 40. Elle m’a fait vivre tout un arc-en-ciel d’émotions et elle m’a gardée captive jusqu’à la dernière page. J’apprécie que l’auteure explique l’histoire de Nellie qui se retrouve au même endroit dans les années 90, quoi que ce soit seulement bref au début et à la fin du bouquin. Cela peut donner envie au lecteur de discuter avec ses aînés pour en apprendre sur leur passé. C’est quand même drôle que malgré les décennies qui nous séparent, nous effectuions le même travail sauf que pour Nellie, c’était au municipal au lieu de provincial.

Ray est aussi un personnage attachant, mais comme il n'apparait qu'à quelques reprises, on le connaît peu bien que le roman contienne plus de 400 pages. On sent qu’il apprécie Nellie, mais l’abandonne. Je comprends qu’il ne possédais pas d’autres options, mais cela a fait en sorte que j’ai décroché de ce personnage.

Pour une première oeuvre, je le trouve bien écrit même si j’ai conscience que l’actrice l’a créé avec de l'aide. J’ai lu de nombreux romans historiques et il fait partie de mes préférés. Je donne une étoile à l’auteure d’avoir créé une femme qui était maire du village. Je me questionne si cela aurait pu vraiment arriver.

Extraits

Si ces combats avaient privé sa sœur de sa petite enfance, ils avaient aussi privé Nellie d’une adolescence légère et insouciante. Même si, ces derniers temps, la situation était moins mauvaise qu’au tout début, quand les quais et les entrepôts ne cassaient d’être bombardés, ou pendant le Blitz, qu’on appelait aussi la guerre éclair, quand Hitler envoyait ses bombardiers voler au-dessus de zones habitées pour briser le moral des Britanniques. (p.17)

Nellie avait appris la sténo et de la dactylographie à l’école. Sa rapidité et son efficacité lui avaient permis de quitter la salle de dactylo et d’arriver ici. (p.34)

Toute la population avait été équipée de masques à gaz au début de la guerre, pour faire face à une éventuelle attaque à l’arme chimique par les Allemands. Des masques en forme de tête de Mickey Mouse avaient été fournis aux plus petits, afin qu’ils soient moins effrayés. Nellie trouvait qu’ils ne ressemblaient en rien à la célèbre souris. C’était affreux de devoir porter ces choses-là, mais les enfants étaient censés les avoir partout avec eux. De même que les adultes, songea Nellie, qui laissait le sien au bureau depuis des mois. (p.77)

C’était le moment qu’elle redoutait tant depuis qu’elle avait compris qu’ils ne pourraient plus se réfugier sous terre. Ni descendre ces dix-neuf marches. (p.277)

 


samedi 16 mars 2024

#Divorcée de Céline Régis

 


Publié chez A Éditeur le 30 janvier 2024

240 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Jasmine Alexis est une femme à l’aube de la quarantaine, mère d’une adolescente. Du jour au lendemain, son mari la quitte, vide leur compte en banque et coupe entièrement le contact avec elle et leur fille. Quelque temps après, son père meurt d’une crise cardiaque. Jasmine se retrouve seule à s’occuper de sa fille, à panser ses blessures et à tenter de refaire sa vie après des années de mariage et aucune connaissance de la jungle urbaine des relations amoureuses. Entourée de ses amies Valérie, Annie et Maxim, elle découvrira un monde nouveau.

Mon avis

Je recommande ce roman aux amateurs de chicklit, car il y a plusieurs trames qui reviennent. Par contre, on est loin de la femme dans la vingtaine – trentaine qui sort tous les soirs en espérant de rencontrer l’âme sœur. Une trame que je trouve trop surutilisée. L’auteure demandait quel personnage les lecteurs souhaiteraient voir devenir la protagoniste dans le prochain livre : J’hésite entre Annie, qui est déjà très présente dans celui-ci ou Maxim qui pourrait apporter de la zénitude.

