Publié chez les
éditons De Mortagne le 4 juin 2025
336 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Valentine
Vadeboncoeur a le bonheur facile et un coeur grand comme un château. A la fois
responsable du vestiaire d'un bar et intervenante, elle occupe la majorité de
son temps à colmater les fissures des femmes qui l'entourent.. Habituée à
tendre la main dans ses deux emplois atypiques, elle est trop souvent relayée
au rang de servante par ses proches. Mais en elle sommeille une princesse prête
à se lancer dans la quête d'un amour digne des contes de son enfance..
Quand elle fait
l'acquisition d'un loft industriel où tout est à bâtir, elle engage Vincent
Murphy, un entrepreneur qu'elle doit côtoyer quotidiennement pendant les
travaux. Elle découvre alors un homme séduisant, à la présence rassurante. La
magie s'installe, mais le retour inattendu d'un preux chevalier pourrait venir
brouiller ses cartes.. Le prince de l'histoire n'est peut-être pas toujours
celui qu'on croit….
Mon avis
J’ai mis Marie
Paquet dans ma liste d’auteure à suivre depuis un bon moment et encore une fois
j'ai été éblouie. Je pense qu’elle trouve une façon de tourner les histoires
d’une façon qui change des romances habituelles. La qualité de sa plume donne
envie de la lire d’un roman à l’autre.
Cette fois-ci,
elle explore un thème important et touchant. J’ai rarement lu des histoires qui
se déroulent dans une maison pour femmes victimes de violence et c’est ce qui
rend ce livre unique dans son genre. Ce n’est pas aussi sombre que l’on
pourrait imaginer en premier, mais disons que Valentine vit des montagnes
russes.
J’aime bien
Vincent qui semble vouloir aider Valentine et il la respecte, mais j’avoue
qu’il m’a déçu une fois vers la fin du roman, mais je vous laisse découvrir la
raison.
Je donne mon
étoile du match à Valentine, elle vit des hauts et des bas, mais cela ne
l’empêche pas de gérer un horaire de première ministre avec deux emplois et un
ex-copain qui revient dans le décor. D'ailleurs, c'est le personnage que j'ai
le moins apprécié. Vous pouvrez imaginer pourquoi.
Extraits
Elle était assise
en tailleur, par terre. À l’écran devant elle, Belle venait de rencontre la
Bête, sur fond de musique dramatique. (p.155)
Oui, mais Val, la
Bête, elle est gentille, tu sais. Il faut juste que Belle apprenne à la
connaître et qu’elle soit patiente. En plus, à la fin, la Bête se transforme en
prince.
Je n’ai pas su
quoi répondre. Dans la vraie vie, ça n’arrivait pas. Les loups ne se
transformaient pas en agneau. Dans la vraie vie, attendre après ce changement
pourrait coûter la vie de Belle. (p.160)
Sheila l’avait
dit sur le même ton sidéré que si elle nous avait annoncé le décès de son
acteur préféré. Quoique, à bien y penser, si son Ryan Gosling avait trépassé,
on aurait essuyé des larmes et des coulées de mascara sous ses yeux. (p.179)
Je ne dis pas que
tu es faible, Val. Loin de là. Je crois que tu ne connais pas ta valeur et que
tu te réalises seulement en sauvant les gens. En t’occupant des autres. Mais
que veux-tu, TOI ? Et qui est là pour TOI quand TU en as
besoin ? (p.244)