mercredi 29 octobre 2025

Bulletin spécial – La vie est trop courte pour se priver de Geneviève Cloutier

 

Publié chez les éditions De Mortagne le 8 octobre 2025

288 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Je suis une femme indépendante. Nul besoin d’un homme pour me tenir la main pendant que mes parents proclament leur amour devant moi… et la moitié du bottin de l’UDA. Mais quand Gisèle a l’idée brillante d’engager un « professionnel » pour m’accompagner, l’offre de Vincenzo de jouer les remplaçants devient soudainement beaucoup plus alléchante.

D’ailleurs, pourquoi me priver de l’entendre me susurrer Isabella avec son petit accent ? Ah oui, parce que nos filles sont en mission sabotage. Non, mais c’est qui, les parents ? Cela dit, entre l’arrivée du chum grec d’Alice, le DivaCup Gate au mariage, une fraude financière dans la business de « nouveau papa », et la fin (cette fois, pour vrai) de ma relation avec Louis… est-ce que j’ai vraiment le temps pour les jeux de séduction à l’italienne ? Assolutamente !.

Mon avis

J’ai eu un véritable coup de foudre pour Vincent. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai des béguins facilement pour des Européens, mais je croise les doigts pour rencontrer un Italien comme lui dans la réalité. J’avoue qu’il est très protecteur envers sa fille qui est presque adulte et que cela peut causer des problèmes dans un couple, mais c’est le seul défaut que j’ai réussi à lui trouver.

J’accorde quand même mon étoile du match à Isabelle qui, malgré ses imperfections, s’accepte comme elle est et ne craint pas d’aller jusqu'au bout de ses désirs. J’apprécie son rapport avec Alice, surtout lors du DivaCup Gate. Ça fait longtemps que je n’ai pas ri autant. C’est le meilleur mariage auquel j’ai assisté jusqu’à présent.

J’ai adoré observer l’investigation dans l’entreprise du nouveau beau-père d’Isabelle. Avec la relation mère-fille et la romance, c’est ce qui m’a donné le goût de me rendre jusqu’au dernier chapitre. Sans que cela soit un roman policier, j’avais hâte de découvrir la finale de l’enquête.

L’auteure fait partie de ma liste d’auteurs à suivre depuis un week-end sur deux et c’est encore le cas. Cette trilogie va avoir une place spéciale dans ma bibliothèque.

Extraits

Laurent, il y a des histoires qui défient le temps. La nôtre en fait partie. Même si nous avons essayé de mettre de la distance entre nous, nos cœurs, eux, sont toujours restés soudés. Tout scénario de grande passion amoureuse qui se respecte comporte des bouleversements et des épreuves, sinon. Qui resterait jusqu’à la fin? (p.30)

Tu vas me jurer de profiter de ta soirée avec Vincenzo et, pour les prochaines heures, d’effacer de ta mémoire toute trace du trou de cul qui ne te mérite pas. Si tu le fais pas, tu pourrais être accusée d’un crime écologique. (p.34)

Alice! La grondé-je. Son histoire a fait le tour de l’actualité. Je l’ai même couverte! Ton cousin est juste mieux informé que toi, il ne passe pas ses journées sur Tik Tok. (p.43)

Isabelle, dans Dirty Dancing penses-tu que Johnny était le bon gars pour Bébé, selon ses parents? Non! Mais on était tous ben contents qu’elle aille le rejoindre dans sa chambre pour danser tout nus! Laisse Ali avoir son Johnny, même si à la fin du film ils se quittent. (p.57)

J’ai quarante-deux ans, et si je veux embrasser un homme charmant qui réussit à me faire oublier toute la marde qui m’est tombée sur la tête ces deux dernières semaines, ben je peux t’assurer que je vais le faire pis que c’est pas de tes maudites affaires. Parce que non, Alice, la terre tourne pas autour de toi. (p.73)

J’ai l’impression d’être dans un épisode de Grey’s Anatomy avec docteur McStreamy. (p.174)

 Mon entrevue avec l'auteure

 Ma chronique du premier tome 

samedi 25 octobre 2025

Aller simple pour Noël d’Audrée Archambault

 

Publié chez les éditions Fides le 15 octobre 2035

304 pages

Lu en format papier

4e de couverture


À quarante-huit heures de Noël, Crystal, célèbre mannequin considérée « taille plus » doit s’envoler de Montréal pour le défilé le plus important de sa carrière. En mode incognito à l’aéroport, l’égérie secrète du grand couturier Sir Charles traîne toute sa vie dans ses valises et… sa solitude. Heureusement, son chum-de-rêve l’attend à Paris, dans leur futur appartement, où elle pourra ENFIN vivre le réveillon-parfait qu’elle espère depuis tant d’années. Comme dans un scénario digne d’une bonne comédie romantique, rien ne se passe comme prévu. Une tempête de neige paralyse le Québec et Crystal est coincée à l’aéroport pour une durée indéterminée…

Sa carrière en jeu et son réveillon compromis, la mannequin n’a d’autre choix que de patienter dans le terminal. Entre un précieux bagage dérobé, Mariah Carey qui hurle en boucle dans les haut-parleurs et les pannes d’électricité, on dirait que la magie de Noël est elle aussi à l’arrêt sur le tarmac. Mais en situation de crise, tout devient plus authentique. Loin du strass et des paillettes, Crystal se surprend même à échanger des sourires sincères et des confidences avec un employé-cute. Et si finalement cette expérience se transformait en tout ce dont elle a toujours rêvé : un aller simple pour Noël?

Mon avis

Je tenais à donner une seconde chance à l’auteure après avoir lu son premier roman de Noël. Les anglicismes et les mentions en anglais m’avaient poussé à déposer le livre à quelques reprises et ce fut aussi le cas avec celui-ci. Toutefois, j’ai noté une légère amélioration. Je trouvais que les dialogues avaient maturé même s’ils ressemblent trop à la langue parlée.

J’ai bien aimé Crystal (ou Christine) qui m’a bien fait rire en essayant de passer inaperçue à l’aéroport. D’ailleurs, c’est rare que je lise un roman de plus de 300 pages qui se déroule au même endroit, mais on rencontre de drôles de personnages.

Les annonces de Mamadou m’énervaient au commencement, surtout celles en lien avec le bingo, mais l'attitude de Crystal à la suite de ses publicités m’apportait un sourire aux lèvres. Je n'éprouvais aucune difficulté à l’imaginer avec un mégaphone en mentionnant le nom complet du second aéroport de Montréal.

Même si on exagère puisque l’histoire se déroule pendant le temps des Fêtes, on vit l’ambiance de cette période ainsi que les réactions des passagers que l’on peut retrouver si on voyage en décembre. Je tiens à vous avertir que vous risquez d’avoir All I want for Christmas de Mariah Carey en tête tout au long de votre lecture. Là-dessus, je suis d’accord avec Crystal, je n'arrive plus à écouter cette chanson depuis quelques années. Elle me déprime plus que d’autres choses. J’ai préféré de loin la scène où la protagoniste et une adolescente chantent Fuck You pour se défouler.

Mon entrevue avec l'auteure

Salon Mimi – Tome 1 1969 de France Lorrain


 

Publié chez Saint Jean le 17 septembre 2025

400 pages

Lu en format papier

4e de couverture
1969. Lorsque Mireille ouvre son salon de coiffure, au village de Grande-Baie, elle coule des jours heureux avec son mari, Louis, et leurs quatre enfants. Toutefois, la coiffeuse doit bien admettre que les choses ne se passent pas comme elle l’aurait espéré pour son commerce, loin de là. Tout ça à cause de son ancienne collègue, Léontine, qui lui cause bien des soucis!

L’embauche de Fernando, au salon Mimi, fera toute la différence. Charmant, exubérant, talentueux et flamboyant, le maître-coiffeur saura attirer les clientes et capter l’attention d’une certaine villageoise…. De son côté, Louis, commis à la quincaillerie, est aux prises avec un employeur au comportement souvent discutable et il a du mal à demeurer un témoin silencieux. Avec force et résilience, Louis et Mireille affrontent les tempêtes, unis par un amour solide, même après avoir vécu un horrible drame...

Mon avis

J’ai découvert cette auteure grâce à sa dernière trilogie : Le garage Rose. J’ai éprouvé un coup de foudre pour sa plume et j’avais bien hâte de lire cette nouvelle série qui se déroule dans un salon de coiffure. Cependant, si vous pensiez que c’était un roman avec des clients qui racontent des ragots à Mirelle, vous risquez d’être un peu déçu.

C’est surtout centré sur la vie de Mirelle, sa famille et son entourage. Comme Louis brille par sa discrétion, je donne mon étoile du match à Mirelle. Elle est une très bonne amie. Quoi que Solange la remise à sa place à plus d’une reprise pendant leur enfance. D’ailleurs, j’espère la voir plus souvent dans le prochain tome. Je pense que c’est le personnage qui s’est davantage démarqué après Mireille.

Je vais vous faire une confession : je n’ai pas aimé Fernando. Enfin, au commencement je le trouvais sympathique surtout lorsqu’il parlait en espagnol, mais je me suis rapidement détachée. Disons qu’il est un causeur d'ennui et je crains que cela ne soit que le début. Le pire est à venir.

Caroline m’a énervée à quelques reprises lorsqu’elle bavardait contre sa mère, mais je me disais qu’à dix-huit ans, c’est normal de vouloir prendre son indépendance. La majorité était à vingt-et-un à l’époque, mais ça demeure compréhensible. Je me suis attachée à elle et j’espère que les événements vont bien tourner pour elle.

Si vous aimez les romans historiques qui parlent de famille, d’amitié et des embûches que les Québécois devaient vivent il y a maintenant 60 ans, je vous le recommande chaudement.

Extraits

Arrête de dire des niaiseries. Rodolphe, c’est un garçon. Il est capable de traire les vaches, de réparer la clôture et, en plus, c’est pas gravé s’il manque des journées d’école. Toi, il faut que t’apprennes à tenir une maison, à coudre, à tricoter, enfin toutes ces affaires-là pour pouvoir te marier, un jour. (p.23)

L’ennui et la lassitude l’envahissaient chaque fois qu’il retournait chez lui. Il méritait une vie plus grandiose..C’était d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles Fernando s’éloignait de la maison de plus en plus tôt chaque matin. (p.156)

Si Mireille avait souvent de la difficulté à ne pas sourire devant les jeux de mots et les répliques de son fil cadet cette fois, elle n’entendait pas à rire. (p.329)

Romance (et autres saveurs) de noël de Josyane Bissonnette

 


Publié chez les éditeurs Réunis le 21 octobre 2025

384 pages

Lu en format numérique

4e de couverture

Evelyne, mère célibataire fraîchement séparée, traverse une période éprouvante à l’approche de Noël : c’est le premier qu’elle vivra seule avec sa fille Marguerite. Décidée à entretenir la magie pour son enfant, la jeune femme loue un chalet dans les Laurentides. Toutes deux y découvriront alors un livre de recettes bien mystérieux...

Alexis, jeune chef copropriétaire d’un restaurant, passe des moments difficiles, lui aussi. Sur un coup de tête, il décide de louer un chalet sur la rive nord afin de prendre du recul. Les destinées d’Evelyne et d’Alexis se croisent alors. Le charme de Noël sera-t-il assez fort pour guérir leurs blessures et donner une nouvelle chance au bonheur ?

Mon avis

Je le dis chaque année, la période des Fêtes me déprime plus que d’autres choses, probablement à force de faire un bilan semblable d’une année à l’autre. Pour cette raison, je me suis reconnue un peu en Evelyne, qui même si elle adore Noël, elle s’est questionnée sur la prochaine année pendant son séjour dans les Laurentides.

Je me suis aussi identifiée en celui à qui je donne mon étoile du match : Alexis. Il réalise qu’il souhaite une vie plus calme et se prépare lentement aux changements. Sa décision à propos d’un événement marquant de son passé m’a surprise, mais on voit qu’il a évolué et c’est ce que j’apprécie le plus dans un roman.

La fille d’Evelyne, Marguerite, arrive très près en seconde position. Elle est très intelligente et je crois qu’elle joue un rôle important dans la relation entre les deux protagonistes. C’est elle qui pousse sa mère à cuisiner les recettes du livre qu’elles ont trouvé au chalet et qui a lié Evelyne et Alexis.

Que vous aimiez la période des fêtes ou pas, j’espère que les protagonistes vous toucheront autant que moi. L’écriture de Josyane Bissonnette va droit au cœur et c’est difficile de déposer le bouquin (ou fermer sa tablette) avant de se rendre à la fin. Je tiens à vous avertir de ne pas lire cette œuvre le ventre vide, même si je venais de déjeuner, chaque passage me donnait faim.

 Mon entrevue avec l'auteure 


vendredi 17 octobre 2025

Away with you by Belinda Mary

 

Published by H&J Publishing on September, 30th, 2025

342 pages

I read the e-book

Back Cover

She’s grieving. He’s heartbroken. Neither expected a second chance.

Katie Winslow has kept to herself since her mother’s death, trading social outings for solitude and science. She’s not looking for love, or anything remotely close to it.

Nathan Jackson crashes back into her life.

Once her high school classmate, now a world-famous Formula 1 driver with a broken heart and a family mess on his hands, Nathan has to survive one week at his brother’s lavish destination wedding in St. Lucia. His solution? Fake a relationship. His fake girlfriend? Katie.

One villa. One bed. Seven days of sun, secrets, and stolen glances that feel dangerously real.

But between disapproving relatives, a jealous ex, and scars from the past, pretending gets complicated, and falling in love was never part of the plan.

Can two people who’ve lost everything learn to trust again, before they lose each other?

My review

First, I would like to thank the author for the ARC. If you are following me for a while, you probably guess that I love second chances stories. It’s one of my favorite tropes. I am less fan of the fake dating, but in Kate/Nathan case, I thought it was cute. The story is label for young adult and I recommend it for that age. There is no much spice in the story and it’s probably the type of book I would love to read when I was 14. I also enjoyed it as a 40 years old woman. Sometime, it’s great to escape from real life and this novel did a great job about that.

I don’t like science at all, but I could relate to Kate on some point. I have been hurt so many time that I also cut myself from the world and concentrate on what I had to do except it was books instead of science. I could understand why she had trouble to open up to Nathan at the beginning and why she thought he was still in love with his ex-girlfriend.

I loved Nathan. You don’t have to be a F1 fan to like him. It’s be honest, it’s not even the central point of the story. Yes, the traveling is causing problems between the main protagonist, but that’s it. I think, it’s more there to show how Nathan’s family is and I am not a big fan. I’m surprise that Nathan is a nice guy after I meet them.

I am not a huge fan of his ex-girlfriend wither. I am glad she is in the story because it’s added intrigue and change the story to be more fun. I was wondering how Nathan and Kate were going to act and it helped me to get thought the end of the book.


Fille-Mère d’Ingrid Falaise


Publié chez Libre Expression le 29 septembre 2025

208 pages

Lu en format papier

Mon avis

J’avais été bouleversée par le Monstre écrit par la même auteure et je m’attendais à être autant touchée par cette œuvre. Pour avoir discuté avec mes tantes, le thème des filles-mères que l'on ne peut pas ignorer.

Même si je n’ai pas d’enfants, j’en ai dans mon entourage et Anna a un âge identique que plusieurs membres de ma famille, alors certains aspects de son histoire m’ont fait réfléchir.

Le récit se déroule sur plusieurs décennies. Il commence avec la protagoniste à l’âge de 14 ans et on décrit les épreuves qu’elle a vécues avec la naissance d’un enfant qu’elle devra mettre en adoption sans son consentement. 

Les relations avec ses parents sont en montagnes russes et elle devra prendre de différentes décisions qui changeront son parcours à tout jamais. On la suit à travers ses problèmes de santé, les autres événements qui amélioreront ou pas sa vie.

Si vous aimez les récits bouleversants, que vous avez traversé une situation semblable, que vous souhaitiez vous inspirer de femmes fortes, je vous le recommande. Certains passages occasionnent des inconforts, mais beaucoup moins que le premier roman de l’auteure. La plume est poignante, mais pas au point de vous pousser à reposer le livre pour reprendre son souffle.

Extraits

Les infirmières se sont approchées. Elles parlent entre elles alors que je m’épuise de peine. Comme si je n’existais pas. Elles ont l’habitude, nous sommes des dizaines à enfanter ici, en secret, dans cet établissement, loin de la honte. (p.10)

Dans son jeune temps, papa a rêvé d’être musicien, mais c’était mal vu à l’époque. Il se contente de trouver refuge dans les nouveaux hits qui font leur arrivée dans la métropole. Il a toujours vingt ans dans son cœur de rêveur. (p.18)

Je me souviens d’avoir pleuré un après-midi à réclamer ses bras, pour ensuite me couper du monde en me perdant dans la contemplation des nuages. Elle ne m’avait pas entendu, débordée par la paperasse et les tâches quotidienne dans le bureau au fond du couloir. (p.31)

Et moi, moi, je me suis perdue en même temps que tu t’es envolé, mon bébé. Je sais qu’un jour je devrai tenter de me réparer et cesser de fuir ma réalité. (p.152)

The Paradise Problem de Christina Lauren

 

Publié chez Hugo Roman le 22 septembre 2025

428 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Anna Green pensait épouser Liam Weston pour accéder aux logements universitaires subventionnés d'UCLA. Elle croyait aussi avoir signé les papiers du divorce avant que leurs chemins ne bifurquent, diplômes en poche. Trois ans plus tard, Anna vit tant bien que mal de son art tandis que West, qui est l'un des quatre héritiers du conglomérat Weston Foods, ne pourra percevoir le moindre centime de son héritage de cent millions de dollars qu'à la condition que son mariage dure au minimum cinq ans.

Sa famille faisant de plus en plus pression pour rencontrer sa mystérieuse épouse, Liam n'a d'autre choix que de se tourner vers l'unique personne qu'il redoute de présenter à ses parents richissimes et imbus d'eux-mêmes : son ex-femme au franc-parler souvent problématique, dont il n'a en réalité jamais divorcé. Alors que Liam et Anna jouent au couple enamouré, ce n'est plus tant la capacité d'Anna à jouer son rôle qui inquiète ce dernier, mais plutôt l'influence toxique que pourrait avoir ce monde de privilèges sur quelqu'un d'aussi pur que son épouse, étonnamment équilibrée et loyale. Le prix à payer de toute cette mascarade sera-t-il, pour Liam, à la hauteur du risque de perdre un amour véritable né d'un mensonge ?

Mon avis

Normalement, j’essaie de m'éloigner des histoires avec des millionnaires, car je les trouve trop irréalistes. Toutefois, je tenais à donner une seconde chance à cette auteure (ou aux auteures, elles sont deux derrière ce nom.) Je ne le regrette pas, j’ai davantage aimé cet ouvrage que The true love experiment. J'ai même noté plusieurs points positifs avec ce bouquin.

Mon étoile du match va à Anna. J’ai apprécié son côté terre à terre et que même si elle est entourée de gens riches, elle reste elle-même. L’histoire de mensonge m’a un peu déçue, mais le fake dating est souvent utilisé en romance. J’admire qu’elle ait quitté ses études en médecine quand elle a réalisé que cela ne lui convenait pas et j’espère avoir un courage semblable un jour. Je sais que cela en exige beaucoup pour écouter sa voix intérieure et faire face aux conséquences de ses choix.

Je vous rassure, Liam mérite la deuxième position. Je trouvais cela drôle qu’Anna n’ait presque pas de souvenir de lui, alors qu’ils ont cohabité pendant quelques années. Sa demande sortait un peu de nulle part, mais cela à ajouter du sens à l’histoire et j’ai pu me reconnaître dans sa relation avec ses parents. Il a voulu s’affranchir et j’admire cela chez les personnages.

Le nombre de pages peut faire peur, mais je n’avais pas l’impression de parcourir une brique. J’ai embarqué dans le récit et je n’ai pas vu le temps passé et je l’ai terminé en trois jours. Je vous le recommande chaudement, si vous appréciez la romance contemporaine.

Extraits

Je n’avais pas pensé à cette journée depuis une éternité, mais j’imagine qu’il est logique que les souvenirs ressurgissent maintenant. J’ai l’impression que ce baiser appartient à une autre époque. (p.10)

Entre mes cinq nuits ici, mes trois services à l’heure du déjeuner, au Café d’Amir, les quelques chiens que je promène à l’occasion se présente et les dons de plasma quand je suis vraiment aux abois, j’arrive à payer mon loyer. Je couvre la plus grosse partie de la mutuelle et des frais médicaux de mon père. C’est l’essentiel. Allez, on respire. (p.16)

Juste les histoires ennuyeuses d’une dynastie familiale

Rien de ce qui contient le mot dynastie ne serait être ennuyeux. (p.84)

Est-ce pour cela que j’ai fini par choisir l’art? Pour son indulgence? Mon cerveau n’est pas câblé pour la médecine, d’accord, mais ai-je été attirée par l’art parce que ses frontières sont floues et subjectives? Parce que ceci..cette aventure..ne tolérera aucun faux pas. (p.90)

Je n’ai pas été si proche des larmes depuis mes vingt ans, quand mon univers s’est effondré autour de moi. Je m’étais juré de ne plus jam


mercredi 15 octobre 2025

Ma nuit avec Dracula de Sylvie Payette


 

Publié chez A Éditeur le 26 août 2025

304 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Une ville de lumières, un spectacle envoûtant… et des ténèbres qui guettent. Léonie quitte le Québec pour réaliser son rêve à Las Vegas, mais la réalité s’avère bien plus déroutante que prévu. Entre les volutes sucrées de la pâtisserie où elle travaille avec le charmant Gregory et les nombreuses auditions, des morts étranges forcent Léonie à mener une enquête.

Elle la conduira au mystérieux hôtel-casino Le Gothika. Mais dans ce monde où le jour et la nuit se confondent, les ombres s’étirent… Arthus DeKein, séduisant et énigmatique, l’attire irrésistiblement, alors qu’elle ne peut nier ce qu’elle ressent pour son ami Gregory.

Mon avis

La 4e de couverture a attiré mon attention dès que j’ai lu le titre puisque j’ai toujours affectionné les récits de vampires même si j’ai lu plus que mon quota avec la période Twilight. Je me suis dit que le mois d’octobre serait le meilleur moment pour découvrir ces nouveaux personnages.

J’ai bien aimé le commencement, Léonie essayait de devenir indépendante en allant dans une ville qu’elle connaissait peu pour réaliser son rêve. D’ailleurs, on énonce le Cirque du Soleil, je me suis sentie à la maison même si l’histoire se déroule à Las Vegas. C’est par la suite que j’ai un peu décroché, je mentionnerais seulement qu'Arthus DeKein m’a déçu. Ce n’est pas exactement le genre de personnage auquel je m’attendais. J’apprécie son côté énigmatique, mais nous restons loin du type Dracula.

J’éprouve de la difficulté à choisir entre Gregory ou Joe pour donner mon étoile du match. Joe aide Léonie dès son arrivée dans la ville et Gregory semble s’intéresser à la protagoniste pour les bonnes raisons même s’il est plus présent au commencement du roman.

Le livre fait partie de la collection pour les jeunes adultes et c’est le public cible. Je crois que j’aurais apprécié l’œuvre davantage il y a quinze ans.

