Crédit photo : Facebook
Biographie
Marie-Andrée Rompré réside à Rouyn-Noranda
avec son conjoint et leurs deux enfants. Quand elle n’en peut plus des
hivers abitibiens, elle met le cap sur un pays chaud pour prendre une pause de
son quotidien et faire le plein de vitamine D. Le reste de l’année, elle se
consacre à l’énergie et au ressourcement de ses contemporains en dispensant ses
précieux soins d’acupunctrice et en écrivant des romans qui font du bien.
Crédit : Marie-Andrée Rompré - Les Éditeurs réunis
Questions
Qu’est-ce
qui vous a motivé à vous lancer dans l’écriture ?
J’ai
toujours aimé écrire mais jamais je n’aurais imaginé devenir autrice. Puis,
lors de mes vingt ans, j’ai eu une idée de roman. L’envie d’écrire cette
histoire m’habitait jour et nuit alors j’ai pris un crayon et un papier ( oui,
oui à l’ancienne) et j’ai commencé l’écriture. J’ai passé plus de deux ans à me
plonger dans l’histoire jusqu’à ce que j’arrive à une version plus ou moins
terminée. Après la relecture, j’ai réalisé que mon récit n’était pas structuré
car j’écrivais quand j’en avais envie et non de manière organisée. J’ai alors
repris l’écriture, sur un ordinateur
cette fois-ci, et je me suis
donné une rigueur en temps et en correction. Je crois que , parfois, il y a des
projets qui sont plus grands que nous même, qui nous habitent et que l’appel
est tellement fort qu’on décide de faire le saut… Ce roman n’a jamais été
publié.
Quelles
sont vos sources d’inspiration lorsque vous écrivez ?
Mes sources
sont aussi variées que ce que l’on vit comme être humain. Je suis acupunctrice
et j’écris comme j’offre mes soins, avec bienveillance et empathie. Je
m’inspire de mon vécu et de ceux et celles qui m’entourent sans jamais relater
de faits réels autre que les émotions perçues et ressentis qui font que mes
personnages sont plus vrais que nature. Toute la charge émotive, les
conversations, m’assoir à un café et regarder les gens interagir sont pour moi
mille histoires à raconter. Je m’inspire de chacun d'entre vous et c’est pour
cela que vous vous reconnaissez dans mes romans, dans l’histoire et que cela
donne un sens à votre lecture, enfin c’est mon souhait lors de l’écriture.
Écoutez-vous
de la musique en écrivant ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?
J’ai besoin de toute ma concentration alors je n’écoute pas de musique et j’écris chez moi lorsque je suis seule pour créer une bulle propice à enlever toutes distractions.
Quels
conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?
Premièrement,
il faut savoir que tout le monde est différent et cela implique qu’on doit
trouver la méthode qui nous convient. Mais en général, il faut avoir de la
discipline et s’accorder une ou des plages horaires fixes. C’est le meilleur
moyen pour arriver à un résultat. Ensuite, il faut que le projet vous tienne
vraiment à cœur sinon vous risquez de trouver toutes sortes d’excuses pour ne
pas le réaliser. Puis, bien entendu, il faut aussi travailler son syndrome de
l’imposteur, l’impression qu’on est pas assez bon ou bonne, qu’on n’a pas les
compétences nécessaires, les diplômes ou autres auto-sabotage de ce genre. Et,
par-dessus tout, il faut persévérer.
Quels
défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre premier roman ?
Les
défis sont multiples et il faut les prendre un à la fois…
Au départ,
il faut prendre le temps d’écrire sur une base régulière, ça semble évident
mais souvent, on ne le fait pas car on n’a pas le temps, alors il faut se
décider et le prendre ce temps pour écrire.
Puis , par la suite, corriger et corriger encore. Pour moi, écrire c’est
facile et ça me fait du bien. J’ai des histoires plein la tête et j’ai toujours
hâte d’en commencer une nouvelle. Par contre, je déteste corriger mais c’est une partie essentielle du travail
d’autrice. Avec le temps, j’ai su m'entourer des bonnes personnes dont ma
maison d’édition.
D’où
vous est venue l’idée pour Jusqu’au bout de nos vies ?
Dans les
dernières années en clinique, j’ai accompagné de nombreuses personnes qui ont
reçu un diagnostic de cancer. J’ai aussi vécu la perte d’êtres chers dans ma
vie personnelle. Toutes ces raisons m’ont amené naturellement à parler de la
maladie dans mon livre puisque pour moi, écrire, m’aide à canaliser toutes ces émotions vécues et
absorbées lors des soins. Il est toujours délicat de parler du cancer mais je
crois que ce livre peut soutenir la personne atteinte et les proches aidants.
L'amour est au centre de mon dernier roman et malgré le contexte, il est
lumineux et positif. C'est un ami qui nous comprend et met des mots sur nos
maux.
Quels
sont vos prochains projets ?
Pour la
littérature, j’ai débuté l’écriture de mon prochain roman. Habituellement,
j’arrive à terminer le processus en deux ou trois ans.
Plusieurs
autres projets sont en développement, j’ai toujours mille et une idées mais
rien de concret pour le moment. Je vais profiter de l’été pour faire le plein
de soleil en famille et entre amis.
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