jeudi 5 juin 2025

Entrevue avec Marie-Andrée Rompré

 


Crédit photo : Facebook

Biographie

Marie-Andrée Rompré réside à Rouyn-Noranda avec son conjoint et leurs deux enfants.  Quand elle n’en peut plus des hivers abitibiens, elle met le cap sur un pays chaud pour prendre une pause de son quotidien et faire le plein de vitamine D. Le reste de l’année, elle se consacre à l’énergie et au ressourcement de ses contemporains en dispensant ses précieux soins d’acupunctrice et en écrivant des romans qui font du bien.

Crédit : Marie-Andrée Rompré - Les Éditeurs réunis

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’écriture ?

J’ai toujours aimé écrire mais jamais je n’aurais imaginé devenir autrice. Puis, lors de mes vingt ans, j’ai eu une idée de roman. L’envie d’écrire cette histoire m’habitait jour et nuit alors j’ai pris un crayon et un papier ( oui, oui à l’ancienne) et j’ai commencé l’écriture. J’ai passé plus de deux ans à me plonger dans l’histoire jusqu’à ce que j’arrive à une version plus ou moins terminée. Après la relecture, j’ai réalisé que mon récit n’était pas structuré car j’écrivais quand j’en avais envie et non de manière organisée. J’ai alors repris l’écriture, sur un ordinateur  cette fois-ci,  et je me suis donné une rigueur en temps et en correction. Je crois que , parfois, il y a des projets qui sont plus grands que nous même, qui nous habitent et que l’appel est tellement fort qu’on décide de faire le saut… Ce roman n’a jamais été publié.

Quelles sont vos sources d’inspiration lorsque vous écrivez ?

Mes sources sont aussi variées que ce que l’on vit comme être humain. Je suis acupunctrice et j’écris comme j’offre mes soins, avec bienveillance et empathie. Je m’inspire de mon vécu et de ceux et celles qui m’entourent sans jamais relater de faits réels autre que les émotions perçues et ressentis qui font que mes personnages sont plus vrais que nature. Toute la charge émotive, les conversations, m’assoir à un café et regarder les gens interagir sont pour moi mille histoires à raconter. Je m’inspire de chacun d'entre vous et c’est pour cela que vous vous reconnaissez dans mes romans, dans l’histoire et que cela donne un sens à votre lecture, enfin c’est mon souhait lors de l’écriture.

Écoutez-vous de la musique en écrivant ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?

J’ai besoin de toute ma concentration alors je n’écoute pas de musique et j’écris chez moi lorsque je suis seule pour créer une bulle propice à enlever toutes distractions.

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?

Premièrement, il faut savoir que tout le monde est différent et cela implique qu’on doit trouver la méthode qui nous convient. Mais en général, il faut avoir de la discipline et s’accorder une ou des plages horaires fixes. C’est le meilleur moyen pour arriver à un résultat. Ensuite, il faut que le projet vous tienne vraiment à cœur sinon vous risquez de trouver toutes sortes d’excuses pour ne pas le réaliser. Puis, bien entendu, il faut aussi travailler son syndrome de l’imposteur, l’impression qu’on est pas assez bon ou bonne, qu’on n’a pas les compétences nécessaires, les diplômes ou autres auto-sabotage de ce genre. Et, par-dessus tout, il faut persévérer.

Quels défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre premier roman ?

Les défis sont multiples et il faut les prendre un à la fois…

Au départ, il faut prendre le temps d’écrire sur une base régulière, ça semble évident mais souvent, on ne le fait pas car on n’a pas le temps, alors il faut se décider et le prendre ce temps pour écrire.  Puis , par la suite, corriger et corriger encore. Pour moi, écrire c’est facile et ça me fait du bien. J’ai des histoires plein la tête et j’ai toujours hâte d’en commencer une nouvelle. Par contre, je déteste corriger  mais c’est une partie essentielle du travail d’autrice. Avec le temps, j’ai su m'entourer des bonnes personnes dont ma maison d’édition.

D’où vous est venue l’idée pour Jusqu’au bout de nos vies ?

Dans les dernières années en clinique, j’ai accompagné de nombreuses personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer. J’ai aussi vécu la perte d’êtres chers dans ma vie personnelle. Toutes ces raisons m’ont amené naturellement à parler de la maladie dans mon livre puisque pour moi, écrire, m’aide  à canaliser toutes ces émotions vécues et absorbées lors des soins. Il est toujours délicat de parler du cancer mais je crois que ce livre peut soutenir la personne atteinte et les proches aidants. L'amour est au centre de mon dernier roman et malgré le contexte, il est lumineux et positif. C'est un ami qui nous comprend et met des mots sur nos maux.

Quels sont vos prochains projets ?

Pour la littérature, j’ai débuté l’écriture de mon prochain roman. Habituellement, j’arrive à terminer le processus en deux ou trois ans.

Plusieurs autres projets sont en développement, j’ai toujours mille et une idées mais rien de concret pour le moment. Je vais profiter de l’été pour faire le plein de soleil en famille et entre amis.


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