Publié chez Hugo Romance le 27 octobre 2025
432 pages
Lu en format papier
4e de couverture
Lorsque Abbey Bly, dix-neuf ans, a l'opportunité d'étudier à
Londres pendant un an, c'est l'occasion rêvée de s'affranchir enfin de
l'emprise de son père, rock star à la retraite, qu'elle adore mais qui se
montre autoritaire. Elle est prête à être libre, à se découvrir elle-même -
mais avant tout, à rencontrer les filles avec lesquelles elle est en
colocation. Jusqu'à ce qu'elle découvre, en arrivant, que ses colocataires ne
sont en fait que des garçons.
Des garçons charmants, drôles et terriblement attirants.
Mais hors de portée, la règle interdisant de fraterniser entre colocataires.
Abbey ne s'est jamais considérée comme une briseuse de règles. Mais bientôt,
elle ment à son père à propos de sa situation et tombe amoureuse non pas d'un
mais de deux hommes qu'elle ne peut pas avoir : son colocataire rugbyman
et un musicien maussade qui a une petite amie.
De plus, ses recherches pour la fac l'entraînent dans un
scandale caché d'une famille de l'aristocratie, l'entourant de secrets de tous
les côtés. Pour qu'Abbey puisse espérer trouver l'amour, des réponses ou un
avenir à Londres, elle devra décider quelles règles - et quels
coeurs - valent la peine d'être brisés....
Mon avis
C’est le premier roman que je lis de cette auteure. En sachant qu’une de ses séries va être
bientôt adaptée chez Prime, j’étais curieuse de découvrir sa plume. Ce n’est
pas ce roman qui va devenir une série, mais le résumé a capté mon attention. Je
n’ai jamais eu l’opportunité d’explorer Londres, alors j’étais contente que ce
livre m’en ait légèrement accordé la chance. Abbey reste principalement dans
l’appartement qu’elle partage avec trois colocataires et à la bibliothèque pour
effectuer son travail de session à l’université, mais elle visite parfois
quelques endroits qui font rêver.
Je donne mon étoile du match à la protagoniste puisque j’ai
apprécié son évolution. Après être demeurée toute sa vie sous la protection de
son père célèbre, elle décide d’aller étudier de l’autre côté de l’océan pour
devenir indépendante. J’ai moins apprécié le triangle amoureux que l’on
retrouve trop souvent en romance, mais l’auteure a bien tourné l’histoire pour
la rendre intéressante. Un indice, j’ai réussi à deviner qui elle allait
choisir (ou pas) et je n’ai pas ressenti de déception.
Dans les personnages masculins, je vote pour Jack. Je crois
que j’ai eu un faible pour son côté protecteur qui risque d’en faire rêver plus
d’une lectrice. Je l’ai parfois trouvé froid, mais c’est le protagoniste auquel
je me suis davantage attachée.
L’amour a une place importante dans le roman, mais vous
allez aussi rencontrer les amitiés qu’elle développe avec ses colocataires la
famille puisque son père revient à quelques reprises et son projet de recherche
est la ligne directrice. Est-ce qu’elle va le terminer? Je vous laisse le
découvrir.
Extraits
Chaque matin, quand elle ouvre les yeux, elle se désole que
le monde tienne encore debout. Je suis un des rares êtres humains sur cette
planète qu’elle ne méprise pas totalement, et ça me touche beaucoup. (p.12)
Toute ma vie, j’ai été entourée de gens qui me faisaient
croire qu’ils étaient mes amis, dans le seul but de le voir de plus près. Je ne
savais jamais à qui je pouvais faire confiance. J’étais toujours déçue. (p.17)
Bref, j’entre pour jeter un œil à l’intérieur et on me dit
que je ne peux pas monter sur scène parce que John Mayer est là. Il joue à la
guitare pour un shooting vidéo ou je ne sais quoi. Mais quand Rusty va la lui
arracher des mains pour le faire déguerpir, il se trouve que ce n’est pas
Mayer. (p.50)
Je n’ai jamais compris cet engouement culturel pour les rock
stars, cette vénération obsessionnelle. Les groupies qui passent la nuit dans
des voitures lors de leurs pèlerinage à travers le pays, les adolescentes qui s’agglutinent
devant des hôtels, les heures à attendre sous la pluie, hystériques et désespérées
pour un autographe. (p.69)
Ça fait plus de deux mois que j’habite ici. Je m’y sens
vraiment bien, mais il serait temps que j’arrête d’alimenter des scénarios
débiles d’obsession non partagée. Je dois enfin affronter l’amère réalité.
(p.166)

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