J’ai bien aimé l’évolution de Jasmine et que l'écrivaine mentionne la santé mentale. On essaye de demeurer forte malgré les épreuves, mais la protagoniste a vécu plus que son lot en quelques mois seulement. Je peux comprendre qu’elle finisse par s'effondrer. Je trouve que cela lui a donné un côté attachant que plusieurs lectrices pourront se reconnaître en elle. J’admire que malgré tout, elle se soit reprise en main et qu’elle ait choisi d'atteindre des buts pour améliorer sa vie. Je vous laisse découvrir si cela a fonctionné pour elle, car je dirais que c’est le point décisif. Bien que je n'ai pas encore 40 ans, je me questionne commme Jasmine et d’une certaine façon, elle m’a motivé à aller de l’avant.

En deuxième position, j’ai aimé le piquant qu’Annie apporte à l’histoire. Je crois qu’on aurait tous besoin d’une femme comme elle pour nous pousser et voir le positif dans notre vie. L’amitié entre elle et Jasmine est palpable et cela donne des moments touchants. Toutefois, je crains que si elle devient la protagoniste du prochain tome, cela pourrait se transformer en une chicklit classique quoique je sais que cela plairait à plusieurs personnes.

C’est le premier roman que je lis de Céline Régis et j’ai été agréablement surprise par la qualité de l’écriture. Si vous voulez vous détendre et rire un peu, je vous le suggère. C’est un bouquin qui m’a fait du bien.

Extraits

Certes, je ne voulais pas être une Tanguy. J’étais encore trentenaire pour quelques semaines, mais j’allais bientôt cocher une nouvelle case dans les formulaires. Je me voyais mal dire qu’à quarante ans, j’habitais chez ma mère. (p.20)

Je recommençais à sentir le besoin de rencontrer quelqu’un, mais plus j’entendais parler du réseau, plus je m’en méfiais. (p.49)

Elle m’a dit « namasté, je salue le divin en toi », avant même que je lui demande le sens de ce mot mystérieux. Moi, je salue les douleurs en moi et vais de ce pas me jeter sur mon lit. C’est peut-être l’un des avantages du célibat : n’avoir de comptes à rendre à personnes. (p.60)

Parfois, une petite voix me disait que j’étais condamnée à prendre les restes, ceux des filles mieux que moi ne voulaient plus. Mais cette voix, je la faisais taire avec toute la force de mon désespoir et de ma douleur. Oui, je méritais mieux. (p.74)

Je suis rendue au point ou je rêve d’écrire le prochain best-seller sur les hommes : Pourquoi les hommes sont-ils tous des salauds ? J’aurais mille et une raisons à énumérer et ça se vendrait comme des petits pains chauds, crois-moi. (p.104)

Mon médecin m’a parlé de burn-out et j’ai remis mon travail en question. J’aimais ce que je faisais, mon travail était utile, mes élèves apprenaient, mais à la fin de la journée, je transportais une fatigue immense. De plus, habiter chez ma mère avait quand même quelques désavantages. Je ne pourrais pas être une Tanguy trop longtemps. J’avais envie de tout balancer et de partir vivre ailleurs avec Emmy, mais sachant que mes désirs ne se transformeraient pas si vite en réalité, je devais retomber les pieds sur terre. (p.131)

 


jeudi 14 mars 2024

Entrevue avec Isabelle Bond


Biographie

Isabelle Bond est une artiste multidisciplinaire, maman de deux pré-ados et est autrice depuis plus de quinze ans. Auparavant spécialisée en littérature jeunesse, peinture et cinéma documentaire, le créneau de la romance est tout nouveau pour elle.

Questions

Quelles ont été vos inspirations pour Liaisons secrètes ?

Liaisons Secrètes est basé sur mes propres réflexions en tant que mère de famille, femme et épouse. Ce n'est pas une autobiographie, mais certains passages sont réels. Je vous laisse deviner lesquels. Je me suis demandée si d'autres femmes vivaient des déchirements intérieurs similaires et j'ai voulu mettre en lumière cette douleur pour que d'autres puissent se sentir moins seules.

