vendredi 5 décembre 2025

Girl Aboard d’Elle Kennedy

 

Publié chez Hugo Romance le 27 octobre 2025

432 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Lorsque Abbey Bly, dix-neuf ans, a l'opportunité d'étudier à Londres pendant un an, c'est l'occasion rêvée de s'affranchir enfin de l'emprise de son père, rock star à la retraite, qu'elle adore mais qui se montre autoritaire. Elle est prête à être libre, à se découvrir elle-même - mais avant tout, à rencontrer les filles avec lesquelles elle est en colocation. Jusqu'à ce qu'elle découvre, en arrivant, que ses colocataires ne sont en fait que des garçons.

Des garçons charmants, drôles et terriblement attirants. Mais hors de portée, la règle interdisant de fraterniser entre colocataires. Abbey ne s'est jamais considérée comme une briseuse de règles. Mais bientôt, elle ment à son père à propos de sa situation et tombe amoureuse non pas d'un mais de deux hommes qu'elle ne peut pas avoir : son colocataire rugbyman et un musicien maussade qui a une petite amie.

De plus, ses recherches pour la fac l'entraînent dans un scandale caché d'une famille de l'aristocratie, l'entourant de secrets de tous les côtés. Pour qu'Abbey puisse espérer trouver l'amour, des réponses ou un avenir à Londres, elle devra décider quelles règles - et quels coeurs - valent la peine d'être brisés....

Mon avis

C’est le premier roman que je lis de cette auteure.  En sachant qu’une de ses séries va être bientôt adaptée chez Prime, j’étais curieuse de découvrir sa plume. Ce n’est pas ce roman qui va devenir une série, mais le résumé a capté mon attention. Je n’ai jamais eu l’opportunité d’explorer Londres, alors j’étais contente que ce livre m’en ait légèrement accordé la chance. Abbey reste principalement dans l’appartement qu’elle partage avec trois colocataires et à la bibliothèque pour effectuer son travail de session à l’université, mais elle visite parfois quelques endroits qui font rêver.

Je donne mon étoile du match à la protagoniste puisque j’ai apprécié son évolution. Après être demeurée toute sa vie sous la protection de son père célèbre, elle décide d’aller étudier de l’autre côté de l’océan pour devenir indépendante. J’ai moins apprécié le triangle amoureux que l’on retrouve trop souvent en romance, mais l’auteure a bien tourné l’histoire pour la rendre intéressante. Un indice, j’ai réussi à deviner qui elle allait choisir (ou pas) et je n’ai pas ressenti de déception.

Dans les personnages masculins, je vote pour Jack. Je crois que j’ai eu un faible pour son côté protecteur qui risque d’en faire rêver plus d’une lectrice. Je l’ai parfois trouvé froid, mais c’est le protagoniste auquel je me suis davantage attachée. 

L’amour a une place importante dans le roman, mais vous allez aussi rencontrer les amitiés qu’elle développe avec ses colocataires la famille puisque son père revient à quelques reprises et son projet de recherche est la ligne directrice. Est-ce qu’elle va le terminer? Je vous laisse le découvrir.

Extraits

Chaque matin, quand elle ouvre les yeux, elle se désole que le monde tienne encore debout. Je suis un des rares êtres humains sur cette planète qu’elle ne méprise pas totalement, et ça me touche beaucoup. (p.12)

Toute ma vie, j’ai été entourée de gens qui me faisaient croire qu’ils étaient mes amis, dans le seul but de le voir de plus près. Je ne savais jamais à qui je pouvais faire confiance. J’étais toujours déçue. (p.17)

Bref, j’entre pour jeter un œil à l’intérieur et on me dit que je ne peux pas monter sur scène parce que John Mayer est là. Il joue à la guitare pour un shooting vidéo ou je ne sais quoi. Mais quand Rusty va la lui arracher des mains pour le faire déguerpir, il se trouve que ce n’est pas Mayer. (p.50)

Je n’ai jamais compris cet engouement culturel pour les rock stars, cette vénération obsessionnelle. Les groupies qui passent la nuit dans des voitures lors de leurs pèlerinage à travers le pays, les adolescentes qui s’agglutinent devant des hôtels, les heures à attendre sous la pluie, hystériques et désespérées pour un autographe. (p.69)

Ça fait plus de deux mois que j’habite ici. Je m’y sens vraiment bien, mais il serait temps que j’arrête d’alimenter des scénarios débiles d’obsession non partagée. Je dois enfin affronter l’amère réalité. (p.166)


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