lundi 29 décembre 2025

Rules for Second chances by Maggie North


Published on June 24. 2024

352 pages

I read the paperback version

Back Cover

Liz Lewis has tried everything to be what people want. But she’s always been labeled different from everyone else in the boisterous world of wilderness expeditions―that is, if anyone notices her at all. Her marriage to popular adventure guide Tobin Renner-Lewis is a sinkhole of toxic positivity where she’s the only one saying no. In a mountain resort town built around excitement, introverted Liz gets…spreadsheets.

When she gets mistaken for a server at her own thirtieth birthday party and her last line of communication with Tobin finally snaps, Liz vows to stop playing a minor character in her own life. The (incredibly well-researched and scientific) plan? A crash course in confidence…via improv comedy class.

The catch? She’s terrible at it, and the only person willing to practice with her is a certain extroverted wilderness guide who seems dead set on saving their marriage one bonkers improv scenario at a time. But as Liz and Tobin get closer (...again), she’s forced to confront all the reasons they didn’t work the first time, along with her growing suspicion that there might be more to her social awkwardness than anyone realized. Liz has just eight weeks to learn improv’s most important lesson―"yes, and"―or she’ll have to choose between the love she always wanted and the dreams that got away.

My review

I loved the fact that Liz tried to discover herself outside her family and proved she could get a promotion at work. I am an introvert like her, so I could relate to her in the way she acted around people. She let her family pull her down and treat her like she was a child although she is a grown adult and she struggled speaking in public. I think many people can connect to these situations.

I love that Tobin is patient with her and gives her another perspective outside her family. He’s even helping her on her journey while she’s trying to find herself. We don’t know much about him, but he is my type of book boyfriend.

It’s the first novel I read from this author and I was curious to discover if I would like it. I had to choose between this one and the Ripple Effect and the subject of this one talked to me so I couldn’t not buy it. I even wanted to read it before 2026 to start the New Year and think about what touched me in this story and I don’t regret it.

Excerpts  

This time will be different. I tell myself, sliding into my black flats. I’m thirty,ugh;it’s past time I sorted out my socializing phobias. Besides, I’m interesting. I have topics of conversation picked out. How hard can it be to hold a glass of champagne and my something sparkling? (p.2)

This is my birthday, This is my party. This is my life. And I’m playing a supporting role. If I can’t get noticed here, at my own party, what chance do I have anywhere else? How can I expect to win the pitch competition and get that promotion I’ve always been passed over for because nobody promotes dull, unlikeable Liz Lewis?  (p.9)

I can’t be this hurting, lonely, half a person I’ve become. I can’t be the puzzle piece that looks like the right shape for his but has to be pounded into place by force. (p21)

“Leaders are born, not made. Naturally dynamic, supportive, positive. They’re idea machines. The life of the office party. On the golf course Saturdays, networking. They’re not spreadsheet type. Not that there’s any shame in that.” (p.32)

In relationships, self-editing soothes your fear of being judged by people you love, whose rejections hurt more than anyone else’s. The price: silencing your creativity and giving up your chance to be loved for who you truly are. (p.82)

“I’m lonely. Tobe. When I talk and you don’t answer, I feel like I’m the only one there.” (p.120)

Improv and partnership demand the courage to share ideas and the flexibility to let them go. Don’t ignore what is happening in favor the idea you wanted to happen. (p.204)

“I love being by your side, Tobin. But I felt like…sometimes you had to hold my head about water, socially. You couldn’t even go to the bathroom, or I’d sink. And I want to be able to swim on my own.” (p.220)

 

vendredi 26 décembre 2025

La couleur de l’ombre de Maxim Poulin et Frédéric St-Jean


 

Publié chez Luzerne Rousse le 28 octobre 2025

432 pages

Lu en format papier

4e de couverture

La famille de Margot s’est littéralement détruite sous ses yeux. Cette nuit-là, son destin a changé pour toujours. Deux ans plus tard, une série de meurtres affecte l’entourage de Violette, et tout le monde craint que l’épisode de violence qu’a connu la région reprenne. Une question est sur toutes les lèvres : voudrait-on accomplir un nouveau rituel satanique ? La police d’état étant surchargée de travail, elle devra appeler le FBI en renfort.

Affectée à l’enquête, Mary Holmes tentera d’utiliser son passé ésotérique pour élucider les mystères entourant ces meurtres. Margot est soupçonnée d’en savoir plus qu’elle ne le prétend sur ce qui se trame. Mais l’heure tourne et Violette sent que cette fois, elle ne s’en sortira pas....

Mon avis

Je recommande de lire La couleur de l’obscurité dont l’action se déroule avant ce roman-ci pour bien comprendre les personnages et l’ambiance. Il y a  un moment que j’ai lu le premier tome et j’étais un peu perdue au commencement. Cela m’a pris quelques chapitres pour embarquer dans l’histoire et me remettre dans cet univers hors de l’ordinaire.

Si vous avez déjà lu des livres de Maxim Poulin, vous allez remarquer quelques similitudes, surtout en ce qui à attrait au monde magique, mais j’avais oublié cette partie lorsque j’avais débuté ma lecture et je crois que c’est pour cela que j’ai dû patienter avant d’apprécier ce qui se passait.

J’étais contente de retrouver Violette et Anne et, tout au long du roman, j’espérais qu’elles allaient s’en sortir vivantes. Je vous laisse découvrir si c’est le cas, mais j’ai eu une préférence pour la sorcière et l’enquêtrice. J'admets que je me tienne loin de l’occultisme, j’ai un intérêt pour Salem, dont certains personnages visitent et le tarot. Toutefois, Violette est d’un tout autre niveau. Je n’oserais pas créer un coven comme elle, et encore moins risquer l'existence de mes amis. D’ailleurs, tout au long, je me demandais s’il y avait au moins un membre qui resterait vivant rendu au dernier chapitre.

Chaque chapitre commence par une chanson en lien avec les événements et, comme je n’ai pas exactement les mêmes goûts musicaux, cela m’a permis de découvrir de nouveaux groupes et de renouer avec certaines chansons.

Extraits

Chaque fois que mon tour arrivait, je restais muette. Je n’en avais juste pas envie. Je détestais écouter les misérables détails du passé des autres. Je devais penser au positif pou un jour sortir de cet endroit. (p.9)

J’avais besoin de prendre un peu l’air avant de poursuivre. J’allai à la cuisine pour me servir un café noir avant de me diriger vers l’extérieur et profiter de l’air frais de septembre. (p.78)

On était des Spy Kids, nouvelle génération, bien sûr! (p.102)

Mes pensées n’étaient plus les miennes. J’entendais cette voix rauque résonner dans ma tête, comme une radio sur une mauvaise fréquence. (p.108)

On aurait dit le décor du film Décadence, dans la scène où les deux prisonniers étaient enfermés dans la salle de bain. (p.137)

À ma connaissance, elle n’avait pas d’ennemis. Les seules personnes qui allaient chez elle étaient le Coven et ses vieilles clientes qui prenaient rendez-vous pour une sance de spiritisme. (p.160)

Après avoir engouffré chacun notre repas du soir offert en première classe, Anne saisit sa liseuse électronique pour continuer sa lecture du roman de Freida McFadden, La femme de ménage, pendant que je parcourais les nouvelles de CNN sur mon cellulaire. (p.179)

Mon entrevue avec Maxim Poulin

jeudi 25 décembre 2025

Cosy Love & Christmas Crime de Anouk Filippini

 


Publié chez Auzou le 25 septembre 2025

388 pages

Lu en format papier

4e de couverture

100 g de love 80 g de magie de Noël 1 meurtre . Noël à Paris, c'est aussi féerique que la neige qui tourbillonne au-dessus des toits. Surtout que j'ai décroché le job de mes rêves dans les cuisines d'un palace, avec la cheffe pâtissière la plus célèbre du monde ! Hélas, au lieu de travailler sur la bûche, je me retrouve préposée aux croissants...

Entre Sofiane, le ténébreux boulanger, et Léo, le pâtissier sexy qui m'a piqué ma place, c'est chaud... Cerise sur le gâteau : me voilà mêlée à un meurtre, et en première ligne dans la liste des suspects. Dans cette ville vibrante de tous les possibles, j'ai 24 jours pour résoudre l'enquête, sauver le réveillon et... tomber amoureuse ?

Mon avis

Vous connaissez déjà mon avis sur les romans en français qui ont des titres en anglais et pour la première fois, je remercie les années où j’ai discuté avec des Français sur Caramail, car vous allez trouver beaucoup d’argot de France dans l’histoire.

C’est le premier bouquin de l’avent que je feuillette, car je souhaitais tenter l’expérience qui est peu concluante. J’ai l’habitude de terminer un livre en trois jours, disons que je ne suis pas friande d’attendre pour lire seulement un chapitre. De plus, chaque chapitre était scellé, alors certaines pages ont déchiré. Par contre, j’ai aimé que presque chaque jour se clôturait avec un rebondissement, ce qui me poussait à aller jusqu’au bout de l’histoire.

En ayant conscience que je n'aime pas le temps des fêtes, j’étais dans l’ambiance pour consulter un bouquin à propos d’un homicide qui se déroule pendant ce moment. L’auteure nous laisse différents indices au point où je n’ai pas deviné le meurtrier.

Le récit contient un peu de romance, ce qui rend le livre moins sombre que je l'imaginais au commencement. Toutefois, je trouvais que cela manquait de profondeur par instant, mais cela demeure une belle lecture légère pour cette période de l’année. Je vous avoue que j’ai une préférence pour Sofiane qui me semble davantage complexe que Léo. Je vous laisse découvrir si la protagoniste en choisit un des deux.

Extraits

Écoute, Suzanne. Je sais si t’as remarqué, mais les cuisines du Rivoli, ce n’est pas une société égalitaire. (p.38)

Je gare Praline entre la place de l’odéon et la place Saint-Sulpice, et je trouve une brasserie où dévorer un steak-frites. Les prix sont hallucinants, mais bon, je suis dans le quartier des éditeurs et des écrivains, alors probablement que ça vaut le coup. (p.55)

T’es malade? On est sur le Titanic et toi sur un canot de sauvetage. Reste où tu es. Plonge pas dans l’eau glacée. (p.202)


mercredi 24 décembre 2025

Nos promesses à reconstruire de Sandra Verilli

 

Publié chez A Editeur le 28 octobre 2025

384 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Et si l’amour méritait une seconde chance ? Après avoir mené Montréal à la conquête de la coupe Stanley, le gardien de but Andrew O’Connell savoure la gloire, mais son coeur reste barricadé. Trois ans plus tôt, un drame l’a brisé, et depuis, il se refuse à tout engagement. Pour lui, les relations ne doivent être qu’éphémères. Ingrid Lemay, quant à elle, donne sans compter.

Entre son bénévolat à l’hôpital pour enfants et son désir d’aimer pleinement, elle s’épuise dans une relation toxique qui la prive de sa lumière. Le destin les mettra pourtant sur la même route, bousculant leurs certitudes et réveillant des blessures qu’ils croyaient enfouies.

Mon avis

Je recommande fortement de lire les autres tomes de la même série pour bien comprendre l’univers. Même si chaque tome met de l’avant des personnages différents et complexes, les tomes sont en ordre chronologique et vous risquez de divulgâcher si vous souhaitez découvrir la série au complet par la suite.

La romance demeure en premier-plan, mais j’apprécie quand l’auteure ajoute une touche supplémentaire qui me donne envie d’aller jusqu’au bout de l’histoire, même si je me doute déjà de la façon dont cela va se terminer.

Je donne mon étoile du match à Ingrid, même si je ne suis pas d’accord avec sa décision vers la fin du livre. Une partie de moi souhaiterait suivre son exemple, mais je vous laisse découvrir si elle tient à prendre ses distances ou non.

J’aime bien Andrew. Toutefois, j’ai dû attendre vers le milieu du roman arriver à cet avis. Possible que c’est parce qu’il me fait penser à certaines personnes que je connais, mais quand on apprend la raison de ses agissements, cela m’a donné envie de lui pardonner.

Extraits

Alors que l’autobus s’arrêtait à un feu rouge, Ingrid soupira de découragement. Le bonheur, le vrai, celui qu’on décrit dans les livres et qu’on voit dans les films, existait-il réellement? (p.16)

Tout le monde commet des erreurs, murmura-t-elle. Je vais être là pour toi. Je ne te laisserai pas tomber, promis. (p.61)

Sur le chemin du retour, Ingrid était pensive. Cette soirée avait sans contredit été l’une des pires de sa vie. Mickael avait été de ces amours naïfs desquels elle avait tout accepté. Des oui prononcés alors qu’ils auraient dû être des non. Des faibles sourires plutôt que des prises de décisions assumées. (p.78)

Est-ce que j’aurai besoin du laissez-passer A-38? Le questionna Ingrid, pince-sans-rire. (p.128)

Pas que ce soit un reproche, s’empressa d’ajouter Kimberly. Seulement, tu as l’air d’un petit ange et Dieu sait qu’Andrew aime les démones, n’est-ce pas? (p.186)

Ironiquement, la chanson de sa liste de lecture était celle de Gracie Adams intitulée I love you, I’m Sorry. (p.221)

À cette époque, je crois qu’inconsciemment, je m’accrochais à toi, en espérant que, si tu m’aimais, tu effacerais ce que j’avais vécu avec Michael. (p.327)

Mon entrevue avec l'auteure

Ma chronique de Promets-moi le bonheur 


dimanche 21 décembre 2025

Salon Mimi – 1976 de France Lorrain


 

Publié chez Saint Jean le 11 novembre 2025

400 pages

Lu en format

4e de couverture

1976. Toujours propriétaire du Salon Mimi, Mireille voit une mauvaise nouvelle remettre en cause ses rêves professionnels… Résiliente, courageuse, elle puise sa force auprès de sa famille, à laquelle s’est ajouté un nouveau membre ces dernières années. Tout l’amour du monde suffira-t-il à apaiser ses tourments? Malheureusement, au cœur de l’hiver, un drame touchera un proche de la famille Beaulieu….

La nièce de Mimi, Caroline, est devenue une jeune femme émancipée et autonome: elle vit seule en appartement et possède sa propre voiture. Hors de question pour elle de faire comme ses parents et de suivre un chemin traditionnel! La vente du bâtiment où loge le Salon Mimi risque de créer des remous, et pas uniquement pour Mireille… Le maître coiffeur Fernando en subira aussi les contrecoups!

Mon avis

Je recommande fortement de lire le premier tome avant celui-ci, car l’histoire se déroule six ans plus tard et il s’agit d’une continuité et vous risqueriez d’être perdu si vous ne connaissez pas le contexte. Si le récit se situe loin dans votre mémoire, vous trouverez un résumé au commencement pour vous remettre dans l’ambiance.

Encore une fois, c’est avec plaisir que j’ai renoué avec la plume de France Lorrain, qui crée des personnages tellement réalistes que j’ai l’impression de dire au revoir à un membre de ma famille.

Je donne mon étoile du match à Caroline, ce qui est surprenant, car je ne l’aimais pas beaucoup dans le premier tome, mais mon avis sur elle à changer avec le temps. Même sa mère la traite davantage en adulte maintenant qu’elle possède son propre appartement. J’ai adoré son évolution, qui est quand même étonnante pour une jeune femme des années 1970, alors qu’on commençait à s’émanciper.

Mireille arrive en seconde position en sachant qu’elle ne vit pas une situation facile et je me suis attachée à elle. Bien que l’histoire contienne plusieurs personnages, le récit tourne principalement autour d’elle et de sa famille.

Quant à Fernando, mon avis n’a pas du tout changé. J'apprécie qu’il soit dans l'entourage de Mireille, car il ajoute du piment, mais est-ce qu’il reçoit ce qu’il mérite? Je vous laisse le découvrir. Je vous assure, qu'il vous marquera et que vous n'oublierez pas d'aussitôt.

Extraits

T’es belle dans ta robe bleue, maman. On dirait presque une princesse. C’est pour voir ton docteur que t’a mis tes vêtements chics?

Pas juste pour ça, ma puce. C’est important d’être bien mise. On ne sait jamais qui on peut rencontrer. (P.12)

Si à ce moment-là, le couple avait encore espoir que ce ne soit pas trop grave, maintenant qu’il se trouvait à l’hôpital, il se sentait plus vulnérable. Il faut dire que depuis la mort de leur précieuse Estelle, ni Mireille ni Louis n’appréciaient le milieu médical, qui avait été pour eux synonyme de tourment. Lorsque nécessaire, ils se rendaient chez le docteur à contrecœur, même si leur était fort sympathique. (p.40)

« Il me lâche peut-être plus vite que je pensais, mais j’ai une tête dure en maudit. C’est pas vrai que je vais laisser la maladie gagner! »  (p.59)

Ma chronique du premier tome 

Mon entrevue avec l'auteure 

jeudi 18 décembre 2025

Une vie de secrets de Sonia Alain

 

Publié chez les éditeurs Réunis le 19 novembre 2025

384 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Expatriée et installée au Cameroun depuis plusieurs années, Amélia est une idéaliste engagée. Alors qu’elle participe à une manifestation pour la liberté d’expression interdite par les autorités locales, elle est sauvée de justesse par Noah, un militaire séduisant au passé obscur et aux émotions contradictoires.

De l’agitation des rues de Douala aux plages paisibles de Kribi, une idylle naît lentement, se tissant au fil des rencontres et des silences partagés. Secrets, blessures et attirance impossible mettent Amélia à l’épreuve. Saura-t-elle protéger ses convictions et sa sécurité ou succombera-t-elle à un amour aussi dangereux qu’irrésistible ?

Mon avis

Certains personnages des autres romans de l’auteure apparaissent dans ce livre, mais vous n’avez pas besoin de les lire pour bien comprendre l’histoire. Toutefois, vous risquez de remarquer une similitude avec une de ses séries. Je vous laisse découvrir laquelle, mais vous allez noter qu’aucun des deux protagonistes ne s’en sortira indemne.

Noah soit un gentil homme avec un mauvais caractère, il est très intense par moment et je ne souhaite de croiser un individu comme lui dans la réalité. Lorsqu'on apprend à le connaître, on peut lui pardonner. Toutefois, il cause beaucoup de tourments à Amélia.

Pour cette raison, je donne mon étoile du jeu à Amélia, malgré qu’elle soit une des femmes les plus têtues, après son amie Célina, que j’ai rencontrée en fiction. Cette détermination va lui causer des problèmes, mais aussi ajouter du piment au récit.

J’apprécie qu’une partie de l’histoire se déroule à La Nouvelle-Orléans, ce n’est pas un lieu qui revient souvent dans les bouquins que je consulte et cela m’a permis de voyager un peu sans frais.

Ce n’est pas la première ni la dernière fois que je n’arrive presque pas à déposer un livre de cette auteure tant l’action me captivait. Si vous avez déjà lu un de ses romans, vous allez remarquer que son rythme demeure échangé avec les années.

Extraits

À vingt-trois ans, elle était en mesure de faire ses propres choix et de suivre ses convictions les plus profondes. (p.9)

Il aurait dû aboutir à ce constat plus tôt. Mais à sa décharge, occupé à garder ses distances avec elle, il en avait oublié l’essentiel. Une preuve de plus qu’elle lui retournait les esprits. (p.42)

En réalité, elle n’était pas préparée à l’affronter, elle appréhendait ce moment. Noah était distant, dissimulant ses pensées et les émotions qu’il ressentait, et c’était frustrant. (p.47)

Je me suis construit une nouvelle vie au Québec, fait des amis. Je dois aller de l’avant, ne plus être tirée vers le fond. Noah appartient au passé dorénavant, et ça doit rester ainsi. (p.91)

À vrai dire, elle connaissait cette pratique religieuse et préférait s’en tenir à l’écart. Tout comme pour les diseuses de bonne aventure, elle était mal à l’aise avec tout ce qui se rapprochait de près ou de loin au surnaturel. (p.155)

Je peux comprendre ton silence à ton retour de captivité..Mais après..Tu m’as ignorée et volontairement abandonnée.

Ce n’était pas à toi de prendre cette décision, le coupa-t-elle. J’étais en droit de connaître la vérité. J’aurais pu t’épauler, mais tu ne m’en as même pas laissé la possibilité. (p.200) 

Mon entrevue avec l'auteure 

Ma chronique de Conquise, parce que tu m'appartiens 

samedi 13 décembre 2025

Kabasa de Michel Jean

 

Publié chez Libre Expression le 27 octobre 2025

208 pages

Lu en format papier

4e de couverture 

En décembre 2004, un tsunami frappe le Sri Lanka, un pays déjà déchiré par une guerre civile qui dure depuis vingt ans. Le journaliste abénakis Jean-Nicholas Legendre est dépêché sur les lieux alors qu’il a du mal à se sortir de son propre tsunami intérieur, celui causé par la perte de sa femme et de sa fille.

Chargé de couvrir les conséquences de la catastrophe, il se rend dans le Nord, contrôlé par les Tigres tamouls, qui s’opposent au gouvernement central. Sa rencontre avec l’un des chefs des rebelles qui ont choisi de prendre les armes pour se libérer du joug de la majorité cinghalaise le mènera à reconsidérer la situation des Premiers Peuples au Québec et l’attitude des pouvoirs à leur endroit. Confronté à la détresse d’un pays en crise, Jean-Nicholas parviendra-t-il à accepter le drame qui a bouleversé son existence et à se réconcilier avec la vie ?

Mon avis

J’ai rarement expérimenté autant d’émotions en 200 pages. L’auteur a un don pour faire vivre des montagnes russes en peu de temps en utilisant des mots justes. Le journalisme m’intéresse, ce roman m’a permis d'en apprendre sur la réalité du terrain. Cela ressemble un peu au documentaire que j’avais regardé récemment et, depuis, j’ai un tout nouveau respect pour les reporters.

Encore une fois, Michel Jean nous fait découvrir une réalité que nous connaissions peu, mais qui mérite qu’on en parle. Dès le début, Jean-Nicholas traverse une période sombre avec la perte de sa femme et de sa fille, ce qu’il va vivre avec les Tigres tamouls lors d’un reportage va le changer à tout jamais.

200 pages, c’est plus court que ce que j’ai l’habitude de lire, mais l’auteur a réussi à me surprendre à plus d’une reprise. Je ne peux pas vous en dire plus, mais la fin vaut la peine d’attendre. J’ai dû déposer le livre lorsque j’ai parcouru le dernier chapitre.

Extraits

« Avant, on traversait le lac sans danger, si le temps le permettait, bien sûr. Au milieu, encerclé par l’eau, on sent la force du territoire. On s’y sent petit et grand. Mais on n’est pas seul, on n’est pas seul, on n’est jamais seul sur Nebsek, Jean-Nicholas. » (p.15)

Mourir m’aurait soulagé et débarrassé de la boule d’angoisse qui s’était logée juste derrière le sternum, ce serpent enroulé qui, depuis cette nuit d’horreur, me rongeait de l’intérieur. (p.21)

Nous nous étions connus en 2001, au moment des attentats contre le World Trade Center- ma première affectation à l’étranger. (p.31)

Quand on côtoie la mort, on arrive à s’en moquer. Jusqu’à ce qu’elle vous rattrape. (p.130)

« Personne ne s’intéresse au sort des peuples minoritaires comme le nôtre. Seul celui des États compte. » (p.168)


Rules for Second chances by Maggie North

Published on June 24. 2024 352 pages I read the paperback version Back Cover Liz Lewis has tried everything to be what people want. ...