Publié chez Saint Jean le 11 novembre 2025
400 pages
Lu en format
4e de couverture
1976. Toujours propriétaire du Salon Mimi, Mireille voit une
mauvaise nouvelle remettre en cause ses rêves professionnels… Résiliente,
courageuse, elle puise sa force auprès de sa famille, à laquelle s’est ajouté
un nouveau membre ces dernières années. Tout l’amour du monde suffira-t-il à
apaiser ses tourments? Malheureusement, au cœur de l’hiver, un drame touchera
un proche de la famille Beaulieu….
La nièce de Mimi, Caroline, est devenue une jeune femme
émancipée et autonome: elle vit seule en appartement et possède sa propre
voiture. Hors de question pour elle de faire comme ses parents et de suivre un
chemin traditionnel! La vente du bâtiment où loge le Salon Mimi risque de créer
des remous, et pas uniquement pour Mireille… Le maître coiffeur Fernando en
subira aussi les contrecoups!
Mon avis
Je recommande fortement de lire le premier tome avant
celui-ci, car l’histoire se déroule six ans plus tard et il s’agit d’une
continuité et vous risqueriez d’être perdu si vous ne connaissez pas le contexte.
Si le récit se situe loin dans votre mémoire, vous trouverez un résumé au
commencement pour vous remettre dans l’ambiance.
Encore une fois, c’est avec plaisir que j’ai renoué avec la
plume de France Lorrain, qui crée des personnages tellement réalistes que j’ai
l’impression de dire au revoir à un membre de ma famille.
Je donne mon étoile du match à Caroline, ce qui est
surprenant, car je ne l’aimais pas beaucoup dans le premier tome, mais mon avis
sur elle à changer avec le temps. Même sa mère la traite davantage en adulte
maintenant qu’elle possède son propre appartement. J’ai adoré son évolution,
qui est quand même étonnante pour une jeune femme des années 1970, alors qu’on
commençait à s’émanciper.
Mireille arrive en seconde position en sachant qu’elle ne
vit pas une situation facile et je me suis attachée à elle. Bien que l’histoire
contienne plusieurs personnages, le récit tourne principalement autour d’elle
et de sa famille.
Quant à Fernando, mon avis n’a pas du tout changé. J'apprécie
qu’il soit dans l'entourage de Mireille, car il ajoute du piment, mais est-ce
qu’il reçoit ce qu’il mérite? Je vous laisse le découvrir. Je vous assure, qu'il
vous marquera et que vous n'oublierez pas d'aussitôt.
Extraits
T’es belle dans ta robe bleue, maman. On dirait presque une
princesse. C’est pour voir ton docteur que t’a mis tes vêtements chics?
Pas juste pour ça, ma puce.
C’est important d’être bien mise. On ne sait jamais qui on peut rencontrer.
(P.12)
Si à ce moment-là, le couple
avait encore espoir que ce ne soit pas trop grave, maintenant qu’il se trouvait
à l’hôpital, il se sentait plus vulnérable. Il faut dire que depuis la mort de
leur précieuse Estelle, ni Mireille ni Louis n’appréciaient le milieu médical,
qui avait été pour eux synonyme de tourment. Lorsque nécessaire, ils se
rendaient chez le docteur à contrecœur, même si leur était fort sympathique.
(p.40)
« Il me lâche peut-être plus
vite que je pensais, mais j’ai une tête dure en maudit. C’est pas vrai que je
vais laisser la maladie gagner! » (p.59)







