dimanche 18 février 2024

À jamais et pour toujours tome IV de Nadège Roy


 

Publié chez Édiligne le 15 janvier 2024

550 pages

Lu en format papier

4e de couverture

« Et si la recette du bonheur, c’était de ne plus faire semblant ?! » La vie commence enfin à offrir à Josh la saveur dont il a toujours rêvé. Pourtant, s’il a bien compris quelque chose au fil des dernières années, c’est que rien n’est éternel, les appels sporadiques de son père se chargeant constamment de le lui rappeler. Et de le faire replonger en enfer.

Entre les addictions contre lesquelles il lutte, le vide qu’il doit surmonter et la rage qui gronde en lui, Josh n’entrevoit la lumière qu’en présence de Charlie. Et c’est justement pour cette raison qu’il la repousse. Cependant, toujours aussi entêtée et lumineuse, Adams compte bien lui montrer qu’elle n’est pas la seule à posséder mille et une couleurs.

On dit que l’amour peut réparer tous
les maux, mais que la chute est parfois inévitable. Malheureusement, il faut souvent toucher le fond avant de pouvoir remonter la pente. Mais surtout, il faut apprendre à s’aimer soi-même…

Mon avis

Je vous avoue que c’était tout un défi de lire cette brique en étant malade. Heureusement, l’écriture de l’auteure est captivante et m’a tenu compagnie le temps que j’aille mieux. Comme la première partie de cette duologie était encore fraîche dans ma tête, je ne voulais pas attendre avant de découvrir la finale. Je me suis attachée à Joshua et Charlie, deux protagonistes parfaits dans leurs imperfections.

J’avais envie de dire à Joshua d’arrêter de fumer et de douter de lui-même, mais quand on connaît son lien avec l’antagoniste de l’histoire, on comprend mieux. Cela prend du temps pour reprendre confiance en soi et je crois que Charlie l’a empêché de dériver davantage. Je ne trouvais pas la relation saine dans le tome précédent, mais j’ai apprécié son évolution cette fois-ci. C’est définitivement un slow-burn, mais c’est ce que j’aime dans la romance. C'est dommage quand les deux personnages tombent amoureux dans les premiers chapitres et que c’est du je t’aime, je te fuis, je t’aime. C’est mieux quand la relation prend le temps de développer.

Pour être honnête, Charlie m’énervait moins dans cette partie. Je crois qu’elle a grandi avec les événements récents. Elle ne s’ouvre pas facilement à Joshua d'autant plus après qu’il lui avait dit à maintes reprises qu’il n’était pas bien pour elle et je vous laisse deviner si elle a fini par céder et si Joshua arrête d’agir en idiot.

L’antagoniste (je garde son identité secrète) n’apparait que pendant quelques passages, mais c’est le second personnage qui m’a fait le plus enrager. Si vous lisez le livre, vous allez découvrir qui se trouve en première position. L’auteure a un don pour créer des personnages détestables et qui sont utiles.

Je suis contente aussi d’avoir retrouvé les enfants, ils ajoutent une touche de luminosité à l’histoire. Je pourrais dire la même chose à propos de Faith et un personnage secondaire, mon second couple préféré.

Je vous recommande de commencer par À jamais sans toi et je suis certaine que vous allez vouloir lire les 4 tomes les uns après les autres.

Extraits

Les choses seraient sûrement plus simples si j’avais appris à les affronter, à l’instar de n’importe qui, plutôt que de me braquer et de tout barricader à l’intérieur de moi. Mais je ne sais pas faire comme tout le monde. Je ne sais pas comment gérer la douleur qui lamine pernicieusement tout mon être depuis l’enfance. Alors forcément, tôt ou tard, ça finit toujours par déborder. C’est inévitable. (p.35)

À chaque pas, sa voix me répète : « Tu t’attendais à qui ?! T’es ^pas assez bien. T’as rien à offrir. Elle a bien vu qu’elle valait mieux qu’un idiot bon à rien ! Qu’un raté dans ton genre ! Je t’avais prévenu ! » (p.39)

Lorsqu’elle a relevé le menton et qu’elle s’est rendu compte que mon attention était rivée sur elle, son corps a légèrement tressailli. Elle a aspiré sa lèvre inférieure entre ses dents, plus par nervosité que pour appliquer une quelconque technique de séduction. L’expression triste sur son faciès faisait gronder un truc en moi. Ça se propageait dans mes veines, me donnait envie de me précipiter vers elle et de l’obliger à me dire ce qui lui avait pris de troquer ses couleurs pour une ébène déprimante. (p.93)

 - L’art, c’est censé détendre, pas rendre tendu.

Ne saisissant rien, j’attends qu’il approfondisse.

- C’est pour se libérer de nos tensions, pour se ressourcer, reconnecter avec soi, tu vois ?

Toujours pas, mais Adams semble tellement en avoir de besoin…

 - C’est comme avec la musique. Elle nous porte, nous fait voyager. (p.122)

Qu’on possède une voiture de l’année, qu’on vive dans un palace ou que nos doigts soient garnis de bagues onéreuses, qu’est-ce que ça apporte, alors que chaque fois qu’on se regarde dans le miroir, sans ces artifices, on se sent creux et insipide ? Quand nos vêtements ne sont plus là pour attirer les regards sur autre chose que la douleur qui baigne nos yeux..On vit dans un monde où se vautrer dans les apparences est plus important que d’avoir le bonheur au fond de soi. (p.307)

Ma chronique de À jamais sans toi - tome 1

Ma chronique de À jamais et pour toujours Tome III

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