T’es belle pis j’t’aime de JoÈve Dupuis

 

Publié chez les éditions Pratico le 12 mai 2025

368 pages

Lu en format papier

4^e de couverture

Parce qu’en amour comme dans la vie, tout est une question de perspective…

Lorsqu’une tempête fait rage dans la vie de Lola, tout bascule. « C’est bien LUI. En chair et en os. Mon premier amour réapparaît et ce n’est pas un fantôme, tout compte fait. »

Quand un océan de souvenirs chavire Sébastien, tout s’envole. « On ne sait jamais vraiment tout des gens qu’on connaît. Tu ne savais pas que je n’avais jamais cessé de t’aimer. »

Mon avis

Quand j’ai commencé ce blogue, je me suis promis d’être honnête dans mes avis même si ce n’est pas toujours évident. La première moitié du livre fut difficile pour moi à lire tant au niveau de l’écriture que le fait qu’il manquait des éléments importants à l’évolution de Lola. Je comprends que l’auteure souhaitait surprendre les lecteurs, mais je trouvais que l’événement venait de nulle part et qu’on aurait pu mettre quelques indices pour que cela ait du sens.

Je donne mon étoile du match à Sébastien qui est le premier amour de Lola qui ajoute du sens au livre et qui est le personnage le plus attendrissant. Il vit une épreuve difficile vers la moitié, mais j’ai adoré suivre son périple et c’est la raison pour laquelle j’ai pu parcourir l’œuvre jusqu’à la fin. Je trouve même que l’écriture de l’auteure s’est améliorée pour cette partie, moins d’anglicisme, on ressentait davantage les émotions de l’homme et on pouvait se mettre plus facilement à sa place.

Lola est attachante et je pense que plusieurs jeunes femmes pourront se reconnaître dans ses réactions et sa façon de parler. Elle ajoute de la joie et je crois que plusieurs souhaiteraient l’avoir comme amie.

L’histoire va faire réfléchir les lecteurs sur un sujet qui a un lien avec le titre, mais je ne peux pas vous en dévoiler plus. C’est pour cela que j’aurai aimé que l’auteure laisse des indices avant que l’événement en question arrive.

Extraits

À cette époque, j’y voyais l’apparition du sosie d’Edward, le rôle joué par Robert Pattinson dans la série Twilight. Je vivais littéralement la même scène que dans le premier film de la saga. J’ai réagi comme Bella, l’héroïne. (p.12)

Clair de lune, au piano, était sur la trame sonore originale de la saga Twilight. Comme j’étais obsédée au secondaire par le film et par la comparaison de mon couple avec Sébastien à celui d’Edward et Bella- pour le côté éternel et singulier de leur amour, pas pour la notion de vampire ! (p.18)

Pour une fille qui ne devrait pas, il est trop tard, tu as les deux pieds dedans.

Dans quoi ?

Dans le bonheur ou dans la marde. Il y a juste l’avenir qui peut nous le dire ! (p.40)

Ensemble, on a parcouru des milliers de kilomètres pour voir jouer Live des groupes de musique qui nous électrisaient. (p.71)

Le seul côté délinquant que j’ai, c’est d’être avec une fille qui me sort de ma zone de confort constamment. (p.128)

Sur le trottoir, je mets la chanson Let Somebody Go de Coldplay en duo avec Selena Gomez, pour partir du bon pied. Elle donne un rythme lent et constant. Ce n’est pas peut-être pas la chanson la plus motivante pour jogger, mais Denis me féliciterait d’être sorti, sans juger mon choix musical. (p.242)