Publié chez Saint Jean le 17 septembre 2025
400 pages
Lu en format papier
4e de couverture
1969. Lorsque Mireille ouvre son salon de coiffure, au village de Grande-Baie,
elle coule des jours heureux avec son mari, Louis, et leurs quatre enfants.
Toutefois, la coiffeuse doit bien admettre que les choses ne se passent pas
comme elle l’aurait espéré pour son commerce, loin de là. Tout ça à cause de
son ancienne collègue, Léontine, qui lui cause bien des soucis!
L’embauche de Fernando, au salon Mimi, fera toute la
différence. Charmant, exubérant, talentueux et flamboyant, le maître-coiffeur
saura attirer les clientes et capter l’attention d’une certaine villageoise….
De son côté, Louis, commis à la quincaillerie, est aux prises avec un employeur
au comportement souvent discutable et il a du mal à demeurer un témoin
silencieux. Avec force et résilience, Louis et Mireille affrontent les
tempêtes, unis par un amour solide, même après avoir vécu un horrible drame...
Mon avis
J’ai découvert cette auteure grâce à sa dernière
trilogie : Le garage Rose. J’ai éprouvé un coup de foudre pour sa plume et
j’avais bien hâte de lire cette nouvelle série qui se déroule dans un salon de
coiffure. Cependant, si vous pensiez que c’était un roman avec des clients qui
racontent des ragots à Mirelle, vous risquez d’être un peu déçu.
C’est surtout centré sur la vie de Mirelle, sa famille et
son entourage. Comme Louis brille par sa discrétion, je donne mon étoile du
match à Mirelle. Elle est une très bonne amie. Quoi que Solange la remise à sa
place à plus d’une reprise pendant leur enfance. D’ailleurs, j’espère la voir
plus souvent dans le prochain tome. Je pense que c’est le personnage qui s’est
davantage démarqué après Mireille.
Je vais vous faire une confession : je n’ai pas aimé
Fernando. Enfin, au commencement je le trouvais sympathique surtout lorsqu’il
parlait en espagnol, mais je me suis rapidement détachée. Disons qu’il est un
causeur d'ennui et je crains que cela ne soit que le début. Le pire est à
venir.
Caroline m’a énervée à quelques reprises lorsqu’elle bavardait
contre sa mère, mais je me disais qu’à dix-huit ans, c’est normal de vouloir
prendre son indépendance. La majorité était à vingt-et-un à l’époque, mais ça
demeure compréhensible. Je me suis attachée à elle et j’espère que les
événements vont bien tourner pour elle.
Si vous aimez les romans historiques qui parlent de famille,
d’amitié et des embûches que les Québécois devaient vivent il y a maintenant 60
ans, je vous le recommande chaudement.
Extraits
Arrête de dire des niaiseries. Rodolphe, c’est un garçon. Il
est capable de traire les vaches, de réparer la clôture et, en plus, c’est pas
gravé s’il manque des journées d’école. Toi, il faut que t’apprennes à tenir
une maison, à coudre, à tricoter, enfin toutes ces affaires-là pour pouvoir te
marier, un jour. (p.23)
L’ennui et la lassitude l’envahissaient chaque fois qu’il
retournait chez lui. Il méritait une vie plus grandiose..C’était d’ailleurs
l’une des raisons pour lesquelles Fernando s’éloignait de la maison de plus en
plus tôt chaque matin. (p.156)
Si Mireille avait souvent de la difficulté à ne pas sourire
devant les jeux de mots et les répliques de son fil cadet cette fois, elle
n’entendait pas à rire. (p.329)

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