Publié chez
Édiligne le 15 janvier 2024
487 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
« Souris, et fais comme si tout
allait bien… » Cette phrase, Joshua se l'est répétée toute sa vie. Une existence
à jouer la comédie afin d'offrir l'image impeccable qu'on attendait de lui.
Jusqu'à ce que ça l'étouffe.
Après une année éprouvante, le fils de Faith espère enfin pouvoir tourner la
page, bien qu'il s'y refuse inconsciemment. Mais quand celle qu'il surnomme
Adams débarque de manière imprévue au domaine, il sait déjà qu'elle viendra
ébranler tout ce qu'il est. Car s'il y a bien une personne qui a toujours vu
clair sous ses sourires programmés, c'est elle : la fille colorée et
authentique qui hante ses pensées depuis une éternité.
Loin d'être enchantés de se retrouver dans de telles circonstances, ils sont
maintenant contraints de se côtoyer tous les jours. Entre eux, c'est à la fois
tendu, explosif et déchirant. Pourtant, les instants que Josh partage avec elle
sont peut-être finalement les seuls où il ne fait plus semblant.
La présence de Charlie pourrait bien le libérer de ses plus grands tourments,
tout comme provoquer son effondrement.
Mon avis
Je vous suggère
de lire les deux tomes de À jamais sans toi avant de vous lancer dans cette
duologie, car certains personnages reviennent et vous risquez de découvrir des
divulgâcheurs si vous lisez l’histoire de Joshua avant. Préparez-vous des
mouchoirs et à un bon moment , car ce tome a presque 500 pages et une véritable
montagne russe d’émotion.
Je remercie
l’auteure d’avoir inclus une liste de chansons qui l’ont inspiré au
commencement du roman, car plus je vieillis, moins je prends le temps d'écouter
des nouveautés musicales. En plus, cela m’a permis de sortir de mon genre
habituel.
Je donne mon
étoile du match à Joshua. J'avais hâte de le revoir dans cette duologie. Même
s’il est loin d’être parfait (je dirais qu’il est plus du type mauvais garçon),
on apprend à connaître les raisons qu’il l’a fait basculer et si j’étais à la
place de Charlie, j’aurais eu envie de lui pardonner, malgré son côté noir.
C’est peut-être parce que j’adore retrouver ce type de personnage une fois de
temps en temps dans la romance, mais j’ai bien apprécié son évolution. Je vous
avise, si je garde une opinion semblable après ma lecture du prochain tome.
J’ai bien aimé
Charlie. Même si Joshua la surnomme Adams, je n’ai pas trouvé qu’elle était aussi
ironique que Mercredi. Toutefois, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds
et elle possède tout un caractère. Bien qu'elle ne rêve pas de romance comme certaines
de ses amies, elle voit le bien chez les gens qui l’entourent surtout en ceux
qui doutent.
Le bouquin contient
beaucoup de pages et j'ai noté quelques longueurs. Je suggère de prendre le
temps de le lire au lieu d’y aller d’un seul trait comme je fais habituellement.
J'ai remarqué plusieurs expressions françaises. Je ne sais pas si c’est parce
que j’ai un intérêt fort pour la littérature québécoise, mais j’ai un peu
décroché pour cette raison.
Si vous appréciez
les romans d’ennemis à amoureux, je vous le recommande. Les personnages
apportent tous un plus au récit et Nadège Roy a toujours plus d’un tour dans
son sac pour écrire une histoire originale.
Extraits
J’adore l’automne
pour deux raisons : les arbres dont les feuilles changent de couleurs, et
Halloween. Et la cuisine réconfortante de ma mère. Et les films devant la
télévision avec du popcorn et des chips. (p.15)
Charlie Adams
alias « la bizarre » ou « Mercredi », a toujours abordé deux
styles totalement opposés. Le sombre, celui qui donne l’impression qu’elle
assiste è son propre enterrement, puis le multicolore et électrique. (p.43)
« Toi aussi, tu fuis, Josh. Tu as fui si souvent
que tu ne sais même plus reconnaître ce qui te fait vraiment peur. »
(p.48)
Parce que, bordel !
Je ne sais pas par où commencer, et j’ai pas envie d’ouvrir le foutoir qu’il y
a dans ma tête. J’suis pas sûr de pouvoir retrouver mes esprits si je laisse
tout ça sortir. (p.54)
Les sentiments,
qu’ils soient positifs ou négatifs, ne sont pas toujours logiques, lui
rappelé-je (p.139)
Que cette vie de
merde se fout bien que je sois heureux ou non, c’est comme ça. Pour certaines
personnes, leur existence ne rimera jamais à rien. C’est écrit dans le ciel. En
ce qui me concerne, semblerait que ça été tatoué sur mon âme en caractères
gras : RATÉ. (p.292)
En bout de ligne,
on dit qu’il faut être aimé pour vivre. Que sans ça, on finit par s’éteindre.
Mais personne ne parle vraiment d’amour-propre. Il ne me manque aucun os, aucun
organe vital. Mais à l’intérieur de moi, tout est mort. (p.323)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire