Publié chez A
Editeur le 18 juin 2024
473 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Quand l’amour est
plus fort que les convenances… LONDRES, 1855 Elisabeth Briggs, fille du duc de
Rothland, est récemment revenue à Londres dans le but de se trouver un époux
digne de son rang. Lors d’un bal de charité, elle fait la rencontre de James
O’Brien, un fortuné donateur sans noblesse qui se plaît à la choquer. Depuis
toujours, les aristocrates ennuient James. Ce monde d’illusions qu’ils
entretiennent en ignorant la pauvreté dont ils sont témoins le répugne. Après
avoir quitté l’Irlande, il y a des années, l’homme a fait de la vérité sa seule
vertu.
Mentir ? Il en
est incapable. Il est même passé maître dans l’art de monnayer tout ce qu’il
sait, grâce aux prostituées de la ville. Les petits secrets des nobles
soutiennent désormais son commerce le plus précieux. Grâce à ce dernier, il est
devenu l’un des plus fidèles conseillers de la reine Victoria. C’est pourquoi,
lorsqu’on l’informe des dernières nouvelles, un futur mariage de convenance
l’interpelle. La promise ne serait-elle pas cette petite intrigante qu’il a
rencontrée lors du bal? Et s’il confrontait la jeune lady Briggs à cette vie
d’illusions qui l’attend?
Mon avis
J’avoue que je ne
m’attendais pas à ce que le livre contienne autant de pages, mais en le
parcourant, je n’ai pas eu l’impression que j’avais une brique entre les mains.
L'auteure possède un don pour garder les lecteurs captivés jusqu’à la fin.
L’écriture est fluide et intéressante. Chaque chapitre ajoute à l'intrigue. On
ressent le contexte historique surtout à cause des éléments qui empêchent
Elisabeth et James d’être ensemble et les convenances de l’époque, mais cela
n’alourdit pas la lecture.
Difficile de
choisir entre les deux protagonistes qui est mon personnage préféré. Je dirais
qu’ils partagent la première place. Malgré qu’elle ait le plus grand respect
pour ses parents, elle décide d’écouter son cœur et sans qu’elle soit parfaite,
j’admire Elisabeth pour les actions qu’elle pose afin d’atteindre ses buts.
Quant à James, je le trouve très intéressant. J’avoue que je me suis
questionnée sur comment est-ce possible qu’un homme sans titre ait accès à la
reine, mais il m’a fait sourire à plus d’une reprise. C’est un mauvais boy de
l’époque qui est plus intrigant que ce que l’on retrouve habituellement dans
les romans.
Pour une deuxième
romance historique, je pense que l’auteure s’en ai très bien sortie. L’intrigue
est encore meilleure que Bridgeton (même si vous risquez d’y trouver quelques
points en commun. ) La romance n’est pas le seul thème central, l’amitié et la
famille sont aussi des sujets récurrents. J’ai adoré la relation entre Élisabeth
et sa dame de compagnie.
Si vous ne
connaissez pas la plume de l’auteure, c’est une belle façon de la découvrir
même si elle écrit habituellement des romances contemporaines. J’ai remarqué
quelques points en commun.
Extraits
James n’était pas
friand des soirées mondaines, mais comme les dons recueillis servaient une
cause qui lui était chère, il se sentait incapable de refuser l’invitation de
Gladys Tuchet. C’est pourquoi, chaque année, il faisait acte de présence au bal
de charité qu’elle organisait et compensait sa mauvaise humeur habituelle par
une promesse de don substantielle. (p.11)
En vérité,
Elisabeth n’avait reçu aucune nouvelle du comte depuis cette soirée de charité.
Qui sait s’il avait réellement eu un attrait pour sa personne ? Avec la
politesse exigée des nobles, elle ne pouvait en être sûre. Et quand bien même
ce serait le cas, elle tenait à prendre son temps. Sa préceptrice le lui avait
souvent répété : un bon mariage nécessitait qu’on ne choisisse pas son
futur époux à la légère. C’est un partenariat qui devait être mûrement
réfléchi. Et dans cette décision, le cœur n’avait surtout pas sa place. (p.42)
Pas du tout ! Je peux tout à fait
comprendre que vous refusiez d’épouser un homme qui ne sait pas apprécier la
bonne littérature ! Qui plus est, je considère que Jane Austen dépeint
très bien les conditions des femmes d’aujourd’hui. (p.120)
James attendait
la visite de Lady Briggs dans la bibliothèque. Il avait délibérément choisi ce
lieu afin de l’impressionner. N’aimait-elle pas les livres, après tout ?
(p.133)
L’ennui change
toutes les femmes, O’brien. Ne faites pas semblant d’être bête ! (p.157)
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