Publié chez Libre Expression le 5 novembre 2025
224 pages
Lu en format papier
4e de couverture
Les non-dits, les émotions – les siennes, mais surtout
celles des autres –, tout cela échappe souvent à Stella. En fait, les seuls
moments où elle peut vraiment être elle-même, c’est lorsqu’elle retourne dans
son patelin pour les Fêtes. Si seulement elle ne venait pas de perdre son
emploi !
Anxieuse à l’idée d’apprendre la nouvelle à ses parents,
Stella monte à bord du train qui doit la mener dans sa famille. Or une mauvaise
surprise l’attend à la gare suivante. Henri, son ex-patron, prend place dans
son wagon. Leurs regards se croisent…
Les prochaines heures s’annoncent houleuses ! Lorsqu’un
arbre s’abat sur les rails, Henri et Stella sont forcés de changer leurs plans.
Et si cet arrêt imprévu venait chambouler bien plus que leur réveillon ?
Mon avis
Comme j’apprécie les voyages en train, j’étais curieuse de découvrir
celui-là et je planifie de lire toutes mes romans du temps des fêtes avant le 25
décembre. C’est tout un défi, mais il m’en reste seulement 3 que j’ai bien hâte
de vous partager.
Je dois donner mon étoile du match à Stella en lequel je me
suis reconnue. Je garde souvent mes opinions pour moi, je parle que très
rarement et j’éprouve de la difficulté à prendre ma place. Ses réactions avec
Henri m’ont bien fait rire et j’ai bien apprécié l’œuvre dans son ensemble.
Au commencement, je n’affectionnais pas du tout Henri, je le
trouvais insensible de renvoyer tous ces gens avant les vacances, tandis que
c’est une période qui coute cher. Toutefois, lorsqu’il s’explique à Stella,
cela m’a donné envie de lui donner une seconde chance. On réalise avec le temps
qu’il possède un cœur d’or et qu’il tenait seulement à garder son emploi.
J’ai bien apprécié aussi Marguerite, l’ainée qui a décidé de
les suivre lorsque le train est à l’arrêt. C’est le deuxième personnage qui m’a
fait le plus sourire et j’ai bien aimé observer son évolution même si elle
n’est que de passage, elle marque la vie des protagonistes.
Si vous détestez la période des fêtes, je vous le recommande
quand même, car l’ambiance ne se trouve qu’en second plan. Les deux
protagonistes n’ont aucune envie d’aller dans leurs soirées respectives et
c’est l’ironie de l’histoire.
Extraits
Pas que le célibat soit un problème. Au contraire. Je me
satisfais très bien de cette vie. J’aime le calme, le silence de mon appartement;
j’apprécie de ne pas avoir à parler à quelqu’un quand je rentre chez moi. Je
peux retirer mon masque, m’apaiser enfin. (p.10)
J’aurais préféré ne plus jamais la revoir. Pourtant,
personne ne semble se formaliser de la situation, à part moi. Mes parents ne
voulaient pas prendre parti, tout comme nos amis. Il faut dire qu’Hubert a le
don d’entortiller tout le monde autour de son petit doigt. Moi autant que les
autres. (p.40)
Libre, je suis libre!
Sauf que la liberté m’a toujours fait peur…Et elle à un
prix. (p.59)
J’ai l’impression que la raison pour laquelle la jeune femme
est à cran de la sorte n’a rien à voir avec moi, finalement. Ce n’est pas sa
démission et sa perte d’emploi qui la mettent dans cet état, quoique ça doit
jouer aussi. Son désarroi est beaucoup plus profond. Plus ancré en elle. (p.82)
J’aurai aimé avoir son énergie, ado. Ou du moins être
capable de me confirmer sans me soucier du regard des autres, de leurs
jugements, et, surtout, accepter de ne pas plaire à tout le monde. Au lieu de
ça, j’étais silencieuse, tranquille et sage. (p.157)
