mardi 6 août 2024

Lady Briggs de Suzanne Roy


 

Publié chez A Editeur le 18 juin 2024

473 pages

Lu en format papier

4e de couverture

Quand l’amour est plus fort que les convenances… LONDRES, 1855 Elisabeth Briggs, fille du duc de Rothland, est récemment revenue à Londres dans le but de se trouver un époux digne de son rang. Lors d’un bal de charité, elle fait la rencontre de James O’Brien, un fortuné donateur sans noblesse qui se plaît à la choquer. Depuis toujours, les aristocrates ennuient James. Ce monde d’illusions qu’ils entretiennent en ignorant la pauvreté dont ils sont témoins le répugne. Après avoir quitté l’Irlande, il y a des années, l’homme a fait de la vérité sa seule vertu.

Mentir ? Il en est incapable. Il est même passé maître dans l’art de monnayer tout ce qu’il sait, grâce aux prostituées de la ville. Les petits secrets des nobles soutiennent désormais son commerce le plus précieux. Grâce à ce dernier, il est devenu l’un des plus fidèles conseillers de la reine Victoria. C’est pourquoi, lorsqu’on l’informe des dernières nouvelles, un futur mariage de convenance l’interpelle. La promise ne serait-elle pas cette petite intrigante qu’il a rencontrée lors du bal? Et s’il confrontait la jeune lady Briggs à cette vie d’illusions qui l’attend?

Mon avis

J’avoue que je ne m’attendais pas à ce que le livre contienne autant de pages, mais en le parcourant, je n’ai pas eu l’impression que j’avais une brique entre les mains. L'auteure possède un don pour garder les lecteurs captivés jusqu’à la fin. L’écriture est fluide et intéressante. Chaque chapitre ajoute à l'intrigue. On ressent le contexte historique surtout à cause des éléments qui empêchent Elisabeth et James d’être ensemble et les convenances de l’époque, mais cela n’alourdit pas la lecture.

Difficile de choisir entre les deux protagonistes qui est mon personnage préféré. Je dirais qu’ils partagent la première place. Malgré qu’elle ait le plus grand respect pour ses parents, elle décide d’écouter son cœur et sans qu’elle soit parfaite, j’admire Elisabeth pour les actions qu’elle pose afin d’atteindre ses buts. Quant à James, je le trouve très intéressant. J’avoue que je me suis questionnée sur comment est-ce possible qu’un homme sans titre ait accès à la reine, mais il m’a fait sourire à plus d’une reprise. C’est un mauvais boy de l’époque qui est plus intrigant que ce que l’on retrouve habituellement dans les romans.

Pour une deuxième romance historique, je pense que l’auteure s’en ai très bien sortie. L’intrigue est encore meilleure que Bridgeton (même si vous risquez d’y trouver quelques points en commun. ) La romance n’est pas le seul thème central, l’amitié et la famille sont aussi des sujets récurrents. J’ai adoré la relation entre Élisabeth et sa dame de compagnie.

Si vous ne connaissez pas la plume de l’auteure, c’est une belle façon de la découvrir même si elle écrit habituellement des romances contemporaines. J’ai remarqué quelques points en commun.

Extraits

James n’était pas friand des soirées mondaines, mais comme les dons recueillis servaient une cause qui lui était chère, il se sentait incapable de refuser l’invitation de Gladys Tuchet. C’est pourquoi, chaque année, il faisait acte de présence au bal de charité qu’elle organisait et compensait sa mauvaise humeur habituelle par une promesse de don substantielle. (p.11)

En vérité, Elisabeth n’avait reçu aucune nouvelle du comte depuis cette soirée de charité. Qui sait s’il avait réellement eu un attrait pour sa personne ? Avec la politesse exigée des nobles, elle ne pouvait en être sûre. Et quand bien même ce serait le cas, elle tenait à prendre son temps. Sa préceptrice le lui avait souvent répété : un bon mariage nécessitait qu’on ne choisisse pas son futur époux à la légère. C’est un partenariat qui devait être mûrement réfléchi. Et dans cette décision, le cœur n’avait surtout pas sa place. (p.42)

 Pas du tout ! Je peux tout à fait comprendre que vous refusiez d’épouser un homme qui ne sait pas apprécier la bonne littérature ! Qui plus est, je considère que Jane Austen dépeint très bien les conditions des femmes d’aujourd’hui. (p.120)

James attendait la visite de Lady Briggs dans la bibliothèque. Il avait délibérément choisi ce lieu afin de l’impressionner. N’aimait-elle pas les livres, après tout ? (p.133)

L’ennui change toutes les femmes, O’brien. Ne faites pas semblant d’être bête ! (p.157)

 Mon entrevue avec l'auteure 

Ma chronique de Au-delà des convenances 

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