Publié chez les
éditions De Mortagne le 17 janvier 2023
366 pages
4e
de couverture
Angleterre, 1758
– Après un séjour de six mois à Paris, Alexander Winchester prend le chemin de
retour vers chez lui, à Badminton House. En route, il est attaqué et perd
conscience. C’est dans les bras de Cassidy Hill, une mystérieuse gipsy, qu’il
retrouve ses esprits… mais pas sa mémoire.
Malgré son
amnésie, Alexander est indéniablement attiré par les charmes de cette femme
énigmatique. Il sera prêt à tout pour la libérer des griffes de l’homme le plus
puissant de Maidstone qui la tient sous son joug… même à aller à l’encontre des
conventions, s’il le faut.
Mon avis
J’avais déjà lu
le livre en version autoédité, alors je ne vous cacherais pas que je
connaissais le dénouement de cette magnifique trilogie. Je la recommande si
vous aimez la romance historique et même si l’histoire n’est pas votre tasse de
thé, certains éléments de ce roman pourraient vous intéresser.
Je suis
consciente que l’amnésie est surutilisée dans ce genre littéraire, mais je
trouve que l’auteure a réussi à tourner l’histoire d’une façon originale. Si
vous craignez les clichés, je doute que cela soit cette partie qui vous
décourage à poursuivre votre lecture.
Les chapitres ne
manquent pas d’action et les personnages sortent de l'ordinaire. Je n’ai pas parcouru
tant de livres dont la protagoniste est une gipsy qui glisse quelques mots en
espagnol dans ses conversations. C’est d’ailleurs, un point que j’ai bien aimé
de ce tome-ci.
Au commencement,
Alexander est du type mauvais garçon du 18e siècle, je me questionne
si ses frères s’attendaient à ce qu’il se marie un jour. Je pense surtout qu’il
souhaitait une vie en dehors de ce qu’il avait connu, mais qu’il ne savait pas
quelle voie prendre. C’est un aspect que je peux me reconnaître bien qu’on soit
3 siècles plus tard. Il n’a pas toujours pris les bonnes décisions, mais il demeure
attachant.
Quant à Cassidy,
elle est différente des femmes qu’il aurait pu rencontrer à cette époque et
elle n’a pas sa langue dans sa poche. Heureusement pour elle,car plusieurs
hommes lui tournent autour et elle risque sa vie à plus d’une reprise. C’est un
côté de sa personnalité que j’ai bien apprécié. J'ai noté un passage où elle
utilise la danse pour séduire Alexander. J'ai remarqué que cette tactique se
retrouve dans dans des romans
historiques, mais cela me fait sourire chaque fois.
Je donne aussi
des points aux antagonistes (dans ma tête, il y en a deux) qui ont causé des
turbulences dans la relation entre Alexander et Cassidy. L’écrivaine a réussi à
me surprendre, spécialement lors de ma première lecture. Leurs ennemis m’ont
captivé jusqu’au dernier chapitre. Je vous laisse deviner si cela se termine
bien pour eux. Je donne une étoile à l’auteure pour son sens de l’humour, j’ai
vraiment ri lorsque Alexander tente de se rappeler de son prénom.
Extraits
Alors, Alphonse,
dites-moi. Comment comptez-vous sortir mes hommes de ce pétrin ?
Alphonse ?
Bien quoi ?
Il faut bien tenter quelque chose si vous voulez trouver votre prénom un jour.
N’est-ce pas, Angus ? (p.122)
Je ne vous
permets point de la juger, capitaine Darcy. Mon épouse se sacrifierait sans
hésitation pour protéger ceux qu’elle chérit. Cette femme est la plus belle
chose qui vive sur cette terre, et je suis l’heureux élu avec qui elle a choisi
de partager sa vie. Elle n’a point peur de formuler ses propres opinions.
Certes bouscule-t-elle les convenances, mais sachez que jamais je n’ai été
aussi comblé que le jour où elle a accepté de m’épouser. (p.229)
Peu importe ce
que Cassidy était sur le point de lui confier, il avait bien l’intention de la
revendiquer, de la courtiser et de la présenter à sa famille comme sa future
épouse. Même si cette décision risquait de chambouler son arbre généalogique,
il était bien résolu à l’assumer. (p. 256)
La danse peut
s’avérer très sensuelle et éveiller en vous des sensations…
…qui deviendront de plus en plus difficiles à contrôler, grogna Alexander. (p.292)
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