Extraits

Mes parents s’inquiétaient pour moi. Ils ne pouvaient pas m’imaginer vivre seule dans une ville reconnue pour ses excès. J’ai insisté sur le fait que l’appartement se trouvait dans un petit complexe fréquenté par des artistes, comme moi. (p.10)

Tout était faux dans cette pâtisserie, mais tout avait été choisi pour nous faire vivre une expérience unique. (p.37)

Alors, je t’ai retrouvée sur les réseaux sociaux, j’ai regardé tes photos, suivi tes auditions, entendu ta voix merveilleuse et, je suis tombé amoureux de toi, totalement, indubitablement, pour l’éternité. (p.186)

 

Garde rapprochée- Tome 1 Sauver Anna de Marie Paquet


 

Publié chez les éditions de Mortagne le 1er octobre 2025

256 pages

Lu la version papier

4e de couverture

En acceptant une mission d’infiltration en Colombie, Anna était loin de se douter que celle-ci changerait sa vie… de façon dramatique.. Marquée plus profondément qu’elle ne veut bien le laisser paraître par la tragédie dont elle s’est sortie in extremis, elle tente de s’en remettre en se concentrant sur Titanium, l’agence de sécurité privée qu’elle a fondée avec ses plus précieux amis. Mais les fantômes de son passé reviennent la tourmenter..

Elle aura plus que jamais besoin de sa garde rapprochée, sa famille de cœur, et surtout de la force et du soutien indéfectible de Gabriel. Toujours là, toujours solide, toujours avenant. Peut-être est-il le seul à pouvoir percer sa carapace et la sauver de ses démons.. Et si Anna était incapable de se laisser aimer ?

Mon avis

J’avoue que les premiers chapitres ne sont pas évidents à lire et je recommande le livre à un public de 16 ans et plus. Vous devez vous en douter que la mission d’infiltration ne se déroule pas comme prévu. Anna doit traverser des épreuves que je ne souhaiterais pas à personne.

Bien que je n’aie jamais vécu la même chose, j’ai pu m’identifier lorsqu’elle éprouvait de la difficulté à s’ouvrir aux autres et qu'ils prennent soin d'elle. L’histoire d’Anna sort de l’ordinaire, mais les lecteurs pourront se reconnaître dans ses réactions. J’admire sa force, quoique certaines personnes pourraient la trouver froide.

Je donne quand même mon étoile du match à Gabriel. Le récit est raconté du point de vue d’Anna, mais il prend une place importante dans son quotidien. Au début, ils ne sont qu'amis et collègues, je vous laisse découvrir si cela se développe. Il aurait pu renoncer à elle surtout lorsqu’elle tenait ses distances, mais il demeure à ses côtés et cela ajoute de la luminosité à un bouquin qui aurait pu sombrer dans la morosité.

C’est un mélange de romance et d’intrigue. Cela faisait un moment que je n’avais pas feuilleté un roman d’action et ça m’a fait du bien de sortir de mes lectures habituelles. Comme d’habitude, j’ai adoré la plume de l’auteure et si vous ne la connaissez pas encore, c’est l'occasion ou jamais.

Extraits

Bien sûr que je connais. Mais bien que j’aie étudié ces substances, je ne croyais pas un jour en expérimenter une. À ce stade-ci, mes années d’entraînement et mes compétences d’agent de terrain chevronné ne me servent plus à rien. (p.21)

Tu n’es jamais complètement avec moi. Tu ne me laisses pas entrer, répond-il en tapotant gentiment mon cœur de son index. Tu ne me crois pas quand je te dis que tu es belle. Nous sommes dans une relation confortable, sécurisante, et qui ne te sort surtout pas de ta sœur de confort. Mais moi, ce n’est pas ce que je veux, Anna. Ce n’est pas suffisant. (p.45)

Nous l’entendons chanter Eye of the tiger en s’éloignant dans le corridor. (p.170)

Mon entrée dans ma tanière m’arrache un soupir de soulagement. Au moment de me glisser sous les draps, je me félicite de ma décision. C’est si simple d’être dans mon cocon, si confortable pour le corps, les sentiments et la vulnérabilité. Le confort ultime en tout point. (p.185)

Juste au moment où j’avais l’impression qu’elle reprenait enfin le contrôle d’elle-même, elle m’a échappé. Elle avait fait un si grand pas pour se livrer, l’autre matin dans son appartement! J’étais dévasté, mais en même temps, si fier d’elle. (p.189)

J’avais déjà lu un article sur des trucs pour gérer l’anxiété ou on proposait de construire un « oasis de paix » dans sa chambre. J’ai donc mis une playlist de musique de fille, allumé des chandelles, mangé un wrap au Nutella et boudé le port du soutien-gorge pour la journée, mais vraisemblablement, ça n’a pas suffi. (p.201)

 

jeudi 9 octobre 2025

Onyx Storm de Rebecca Yarros


 

Publié chez Hugo Roman le 1er septembre 2025

621 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Violet Sorrengail a passé près d'un an et demi à l'Académie de la Guerre de Basgiath. Ccependant, l'heure des leçons est révolue, de même que celle des incertitudes. Car la bataille s'est engagée pour de bon et avec des ennemis qui se rapprochent, hors des murs et parmi leurs rangs, impossible de savoir à qui se fier. À présent, Violet doit franchir les protections affaiblies d'Aretia pour chercher des alliés prêts à soutenir la Navarre dans les territoires méconnus.