Pourquoi avoir choisi d’écrire un roman érotique ?

J'ai remarqué qu'il y avait peu de livres sur le sujet de l'infidélité féminine. Il y a aussi très peu de romances où la femme est plus âgée que l'homme. Les termes qu'on utilise pour caractériser les femmes qui s'intéressent à des hommes plus jeunes sont d'ailleurs très explicites et même choquants. On les surnomme "cougars" ou "MILF" et on les associe à des fantasmes. Toutefois, une vraie histoire d'amour entre une femme plus âgée et un homme plus jeune semble improbable et vouée à l'échec sur le long terme. Il y a encore beaucoup de double-standards à ces sujets dans la société, même à notre époque. J'ai voulu ainsi contribuer à ouvrir le dialogue.

Je trouve aussi important de mettre en vedette une héroïne à la sexualité assumée, qui n'est pas inexpérimentée, naïve et contrôlée par un homme de pouvoir (Je fais référence à 50 nuance de Grey ici).

Quels défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre roman ?

Je me suis demandée comment les lectrices percevraient Amy et s'ils la jugeraient durement. J'ai donc passé beaucoup de temps à réviser le manuscrit avant de le publier, de peur de ne pas être capable d'encaisser les commentaires des lectrices. Maintenant que le livre est sorti depuis un peu plus d'un mois, je constate à quel point il fait du bien aux lectrices. Ces dernières viennent me remercier d'avoir écrit sur ces sujets. Je reçois plusieurs commentaires de femmes qui m'affirment avoir vécu des émotions similaires, parfois sans même avoir sauté la clôture. Certaines se confient à moi et me partagent à quel point leur séparation a été difficile. D'autres me révèlent leurs secrets vécus ou imaginés. Mon livre est donc à la fois thérapeutique et un véritable exutoire.

Vivre toute notre vie avec la même personne est un défi. Certaines choisissent de partir pour essayer autre chose quand la relation ne leur convient plus, d'autres renoncent à l'amour tel qu'elles auraient eu envie de le vivre pour préserver la famille, surtout lorsqu'il y a des enfants en jeu. Mais peu importe le choix, ce qui nous uni toutes est que la douleur est immense et qu'on n'a jamais la certitude absolue d'avoir pris la bonne décision.

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?

On m'a un jour dit que les meilleurs écrits sont basés sur ce que l'on maîtrise alors écrivez sur des sujets que vous connaissez, qui vous passionnent ou qui vous animent. Quand on a l'étincelle dans les yeux, ça ne peut que donner quelque chose de bon et d'intéressant.

Écrivez-vous avec la musique ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?

Oui, il m'est arrivé de pleurer en révisant le manuscrit, même après plusieurs relectures. Il y a dans Liaisons Secrètes plusieurs références à des pièces musicales en notes de bas de page. Ce sont des extraits de listes de musique qui ont accompagné mes séances d'écriture. Je vous invite à faire jouer celles-ci au moment où vous serez rendus à cet endroit précis du livre. Dans mon cas, ces morceaux ont suscité beaucoup d'émotions en moi, agissant comme des amplificateurs de l'émotion ressentie par Amy. La musique est une forme de communication qui transcende les mots.

Quels sont vos prochains projets ?

On m'a demandé une suite à Liaisons Secrètes. J'ai commencé à réfléchir à celle-ci. On peut s'attendre à d'autres déchirements et rencontres torrides. Je ne peux tout vous révéler, mais disons que la vie pour Amy n'est pas un long fleuve tranquille et qu'elle sera mise plus d'une fois à l'épreuve, dans les moments les plus inattendus.

Les héritiers de la Calder Wood – Le testament de Marylène Pion

  Publié chez les éditeurs réunis le 13 novembre 2024 336 pages Lu en format papier 4 e de couverture Montréal, novembre 1901. Mais...