Publié chez les éditions Monarque le 8 février 2022
632 pages
4e de couverture
Angleterre, 1843.
À la mort de ses parents, Abby s’est installée chez sa tante
afin d’obtenir une éducation à la hauteur de la noblesse de son rang, mais
voilà qu’elle revient enfin à Londres pour la saison des bals ! Tout lui a
manqué : la ville, son frère et surtout… sa meilleure amie.
Imprimeur sans noblesse, William organise des salons
littéraires dans son appartement une fois par mois. Quand Abby y assiste, il se
doit d’admettre que la petite fille de son souvenir a bien changé. Elle est non
seulement devenue une magnifique jeune femme, mais aussi une charmante
interlocutrice. Lors de son premier bal, Abby attire l’attention. Vu sa beauté
et sa noblesse, cela n’est guère surprenant ....
Mon avis
Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteure pour le bon
moment de lecture. J’avoue que je ne m’attendais pas à lire cette brique aussi
rapidement. Je vous rassure bien qu’il contienne plus de 600 pages, les
chapitres sont courts et on y trouve peu de temps morts. L’écrivaine a le don
de captiver l’attention jusqu’à la fin.
Pour ceux qui n’aiment pas les romans avec beaucoup de
détails historiques, vous allez apprécier celui-ci. Les personnages parlent et
agissent comme au 19e siècle, mais vous ne ressentiez pas la
pression d’un cours d’histoire. J’ai noté assez d’éléments pour qu’on se sente
dans cette période sans alourdir la psychologie. Le bouquin est surtout porté
sur les relations des protagonistes. Je le mentionne au pluriel, car l’amitié
et la famille sont aussi importantes que l’amour dans ce livre et je trouve que
cela est un avantage. Cela est rafraîchissant de lire un récit dont l’héroïne
ne pense pas seulement à l’homme de sa vie.
On s'attache aux protagonistes, mais je donne mon étoile à
Emma qui ajoute une pointe d’humour et qui est plus audacieuse que sa meilleure
amie. D’ailleurs sans elle, je doute qu’Abby s'aurait ouverte à William. Abby
et William arrivent en deuxième place. J’ai adoré retrouver l’ambiance des
salons littéraires qui ne diffèrent pas de celles de nos jours. Bien que
presque 200 ans nous séparent, je me suis reconnue en Abby pour son amour des
mots et percer dans ce domaine n’est pas plus évident.
Pour une première romance historique, je trouve que
l’auteure a fait un merveilleux travail. Les thèmes sont bien dosés, on entre
facilement dans le bouquin, on peut imaginer l’ambiance comme si on y était et
le texte contient assez d’intrigue pour vouloir poursuivre sa lecture. Bien que
le livre porte majoritairement sur l'amour, il y a aussi du suspense. Le seul
bémol, je souhaiterais que l’antagoniste soit un plus présent pour que l’on
comprenne ses raisons. Je m’en suis méfiée dès sa première apparition, mais il
manque un petit quelque chose pour que j’adore le détester.
Je le recommande si vous appréciez la romance et même si
vous n’avez pas encore lu un ouvrage de cette auteure, c’est un bon moyen de la
découvrir.
Extraits
Écrire est un bien grand mot, rétorqua-t-elle. Disons
simplement que j’aime bien noter certaines choses dans mes carnets. (p.30)
C’est la vérité, mais Abby n’avait jamais cru que la
littérature prendrait une aussi grande place, ces dernières années. Pour
contrer son éloignement et sa solitude, elle avait plongé dans de nombreux
romans et recueils de poésie, ce qui l’avait menée à prendre la plume. (p.55)
Bien sûr, oui, mais je préférais qu’il ait….plus que ça,
vous comprenez? Il passe plus de temps avec ses livres qu’avec des gens. S’il
n’avait pas ce travail et ces salons littéraires, je crois qu’il en oublierait
comment parler. (p.118)
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