Publié chez Boomerang le 29 juin 2021
355 pages
4e de couverture
C'est les vacances !!! « J’ai chaud, j’ai la tête
qui tourne et je sens la fameuse petite boule se former dans ma poitrine. Aaaah
!!! Pas encore ! Je sais que c’est ridicule, que c’est juste un party et que ce
n’est pas la fin du monde, mais mon anxiété s’en fout, elle, de ce que je
pense. Elle m’écrase tranquillement, sournoisement, juste assez pour que je
sois obligée de m’asseoir sur un banc pour reprendre mon souffle. Pourquoi
est-ce que je dois toujours suivre l’horaire de tout le monde sauf le mien ? Quand
est-ce que je vais avoir le droit de faire ce que je veux ?
Mon avis
Je remercie la maison d’édition pour le service
presse et sa confiance. J’ai toujours aimé les romanes jeunesse sous forme de
journal, ça me rappelle l’époque où j’en écrivais un plus régulièrement.
J’étais déjà tombée sous le charme de Maya pendant ma lecture du tome 1. Je
crois que c’est une série qui vaut la peine d’être découverte lorsqu’on est une
adolescente. Le personnage principal à 13 ans et malgré ma différence d’âge, je
me suis reconnue sur certains aspects. Chaque fois que je termine une lecture
d’un roman dans ce genre, je me demande si la vie change tant que cela quand on
devient adulte. Les examens sont remplacés par des factures et des
réunions à n’en finissent plus, mais je trouve que les relations restent les
mêmes. Être amoureux, ce n’est pas plus simple à 13 ans qu’à 35 ans, c’est juste
plus facile de gérer les hormones et même là cela dépend des circonstances.
Dans ce tome-ci, Maya parle plus de son anxiété et
c’est le point que j’ai le plus connecté. La discussion avec ses parents n’est
pas évidente et j’ai vécu plus que mon quota de conversation à un sens. Bien
que je comprenais les arguments de ses parents, j’ai eu tendance à être d'accrd
avec Maya concernant ses vacances d’été. C’est pour cette raison que je tenais
à le lire avant la rentrée scolaire. Je crois que c’est une belle lecture de
vacances.
J’appréciais Anthony lors du tome 4. D’ailleurs,
j’avais hâte de voir la suite de leur relation qui n’était pas évidente au
début. Comme dans toutes les romances, on remarque un manque de communication
d’un côté comme de l’autre, ce qui provoque des situations plutôt cocasses.
Comme quoi, il n’est jamais trop tôt pour apprendre. Certains moments comme celui
de la Saint-Jean vont rappeler de bons souvenirs aux adultes qui le liront.
J’avoue que l’écriture s’adresse surtout à un
public entre 10 et 15 ans, Certaines expressions qui m’ont fait vieillir d’un
seul coup et j’ai noté que ce tome-ci contenait plus de franglais que les
autres. Toutefois, cela allait avec le déroulement de l’histoire. D’ailleurs,
j’aurais souhaité en savoir plus sur le professeur d’anglais. C’est le genre
d’enseignante que j’aurais apprécié avoir au secondaire.
On voit que Maya grandit et qu’elle se pose de plus
en plus de questions sur sa relation amoureuse. C’est un tome qui va vous
inciter à vous procurer le prochain pour obtenir des réponses. J’ai l’impression
que je me suis fait avoir et que je vais lire les 10 ou 12 romans. Cela
m’arrive fréquemment avec les mangas. On s’attache aux personnages et c’est
impossible de décrocher avant la fin. On est rendus au 5e livre
et Maya n’a pas encore commencé son secondaire 2. Reste à voir si cela va
ressembler à Léa Olivier et que ses aventures vont se poursuivre jusqu’au
Cégep. Si vous aimez Léa, je vous recommande aussi Miss Parfaite, vous n’allez
pas être déçus.
Extraits
Quand je suis avec elle, j’ai l’impression de retrouver la vraie
Maya. Celle que j’ai toujours été, mais que je n’ose pas être dans la
vie : la fille qui adore l’école, qui est super réservée, qui préfère
nettement un livre à une tonne d’amies, qui voudrait être invisible plutôt que
trop remarquée. La seule différence, c’est que moi, je joue un rôle à longueur
de journée pour plaire aux autres, alors qu’elle ose s’assumer comme elle est.
(p.208)
Je regarde le sol parce que j’ai envie de fondre. De honte.
Parce qu’encore une fois, j’ai l’air de la fille trop occupée pour écouter ses
amis. Pourquoi est-ce que je fais toujours ça à ceux que j’aime? Les repousser,
faire en sorte qu’ils se sentent « trop présents », leur dire de me laisser
tranquille. (p.333)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire