Publié chez les
éditeurs réunis le 13 mars
384 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
L’année 1949 tire
à sa fin lorsque Cécile Masson, vendeuse de chapeaux chez Dupuis Frères,
rencontre Hubert Dansereau, un riche bourgeois du Carré Saint-Louis. Au début,
il n’est à ses yeux qu’un client désagréable, mais tout changera au moment où,
contre toute attente, elle le reverra. Dès lors, le jeune homme habitera ses
pensées. Le destin pavera de nouveau la route à une nouvelle rencontre,
décisive. Cécile et Hubert, sans plus résister, vivront une passion dévorante
jusqu’à faire accepter l’idée de leur mariage. Longtemps, en effet, les
familles ont tenté de s’opposer à l’union de ces deux êtres n’appartenant pas
au même milieu social.
Néanmoins, les
bans sont enfin publiés. Au comble du bonheur, Cécile ose toutefois faire une
dernière demande à Hubert avant de devenir sa femme. Jamais elle n’aurait pu
imaginer les conséquences d’une simple requête… Du jour au lendemain, Hubert
est transformé et leur avenir compromis. Il faudra une immense résilience à
Cécile, tout comme à Hubert, pour assumer le choix déchirant auquel la vie les
oblige…
Mon avis
C’est le premier
roman que je lis de cette auteure et elle m'a agréablement surprise. J'étais intriguée
par ce livre, car je trouvais qu'il y avait un mystère quand on regarde la 4e
de couverture. Je souhaitais savoir quel était ce choix déchirant. Je ne peux
pas vous en dévoiler davantage, mais cela vaut la peine de vous procurer
l’œuvre.
Je donne mon
étoile du match à Cécile (et pas seulement parce qu’elle a le même nom de ma
grand-mère), mais parce qu’elle a travaillé fort pour réaliser son rêve. Je
garde le suspense, car elle en a plusieurs et au secondaire, j’espérais les
mêmes choses. Je l’ai trouvé parfois trop émotive, mais je me suis attachée à
un point que je peux lui pardonner. Je plains les autres qui ont dû endurer ses
sautes d’humeur. Toutefois, on ne peut pas nier qu’elle est une femme
déterminer.
Quant à Hubert,
c’est le personnage qui m’a fait vivre le plus d’émotions. Il était un un mauvais
garçon au commencement, pour ensuite l’apprécier, car il avait gagné en
maturité pour terminer par être déçue. Il apporte énormément aux péripéties et
je ne pourrais pas imaginer l'histoire sans lui. Cécile n’aurait pas évolué de
la même façon si elle ne l’avait pas rencontré, alors j’ai poursuivi ma lecture
en espérant lui donner une seconde chance.
J’aime la période
que l’auteure a choisi. J'ai lu plusieurs romans qui se déroulent pendant la
Deuxième Guerre mondiale, alors que celui-ci se passe 10 ans plus tard. J’ai pu
imaginer la vie que mes grands-parents ont vécue. C’était l’émancipation des
femmes et je crois que c’est pour cette raison que j’apprécie autant Cécile. On
voit qu’elle assume ses décisions et qu’elle a davantage options que sa mère.
Je ne sais pas si je souhaiterais être à la place des personnages, mais Cécile
est inspirante.
Extraits
En fille docile
et raisonnable, tout autant que vive et intelligente, Cécile avait approuvé sa
décision de lui faire connaître le marché du travail, ce qui n’était pas si
fréquent, en effet. Cependant, elle savait qu’il ne s’agissait que d’une
expérience bonne à prendre. Elle n’avait pas l’intention de faire comme son
père. (p.7)
Évidemment, ce
caprice de ta part n’est pas étranger à ta passion pour ces sots romans
policiers que tu ne cesses de dévorer. Je l’ai déjà dit à ta mère : tu
n’as pas de bonnes lectures.
Hubert avait
retenu sa colère, il respectait trop son père pour lui manquer de respect, mais
cette pointe sur ses goûts littéraires l’avait fait blêmir. Il n’acceptait pas
que l’on juge les livres qu’il aimait. (p.36)
Moi, je ne
pourrai jamais me passer de mes radioromans, déclara-t-elle en se renfrognant.
Un homme et son péché est mon préféré, je l’écoute depuis plus de dix ans.
Hector Charland est tellement bon en Séraphin Poudrier. Et cette pauvre
Donalda, je la plains d’avoir un époux si avare ! S’Il fallait que ces feuilletons
n’existent plus, je serais malheureuse. Je n’ai pas besoin de voir une histoire
pour la comprendre. En écoutant, je me fais ma propre histoire. J’ai bien assez
de mon imagination. (p.55)
Pearl avait
raison quand elle disait que son fils aurait pu être comédien. Il avait en
effet l’âme d’un artiste, c’est-à-dire d’une grande sensibilité. Très jeune, il
avait appris le piano et il s’était intéressé à la peinture. (p.67)
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