samedi 25 octobre 2025

Salon Mimi – Tome 1 1969 de France Lorrain


 

Publié chez Saint Jean le 17 septembre 2025

400 pages

Lu en format papier

4e de couverture
1969. Lorsque Mireille ouvre son salon de coiffure, au village de Grande-Baie, elle coule des jours heureux avec son mari, Louis, et leurs quatre enfants. Toutefois, la coiffeuse doit bien admettre que les choses ne se passent pas comme elle l’aurait espéré pour son commerce, loin de là. Tout ça à cause de son ancienne collègue, Léontine, qui lui cause bien des soucis!

L’embauche de Fernando, au salon Mimi, fera toute la différence. Charmant, exubérant, talentueux et flamboyant, le maître-coiffeur saura attirer les clientes et capter l’attention d’une certaine villageoise…. De son côté, Louis, commis à la quincaillerie, est aux prises avec un employeur au comportement souvent discutable et il a du mal à demeurer un témoin silencieux. Avec force et résilience, Louis et Mireille affrontent les tempêtes, unis par un amour solide, même après avoir vécu un horrible drame...

Mon avis

J’ai découvert cette auteure grâce à sa dernière trilogie : Le garage Rose. J’ai éprouvé un coup de foudre pour sa plume et j’avais bien hâte de lire cette nouvelle série qui se déroule dans un salon de coiffure. Cependant, si vous pensiez que c’était un roman avec des clients qui racontent des ragots à Mirelle, vous risquez d’être un peu déçu.

C’est surtout centré sur la vie de Mirelle, sa famille et son entourage. Comme Louis brille par sa discrétion, je donne mon étoile du match à Mirelle. Elle est une très bonne amie. Quoi que Solange la remise à sa place à plus d’une reprise pendant leur enfance. D’ailleurs, j’espère la voir plus souvent dans le prochain tome. Je pense que c’est le personnage qui s’est davantage démarqué après Mireille.

Je vais vous faire une confession : je n’ai pas aimé Fernando. Enfin, au commencement je le trouvais sympathique surtout lorsqu’il parlait en espagnol, mais je me suis rapidement détachée. Disons qu’il est un causeur d'ennui et je crains que cela ne soit que le début. Le pire est à venir.

Caroline m’a énervée à quelques reprises lorsqu’elle bavardait contre sa mère, mais je me disais qu’à dix-huit ans, c’est normal de vouloir prendre son indépendance. La majorité était à vingt-et-un à l’époque, mais ça demeure compréhensible. Je me suis attachée à elle et j’espère que les événements vont bien tourner pour elle.

Si vous aimez les romans historiques qui parlent de famille, d’amitié et des embûches que les Québécois devaient vivent il y a maintenant 60 ans, je vous le recommande chaudement.

Extraits

Arrête de dire des niaiseries. Rodolphe, c’est un garçon. Il est capable de traire les vaches, de réparer la clôture et, en plus, c’est pas gravé s’il manque des journées d’école. Toi, il faut que t’apprennes à tenir une maison, à coudre, à tricoter, enfin toutes ces affaires-là pour pouvoir te marier, un jour. (p.23)

L’ennui et la lassitude l’envahissaient chaque fois qu’il retournait chez lui. Il méritait une vie plus grandiose..C’était d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles Fernando s’éloignait de la maison de plus en plus tôt chaque matin. (p.156)

Si Mireille avait souvent de la difficulté à ne pas sourire devant les jeux de mots et les répliques de son fil cadet cette fois, elle n’entendait pas à rire. (p.329)

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