Publié chez les
éditions De Mortagne le 19 février 2025
352 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
1885 . Un an
s’est écoulé depuis que les sœurs Bravestone ont refait leur vie au Mexique.
Elles travaillent au célèbre cabaret La vida es bella, aussi surnommé la maison
des plaisirs.. Dans cet environnement dominé par la luxure, le trio croyait
enfin avoir trouvé la paix, jusqu’à ce que l’arrivée d’inconnus à Chihuahua
vienne tout chambouler.. Ce qui se passe dans les coulisses de leur ville
d’adoption est alors dévoilé : jeux de pouvoir, manigances et mensonges..
Personne n’est à l’abri des deux bandes rivales qui se disputent le
territoire.. Pour sauver ce qui lui tient à cœur, Kennedy n’aura d’autres choix
que de faire équipe avec le seul homme qu’elle aurait préféré garder à
distance….
Mon avis
Comme il s’agit
d’un deuxième tome, je recommande de lire le premier avant de vous lancer dans
celui-ci et même de le relire, j’avoue que j’avais oublié quelques éléments
mentionnés, mais j’ai quand même pu bien suivre l’histoire qui est remplie de
rebondissements.
C’est avec
plaisir que j’ai renoué avec les trois sœurs. Même si le premier tome était
loin dans ma mémoire, je me suis souvenue de certains événements spécialement ceux
qui concernaient les protagonistes masculins. Si vous connaissez ses autres œuvres,
vous savez que les personnages vivent des montagnes russes et ne s’en sortiront
pas indemnes. De plus, vous allez trouver quelques scènes épicées pour un
public de 16 ans et plus. Je vous rassure qu’elles apportent un avantage au
roman.
Je donne mon
étoile du match à Arizona et Kennedy, je ne pouvais pas décider entre les deux.
Je me suis reconnue en Kennedy, car je rêve d’avoir sa répartie. On remarque qu’elle
a peur de souffrir de nouveau comme sa sœur et malgré qu’elle se bat pour
garder ses distances, elle risque de finir par faire le bon choix. Quant à
Arizona, j’avais du plaisir à suivre son évolution et voir ce qui allait arriver.
Il reste à
dernier tome à découvrir et je doute qu’il demeure longtemps dans ma pile. Vous
allez possiblement noter des similarités entre les trois séries de l’auteure,
mais c’est sa plume qui m'a motivé à lire ses livres.
Extraits
Il n’arrivait pas
à se pardonner. Ses pensées étaient remplies de « et si » et de
« si seulement ». S’il avait eu la possibilité de retourner le
sablier du temps, Juan l’aurait fait sans hésiter pour revivre ce jour au bord
de la rivière. Ce moment ou Arizona lui avait accordé sa confiance en lui
mentionnant qu’elle ne devrait jamais être trahie. Elle lui avait tendu une
perche, et lui, comme un imbécile, avait préféré se taire et tout risquer au
lieu de lui avouer son secret. (p.12)
Il n’y avait pas qu’en
Amérique que les femmes avaient besoin d’un coup de main, au Mexique
également…Elle devait réfléchir sérieusement à tout cela. Et respecter la
promesse-de vivre de se laisser courtiser – qu’elle s’état faite quand elle
était assise dans le train avant que ne débarque dans son existence un certain
Latino aux pupilles aussi noires que la nuit. (p.35)
Malgré tout, une
émotion s’apparentant à de la déception lui était restée en travers de la gorge.
S’il avait réellement été présent dans la salle, qu’il ne soit pas venu à sa
rencontre la désolait. Il était le dernier homme qu’elle désirait croiser,
néanmoins, Kennedy mourait d’envie de le revoir. Quel paradoxe ! (p.71)
Oui, il aimait
les défis, mais ce n’était pas pour cela qu’il était déterminé à tenir bon…Il
l’aurait à l’usure, elle ne le repousserait pas éternellement. Il pourrait
brusquer les choses et utiliser la carte de l’indifférence, seulement, cela me
servirait à rien. Leur attraction mutuelle était indéniable. Kennedy finirait
bien par abdiquer et ignorer les mauvaises langues qui semblaient médire dans
sa tête pour n’écouter que les doux murmures de son cœur. (p.191)
La fougue dans
ses prunelles et la tension dans son corps évoquaient celles d’une pouliche
sauvage refusant de se laisser domestiquer. Ce qu’il n’avait aucunement
l’intention de faire. C’était ainsi qu’il l’aimait, avec son tempérament ardent
et sa langue acérée. (p.225)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire