Publié chez les
éditions De Mortagne le 21 février 2024
360 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
1887. Des années
plus tôt, Junior Morgan a quitté le ranch familial, mû par un besoin viscéral
d'explorer sa passion pour le rodéo. Désormais adulte, il est en voie de
devenir champion des Ecuries Davis. Mais une malencontreuse blessure le force à
abandonner subitement le circuit pour rentrer chez lui. Il découvre alors que
June, la petite peste exaspérante de son enfance, est devenue une magnifique
jeune femme. Le choc qu'il éprouve en développant pour elle des sentiments
inattendus est puissant. Toutefois, il n'est rien en comparaison de la
souffrance qui l'afflige en la voyant au bras de son meilleur ami. Même si tout
lui indique qu'il est arrivé trop tard, son coeur, lui, refuse de capituler..
Après nous avoir offert la romance historique
d'exception, la série Les Winchester, Audrée Mc Nicoll récidive cette fois en
nous transportant à l'époque western. Au milieu des montagnes et des plaines du
Montana, elle nous fera vivre une kyrielle d'aventures et de rebondissements,
accompagnée de bouffées de chaleur. Fidèle à elle-même, elle nous fait aimer,
découvrir ou redécouvrir la romance historique… telle qu'elle l'apprécie..
Mon avis
Je recommande de débuter
par les deux premiers tomes de la trilogie avant celui-ci pour bien comprendre
l’univers dans lequel Junior et June ont évolué. Ce tome-ci contient de
nouveaux protagonistes, mais Tennessee et son mari apparaissent à quelques
reprises. Je dirais aussi que de lire les romans précédents va vous éviter
d’être divulgâché.
Je trouve que
l’histoire de Junior et June est moins sombre, mais les eaux ne dorment pas. Si
vous connaissez l’écriture de l’auteure, vous devez vous en douter que vous
allez ressentir des montagnes russes. Il y a eu des hauts et des bas à un point
que je n’arrivais pas à déposer le livre. Préparez-vous à plusieurs heures de
lecture d’affilée, si vous le commencez.
Je donne mon
étoile du match à June. Elle est entêtée, mais elle sait ce qu’elle veut même
si elle doit vivre des épreuves pour le réaliser. J’ai bien aimé Junior par
moment, mais je trouvais que le rodéo prenait trop de place dans sa vie à un
point que rien d’autre ne comptait. C’est pour cela que j’ai une préférence
pour la protagoniste féminine. Toutefois, j’ai appris à donner une deuxième
chance à Junior et il le mérite bien.
J’ai un peu moins
apprécié sa sœur et Tristan, son meilleur ami. Ils ont été très utiles à
l’histoire, mais les deux sont des personnages que j’aime détester. Je vous
mentionnerais seulement qu’ils ont participé à la relation des deux
protagonistes.
Extraits
Il pesta
intérieurement en fermant les poings à s’en faire blanchir les jointures.
Toutes les habituées du circuit étaient au courant de cette règle non
écrite : jamais, au grand jamais elles ne devaient souhaiter « bonne
chance » aux participants avant une compétition. (p.32)
Vingt et un ans,
c’était trop jeune pour renoncer. Trop jeune pour se retirer. Qu’adviendrait-il
de lui ? Élever du bétail ne figurait pas parmi ses ambitions. Rester
assis, à regarder les autres travailler le temps que sa jambe veuille bien
collaborer de nouveau, encore moins. (p.56)
Depuis quelques
semaines, elle peinait à lui résister. Sa volonté de demeurer vertueuse
s’effritait de jour en jour.. Oh et puis, à quoi bon se mentir : elle en
mourait d’envie. L’envie irrépressible de dépasser le stade des baisers, de
poser sa bouche ailleurs sur son corps, de goûter sa peau pour découvrir
l’effet que ce contact provoquerait sur elle, sur lui, tout cela la démangeait.
(p.75)
C’est ce qui
m’inquiète le plus. Toute rationalité lui fait défaut avec toi dans les
parages..Et pourtant, elle a refusé te suivre..Je ne m’explique pas pourquoi.
Tu lui as dit que tu l’aimais, et elle est tout de même restée sur sa
position ? (p.213)
J’avais besoin de
passer un peu de temps loin du ranch de mes parents pour réfléchir à mon
avenir. J’envisage de me poser, mais pour cela, je dois trouver ma voie hors du
circuit et en dehors de celle déjà toute tracée par mon père. (p.228)
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