Publié chez A
Éditeur le 6 mai 2025
304 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Je suis Raphael
Sutton, avocat brillant, cartésien… et terrorisé par les chevaux. À la mort de
mon père, je me retrouve à la tête du plus prestigieux cabinet de droit
environnemental des États-Unis. Avant de plonger dans cette aventure, je décide
de réaliser notre rêve inachevé : un road trip sur la mythique route 66.
Mais mon plan
bien huilé déraille quand Raphael Blair s’invite à bord de ma caravane
électrique. Cowgirl intrépide et rayonnante au point d’éclipser le soleil, elle
fuit son quotidien douloureux. Entre rencontres inoubliables, dangers imprévus
et attirance indéniable, notre périple devient bien plus qu’un simple voyage
touristique…
Mon avis
J’avoue que
j’avais quelques appréhensions au commencement en sachant que les deux
personnages possèdent le même prénom et que c’est une des premières choses que
j’ai apprises en écrivant qu'on devait éviter cette erreur, mais je trouve que
l’auteure s’en ai bien sortie. Je ne suis pas une grande amatrice lorsque les
personnages s’appellent par leur nom de famille, j’ai dû m’adapter d'autant
plus que c’était la seule façon de découvrir qui parlait et qui était la voix
principale du chapitre.
Je donne mon
étoile du match à Blair puisque c’est la protagoniste qui m’a fait vivre
davantage d’émotions et elle m’a surprise à plus d’une reprise. J’ai adoré
suivre son évolution. Je ne m’attendais pas à m’attacher autant à elle et elle
est un des personnages les plus forts que j’ai rencontrés au fil de mes
lectures.
Sutton arrive en
troisième position, car Raphy-Lobster mérite la deuxième. Si vous connaissez
l’auteure, vous savez qu’elle adore particulièrement les chiens et c’est aussi
mon cas. Pour ce qui est de Sutton, il apporte un côté rationnel au récit sans
qu’elle soit monotone et il montre un côté des avocats que l’on retrouve peu
dans l’image que l’on pourrait avoir d’eux. Je l’admire surtout pour la vision
concernant l’environnement, j’aurais souhaité qu’il y ait plus d’hommes comme
lui dans la réalité.
C’est un nouveau
roman de l’auteure qui se parcourt d’un seul trait. Vous n’avez pas besoin de
lire ses autres livres pour comprendre l’histoire, mais je vous recommande de vous
les procurer si vous aimez sa plume. Elle diffère un peu des romances
habituelles.
Extraits
Les changements
climatiques accentuaient la sécheresse, et chaque année des incendies
ravageaient un peu plus les écosystèmes fragiles. Notre pauvre planète nous
envoyait de signaux d’alerte depuis des lustres, et pourtant, l’humanité
continuait sa course vers le mur, les oreilles et les yeux complètement
bouchés. (p.12)
Non, attendons de
voir si ton frère arrivera à convaincre tes parents, décida-t-il. Tu mérites
des vacances, pas de retourner auprès de ton mari. (p.30)
Parce qu’on
défend quelque chose qui n’a pas de voix contre la pire menace existante :
l’humain. Nous sommes la seule espèce capable de détruire consciemment ce qui
nous permet de vivre. (p.63)
Je lui avais
expliqué que c’était un groupe de musique québécois, Les Cowboys Fringant, que
mon père avait eu la chance en spectacle au Canada. Même s’il n’avait pas
compris grand-chose aux paroles, à cette époque, les mélodies, la voix du
chanteur et leur présence scénique l’avait séduit. (p.68)
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