Publié chez
Goélette le 7 février 2024
288 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Cinq ans se sont
écoulés depuis que Kirstin s’est réfugiée en Écosse, sur l’île de Skye. Après
avoir quitté New York sans laisser de traces, elle est rappelée à la maison par
un coup du destin. Mais ce retour ne se fera pas en douceur. Kirstin doit
maintenant faire face aux proches qu’elle a blessés, et revoir celui qui a
provoqué sa fuite : Vincente Leone, l’homme qu’on a voulu la forcer à épouser.
Aspirée à nouveau dans le milieu de la mafia où elle a grandi, Kirstin cherche
ses repères et peine à réconcilier la jeune femme qu’elle était et celle qu’elle
est devenue. Plus vulnérable que jamais, entourée de gens qui ne lui pardonnent
pas sa rébellion, elle découvre en Vincente un être complexe et
surprenant.
Mon avis
J’ai rencontré
l’auteure lors du tout premier salon de la romance et j’avais hâte de découvrir
son écriture. J’aime les romances qui sortent hors de l’ordinaire et surprenantes,
c’est le cas avec Fiancés. Ce n’est pas tout à fait une histoire comme Le
parrain, mais on y voit quelques guerres qui s’étalent sur quelques chapitres.
Je trouve que l’écrivaine a bien dosé le côté action et la romance.
C’est la relation
entre Kirstin et Vincente qui est le point central et j’avoue que j’ai éprouvé
de la difficulté à déposer le livre tellement elle était en montagnes russes. J’ai
une préférence pour Kirstin en sachant qu’elle prend son courage à deux mains
pour retourner à New York, alors qu’elle vivait une vie paisible en Écosse. Ses
sentiments envers Vincente sont tumultueux et elle ne s’attendait pas à renouer
avec lui d'autant plus que c’était leurs parents qui avaient organisé leurs
fiançailles. Je vous laisse deviner comment cela va se terminer.
Tout au long de
ma lecture, je comprenais les réactions de la protagoniste. Vincente n’est pas
tendre avec elle et il a tendance à fuir. Il ne m’a pas laissée indifférente,
mais je n’avais pas toujours une opinion positive envers lui. Toutefois, j’aime
bien voir ce genre d’homme dans les romans.
Mon personnage
préféré est Capone ! C'est le chat de Vincente et il m’a fait rire plusieurs
fois. Il n'apparaît qu'à quelques reprises, mais il a gagné mon cœur.
D’ailleurs, je donne une étoile à l’auteure pour avoir trouvé ce nom. J’avoue
qu’il allait bien avec l’histoire.
Si vous aimez la
romance avec beaucoup d’action, je vous le recommande. Il risque de se trouver
dans mon top 10 de 2024. Si comme moi vous ne connaissez pas la plume de
Chantal Bissonnette, c’est un excellent bouquin pour la découvrir.Le livre
contient un parfait mélange de moments tendres et de moments sanglants. Je ne
me suis pas ennuyée une seule seconde en parcourant les pages.
Extraits
Le seul pincement
au cœur qui me restait, et qui avait presque eu raison de ma décision, était
d’avoir laissé certaines personnes derrière moi. Des personnes que j’aimais
par-dessus tout. (p.12)
Revenir dans ma
chambre m’ébranla. Tout était tel que je l’avais laissé à mon départ. Mes
affaires étaient encore là, bien rangées. Rien n’avait été déplacé. Rideaux et
couette roses, coiffeuse, tapis moelleux d’un blanc immaculé : ce décor
féminin reflétait une autre vie. Celle où j’avais été malheureuse. Une
existence qui avait toutes les allures de la perfection, mais dans laquelle je
ne riais pas souvent. (p.29)
Je continuai ma
course et pris un petit sentier qui contournait un étang. Je reviens sur mes
pas et longeai le Central Park Zoo, pour revenir à mon point de départ. Cette
course dans le parc me fit le plus grand bien. J’avais réussi à vider mon
esprit de mes angoisses au fur et à mesure de ma progression. J’en arrivai à la
conclusion qu’il me fallait prendre un événement à la fois et régler mes
problèmes un à un, lorsqu’ils se présenteraient. Il ne servait à rien d’anticiper
et d’angoisser. (p.70)
Lorsqu’elle
arrêta de parler, un long silence s’installa entre nous. J’étais sans mots.
J’aurais dû me réjouir de ses malheurs, mais je n’y arrivais pas. Elle m’avait
dit tout ça, à moi, le gars qu’elle n’aimait pas, celui dont elle n’avait pas
voulu, celui dont elle s’était toujours méfiée. Pourquoi m’avait-elle fait
confiance aujourd’hui ? (p.128)
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