Publié chez les
éditions au carré le 13 mars 2025
128 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Je suis qui je suis est une collection de courts
textes émouvants qui éveilleront la réflexion et l’introspection chez les
lectrices. Ces fragments « du vivant » les accompagneront dans les moments clés
de leur vie, les encourageant à faire confiance aux messages transmis par leurs
émotions, afin qu’elles prennent leur place autrement dans le monde..
Rédigé dans le style évocateur de l’auteure, et empreint de
spiritualité, ce recueil interpelle le côté féminin en chacune de nous,
connecté à l’intuition, à la créativité et à notre capacité de guérison innée..
Par le biais de la littérature, Je suis qui je suis cherche à inspirer et à
explorer ce qu’est notre essence, ce fameux qui je suis vraiment au-delà des
conditionnements et des fondements de nos trajectoires..
Mon avis
Je trouve que la 4e de couverture résume assez
bien l’œuvre. C’est un genre difficile à nommer puisque ce n’est pas exactement
de la poésie, mais de courts textes qui portent à réflexion sans qu’on se
prenne trop la tête. Je l’avais mentionné en 2023 lorsque j’avais lu le livre
précédent de l’auteure, elle possède une plume que je ne retrouve nulle part
ailleurs et c’est encore le cas. Elle trouve les mots justes qui vont
directement au cœur du lecteur.
Je sus consciente que ce genre littéraire ne pourrait pas
plaire à tous, toutefois, certaines citations m’ont rejointe dans ma pensée du
moment. Si vous vivez en période de questionnement ou que vous cherchez
simplement à améliorer votre vie en y apportant de petits changements, cet
ouvrage pourra vous motiver.
Extraits
Que tu écoutes cette voix intérieure qui te parle de ton
plus grand bien. Que tu te laisses porter par les vents, en sachant que tu
demeures ferme, car tu sais qui tu es et ce que tu veux. (p.10)
Car ce qui arrive a raison. Toujours. Raison. Ce qui arrive
est la vie telle qu’elle doit être : son déroulement est neutre. (p.13)
La guérison se produit exactement dans la blessure, cet
endroit infernal, dans l’inconfort que cela provoque, et non dans le cerveau ni
la pensée, plutôt dans les sensations, dans la connexion directe avec
l’émotion, même si celle-ci est profondément désagréable. Il faut donc
permettre à l’émotion d’exister et accepter de la ressentir. (p.29)
On célèbre le papillon. Sa grâce légère et ses ailes
colorées. On célèbre le déploiement de sa plus haute destinée : voler. On
célèbre l’apaisement qu’il inspire, en butinant de fleur en fleur sous le ciel
printanier, sans s’attarder à la peur de mourir, sans craindre le vent. Sa
douceur, sa splendeur, sa cadence joyeuse et éthérée. (p.54)
Ici, l’intuition peut jaillit, amenant les premières lueurs
d’idées, qui donnent ensuite vie et flot créatif qui, à son tour, s’applique et
se concrétise. Pour recevoir ces idées, ces intuitions, ces assistances
assurées dans ton cœur, le silence et la solitude sont maître. (p.66)
Et ce qui distingue la joie du simple plaisir, c’est une
forme de discipline qui l’accompagne, une connaissance qui est à l’œuvre, qui
reflète la mission pour laquelle tu es là. Et ce n’est pas pour vivre de ta
passion que tu dois l’exploiter. Encore moins pour devenir célèbre. (p.88)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire