Publié chez
Édiligne le 15 janvier 2024
550 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
« Et si la
recette du bonheur, c’était de ne plus faire semblant ?! » La vie commence
enfin à offrir à Josh la saveur dont il a toujours rêvé. Pourtant, s’il a bien
compris quelque chose au fil des dernières années, c’est que rien n’est
éternel, les appels sporadiques de son père se chargeant constamment de le lui
rappeler. Et de le faire replonger en enfer.
Entre les addictions contre lesquelles il lutte, le vide qu’il doit surmonter
et la rage qui gronde en lui, Josh n’entrevoit la lumière qu’en présence de
Charlie. Et c’est justement pour cette raison qu’il la repousse. Cependant,
toujours aussi entêtée et lumineuse, Adams compte bien lui montrer qu’elle
n’est pas la seule à posséder mille et une couleurs.
On dit que l’amour peut réparer tous
les maux, mais que la chute est parfois inévitable. Malheureusement, il faut
souvent toucher le fond avant de pouvoir remonter la pente. Mais surtout, il
faut apprendre à s’aimer soi-même…
Mon avis
Je vous avoue que
c’était tout un défi de lire cette brique en étant malade. Heureusement,
l’écriture de l’auteure est captivante et m’a tenu compagnie le temps que
j’aille mieux. Comme la première partie de cette duologie était encore fraîche
dans ma tête, je ne voulais pas attendre avant de découvrir la finale. Je me
suis attachée à Joshua et Charlie, deux protagonistes parfaits dans leurs
imperfections.
J’avais envie de
dire à Joshua d’arrêter de fumer et de douter de lui-même, mais quand on
connaît son lien avec l’antagoniste de l’histoire, on comprend mieux. Cela
prend du temps pour reprendre confiance en soi et je crois que Charlie l’a
empêché de dériver davantage. Je ne trouvais pas la relation saine dans le tome
précédent, mais j’ai apprécié son évolution cette fois-ci. C’est définitivement
un slow-burn, mais c’est ce que j’aime dans la romance. C'est dommage quand les
deux personnages tombent amoureux dans les premiers chapitres et que c’est du
je t’aime, je te fuis, je t’aime. C’est mieux quand la relation prend le temps
de développer.
Pour être
honnête, Charlie m’énervait moins dans cette partie. Je crois qu’elle a grandi
avec les événements récents. Elle ne s’ouvre pas facilement à Joshua d'autant
plus après qu’il lui avait dit à maintes reprises qu’il n’était pas bien pour
elle et je vous laisse deviner si elle a fini par céder et si Joshua arrête
d’agir en idiot.
L’antagoniste (je
garde son identité secrète) n’apparait que pendant quelques passages, mais
c’est le second personnage qui m’a fait le plus enrager. Si vous lisez le
livre, vous allez découvrir qui se trouve en première position. L’auteure a un
don pour créer des personnages détestables et qui sont utiles.
Je suis contente
aussi d’avoir retrouvé les enfants, ils ajoutent une touche de luminosité à
l’histoire. Je pourrais dire la même chose à propos de Faith et un personnage secondaire, mon
second couple préféré.
Je vous
recommande de commencer par À jamais sans toi et je suis certaine que vous
allez vouloir lire les 4 tomes les uns après les autres.
Extraits
Les choses
seraient sûrement plus simples si j’avais appris à les affronter, à l’instar de
n’importe qui, plutôt que de me braquer et de tout barricader à l’intérieur de
moi. Mais je ne sais pas faire comme tout le monde. Je ne sais pas comment
gérer la douleur qui lamine pernicieusement tout mon être depuis l’enfance.
Alors forcément, tôt ou tard, ça finit toujours par déborder. C’est inévitable.
(p.35)
À chaque pas, sa
voix me répète : « Tu t’attendais à qui ?! T’es ^pas
assez bien. T’as rien à offrir. Elle a bien vu qu’elle valait mieux qu’un idiot
bon à rien ! Qu’un raté dans ton genre ! Je t’avais prévenu ! » (p.39)
Lorsqu’elle a
relevé le menton et qu’elle s’est rendu compte que mon attention était rivée
sur elle, son corps a légèrement tressailli. Elle a aspiré sa lèvre inférieure
entre ses dents, plus par nervosité que pour appliquer une quelconque technique
de séduction. L’expression triste sur son faciès faisait gronder un truc en
moi. Ça se propageait dans mes veines, me donnait envie de me précipiter vers
elle et de l’obliger à me dire ce qui lui avait pris de troquer ses couleurs
pour une ébène déprimante. (p.93)
- L’art, c’est
censé détendre, pas rendre tendu.
Ne saisissant
rien, j’attends qu’il approfondisse.
- C’est pour se
libérer de nos tensions, pour se ressourcer, reconnecter avec soi, tu
vois ?
Toujours pas,
mais Adams semble tellement en avoir de besoin…
- C’est comme avec
la musique. Elle nous porte, nous fait voyager. (p.122)
Qu’on possède une
voiture de l’année, qu’on vive dans un palace ou que nos doigts soient garnis
de bagues onéreuses, qu’est-ce que ça apporte, alors que chaque fois qu’on se
regarde dans le miroir, sans ces artifices, on se sent creux et insipide ?
Quand nos vêtements ne sont plus là pour attirer les regards sur autre chose
que la douleur qui baigne nos yeux..On vit dans un monde où se vautrer dans les
apparences est plus important que d’avoir le bonheur au fond de soi. (p.307)
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