Illustratrices: Manuella
Côté et Solène Debies
Publié chez
Boomerang en novembre 2022
384 pages
4e
de couverture
Après une pause
bien méritée, je reviens en force avec un caractère encore plus aiguisé, des
parenthèses encore plus éclatées, mais surtout, une confiance à tout casser.
C’est fini le temps où moi, Maya Filion, je m’excusais d’exister. À partir de
maintenant, c’est moi qui ai le contrôle : pas mon anxiété.
Es-tu prêt(e) ?
Parce que moi OUI !
On prend une
bonne inspiration : AAAAFUUUUU !!! Et on saute !
Mon avis
Je n’arrive pas à
croire qu’il s’agit déjà du tome 7, il me semble que je commençais le premier il
n’y a pas si longtemps. Je vous rassure, j’adore autant Maya, je la trouve
encore plus attachante avec ses déboires et son humour hors du commun. Déjà le
titre dit tout, Maya devra prendre une décision difficile et sortira de sa zone
de confort dans ce roman. Bien qu’elle ne vive pas une période facile, elle a pris
son courage à deux mains et elle a décidé de s’écouter. C’est drôle parce que
j’avais l’impression qu’elle m’envoyait un message. Je prends tellement de
temps à me décider quand je dois prendre des décisions importantes, j’avais
l’impression que c’était un signe pour bien commencer 2023.
Cette fois-ci, je
donne mon étoile du match à la protagoniste. D’habitude, j’essaie de donner une chance à un personnage secondaire,
mais je fais une exception, car elle m’a étonné avec son évolution. Le
secondaire deux est presque terminé, mais c’est le temps des Fêtes qui joue un
rôle déterminant. J’ai bien aimé de choisir cette période pour le lire. C’est
le meilleur moment pour le lire, mais je suggère de lire le premier tome pour
le rien manqué. Certaines séries peuvent se lire séparément, ce n’est pas le
cas avec celle-ci. Pour celles qui se demandaient où elle en était avec son
anxiété, je vous invite à le lire pour obtenir la réponse. J’ai trouvé sa réaction
très mature pour une adolescente. J’aurais aimé avoir ce recul à cet âge.
J’aime beaucoup
que Maya parle de nostalgie, car il y a plusieurs références que les plus vieux
(incluant moi) peuvent s’y reconnaître. Que cela soit les mentions du roi lion
ou Mamamia, je crois que même les parents vont apprécier cette série. Sans
faire de leçon, la protagoniste est un bon exemple pour les adolescentes.
Je donne aussi une
étoile à Manuella Côté qui fait les illustrations dans le livre. J’ai craqué
pour l’émoji Maya-Yoda. Le plus drôle est à chaque temps des Fêtes, je regarde
Star Wars, c’est devenu une tradition depuis quelques années. Je vous cacherais
que les parenthèses dans le roman sont souvent mes moments favoris. C’est là
qu’on découvre qui est la véritable Maya.
Extraits
Je me disais que
c’était sûrement moins pénible de vivre des petites tornades d’anxiété de temps
en temps que de devoir convoquer une réunion de famille pour essayer
d’expliquer ce qye he vus à mon père et à ma mère. (p.24)
C’est l’après qui
était moins sympathique : je ne suis pas tellement habituée de me faire
dévisager dans les corridors comme ça. Je suis plus du genre face dans mes
bouquins et fille qui étudie à la bibliothèque qu’ « influenceuse ». (p.41)
Je pense que la
plupart des gens qui sont un tantinet anxieux socialement aiment retrouver leur
« zone de confort ». Ça nous permet de reprendre nos esprits, de
respirer un peu mieux et de nous sentir en sécurité. (p.108)
- - Non,
mais je suis pas mal certaine de savoir de qui tu voulais me parler, par
exemple, dis-je en imitant sa façon de parler, un peu à la Sid dans L’ère de
glace. (p.323)
J’ai besoin de
redevenir cette Maya-là. Celle qui sourit à la simple idée de respirer de l’air
frais. Celle qui fait des jeux de mots poches et se trouve hilarante, parce
qu’un rien la fait rigoler. La fille intense qui s’assume, celle qui est la
première à rire d’elle-même et qui n’a pas besoin de se prouver au monde
entier. La p’tite Maya pour qui les livres sont les meilleurs amis, justement
parce que les personnages ne peuvent pas te juger. (p.348)
Je dois apprendre
à m’aimer pour qui je suis vraiment plutôt que de toujours chercher à changer
pour «fitter», plaire ou être populaire. (p.351)
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