Cette quête va éprouver son esprit, sa chance et sa force. Violet devra aussi préserver à tout prix ceux qu'elle aime : ses dragons, sa famille, son foyer... et lui. Même si cela suppose de garder un secret si immense qu'il pourrait tout détruire. Ils ont besoin d'une armée, ils ont besoin de pouvoirs, ils ont besoin de magie. Et ils ont besoin d'une chose que seule Violet est capable de trouver : la vérité. Mais une tempête approche et tous ne survivront pas à sa colère. « Un dragon détermine son dernier vol, et celui de son cavalier. » . Codex du dragonnier, article 1, section 2.

Mon avis

Je recommande fortement de lire les deux autres tomes et de s'intéresser à la fantaisie avant de vous lancer dans cet ouvrage, car les trois livres contiennent plus de 600 pages et je pense que c’est un bon début d’aimer les dragons pour apprécier l’histoire.

Au commencement, je croyais que j'allais retrouver une version d’Harry Potter, mais avec des jeunes qui tentent de chevaucher des dragons au lieu de balai. Dans Fourth Wing, on sentait l’ambiance d’école, mais c’est loin d’être le cas ici. Je dirais que ça ressemble davantage à quand le trio avait quitté Poudlard pour aller chercher les horcruxes dans le dernier tome.  Violet et quelques personnes de confiance se préparent pour une guerre et devront affronter de nombreux défis.

C’est pour un public adulte, car il contient quelques scènes intimes qui risquent de ne pas convenir aux jeunes adolescents et certains chapitres sont assez sombres. On peut voir qu’une bataille a lieu et cela ne se termine pas nécessairement bien. J’ai trouvé certains passages difficiles à lire pour cette raison.

Je donne mon étoile du match à Violet qui malgré les défis, elle se relève et écoute son intuition. On peut se perdre à tenter de la suivre, mais c’est ce qui fait son charme. J’admire sa force et son évolution depuis le premier tome.

Xaden arrive en deuxième position. Il ne l’a pas eu facile lui non plus surtout le lien avec son pouvoir. Cela a provoqué quelques problèmes dans sa relation avec Violet et cela à ajouter un peu de piquant au roman.

Extraits

La douleur n’est pas une compétition, je lui assure. Il y en a toujours assez pour tout le monde. (p.32)

Punaise! Je n’ai jamais réalisé à quel point j’aimais être seul jusqu’à ce que je n’aie plus un instant de solitude. (p.40)

Moi? C’est vous qui agissez sur la base d’impressions et sans aucune preuve. Ma décision de faire confiance est fondée uniquement sur des faits avérés. (p.44)

mardi 7 octobre 2025

Regretting you de Colleen Hoover

 

Publié chez Hugo Romance le 16 janvier 2023

484 pages

Lu en version papier

4e de couverture

Morgan est devenue mère encore adolescente. Cette naissance imprévue a déterminé sa vie : un mariage plus rapide qu'elle ne l'avait envisagé avec le père de Clara, sa petite fille, et une vie de femme au foyer. Maintenant que Clara a presque dix-sept ans, l'âge qu'elle avait lorsqu'elle est tombée enceinte, Morgan s'interroge sur ses choix. Son mari, sa soeur, Jenny et même Clara la trouvent un peu effacée.

Prévisible.. Clara est à l'aube de sa vie amoureuse et d'adulte. Elle voudrait devenir actrice et est très attirée par Miller, séduisant et mystérieux... Ses rêves, comme ses confidences, elle les réserve à sa tante Jenny, plutôt qu'à sa mère dont elle se sent très différente.. Mais tout va exploser lorsque son père est victime d'un accident. La tragédie anéantit la mère et la fille, mais va également bousculer leurs convictions et leur relation.. Comment faire face à la cruelle réalité ? Sans doute en l'affrontant à deux et en s'appuyant sur l'amour qu'elles se portent, malgré toutes leurs différences..

Mon avis

Comme le film arrive à la fin octobre, je tenais à lire le roman pour me faire une idée. J’avais fait la même expérience avec Jamais plus et j’avais préféré le livre au film. Dans ce cas-ci, j’avais l’impression de voir une différente version de Gilmore Girls, mais un peu plus sombre et la mère et la fille ne sont pas nécessairement de meilleures amies, ce qui rend l’histoir plus crédible.

Bien que je sois plus près de l’âge de Morgan, je donne mon étoile du match à Clara. Je ne sais pas si c’est parce que l’auteure décrit bien les réactions lorsqu’on tombe amoureuse pour la première fois, mais c’est le personnage qui m’a le plus marqué. Miller arrive en second rang et pas seulement parce qu’il a des airs de mauvais garçon sans vraiment l’être. Dès que Clara souhaite obtenir son soutien, il la rejoint et c’est ce que je recherche comme relation.

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, c’est la relation mère-fille qui demeure le centre du roman et elle est racontée des deux points de vue. J’ai trouvé cela rafraîchissant que cela ne soit pas seulement à propos des relations amoureuses.

Extraits

C’est mon anniversaire et je suis entourée des gens qui comptent dans ma vie, mais pour je ne sais quelle raison, je me sens plus seule que jamais. (p.67)

Je suis comme toi. Je ne crois pas avoir un film préféré. J’ai tendance à plus considérer le talent que l’intrigue. (p.148)

Je ne veux pas être le Jason de ton téléphone, pas plus que ta fausse sœur au cinéma. Rappelle-moi le jour où je pourrai juste être Clara. (p.154)

On sait que sa vie est de la merde quand on se met à laver des biberons tout en priant pour voir venir la fin du monde. (p.173)

C’est triste à dire, mais je me sens mieux au Starbucks que dans ma propre maison. (p.189)

Après une tragédie, on a l’impression d’avoir dégringolé d’une falaise, mais à mesure qu’on digère la situation, on se rend compte qu’on est plutôt sur d’éternelles montagnes russes. On touche le fond puis on remonte et redescend encore longtemps. (p.233)

Ça me déçoit un peu. Parfois, j’ai l’impression que c’est plus facile d’être adulte qu’ado, parce qu’on sait déjà ce qui vous attend. On est plus mûr au plan émotionnel, on gère mieux les crises. Mais en voyant les efforts que fournit Jonah en ce moment pour se donner l’air normal, les efforts de ma mère pour assumer sa vie, j’ai l’impression que les adultes ne mènent pas mieux leur vie que nous. (p.282)

 


mercredi 1 octobre 2025

Copeaux de Coco de Patricia Paquin


 

Publié chez Libre Expression le 10 septembre 2025

192 pages

Lu en version papier

4e de couverture

Avec humour et amour, sans détours ni tabous, Patricia nous sert un cocktail de souvenirs marquants, d'anecdotes croustillantes et de tranches de vie inédites, brassés avec un soupçon de candeur, un zeste de folie et beaucoup d'humanité.

Dans ce livre, Patricia Paquin relate son enfance au sein d'un clan familial atypique. Des personnages hauts en couleur qui savaient métamorphoser la banalité du quotidien – on n'a qu'à penser au salon familial, tout droit sorti de Polynésie ! –, qui vivaient chaque jour comme s'ils étaient sur scène et qui ont donné le ton à la vie que Patricia s'est bâtie avec ses enfants et son mari.

Mon avis

Je n’ai pas grandi avec Chambres en Ville, mais l’auteure fait partie de mon univers télévisuel depuis plusieurs années et j’étais curieuse de la connaître davantage. Vous savez combien j’adore les biographies et être inspirée par le vécu des autres.

Bien que nos enfances diffèrent, j’ai apprécié son parcours et j’ai ri à quelques reprises, ce qui m’a fait du bien. Vous allez trouver quelques chapitres tristes vers la fin, mais c’est spécialement les passages humoristiques dont je vais me souvenir.

Je crois qu’en racontant son histoire familiale, plusieurs lecteurs pourront se reconnaître. D’ailleurs, l’histoire de son premier enfant m'a touché et je ne savais pas que je l’apercevais régulièrement à la télévision dans Stat.

Extraits

Tu sais que les gens, c’est jamais juste ce qu’on voit en surface. Et moi, j’aime les gens qui creusent un peu. Qui ne jugent pas trop vite. Qui osent se mettre en action, même quand ça brasse partout en dedans. Ceux qui font ce qu’ils veulent, comme ils le veulent, quand ils le veulent. (p.15)

Bouddha disait : « Ce que vous pensez, vous le devenez. Ce que vous ressentez, vous l’attirez. Ce que vous imaginez, vous le créez. » Ma mère, elle, dirait : « Ce que vous forgez vous permet de mieux respirer! » (p.22)

Ma deuxième pub a été réalisée pour le ministère de l’Environnement, en 1972. Elle visait à sensibiliser les Québécois pour les amener à changer leurs mauvaises pratiques. Je me souviens qu’elle se terminait par la phrase suivante : « Revenons sur cette, il en est encore temps. » C’était il y a plus de cinquante ans, il faut croire que le message ne passe pas vite..(p.27)

Bulletin spécial – La vie est trop courte pour se priver de Geneviève Cloutier

  Publié chez les éditions De Mortagne le 8 octobre 2025 288 pages Lu en format papier 4 e de couverture Je suis une femme indépend...