Publié chez
Édiligne le 1 novembre 2021
353 pages
4e
de couverture
Menant une
existence en apparence parfaite, Faith a fini par oublier, à travers son
mariage, la femme qu’elle était. Si elle a un jour cru aux contes de fées, il y
a longtemps qu’elle a cessé de rêver. Habitée d’une profonde solitude, son
monde est chamboulé le soir où son fils de neuf ans revient à la maison avec
Donovan, un nouvel ami. D’un simple regard, elle sait que sa vie ne sera plus
jamais la même.
Rapidement,
tandis qu’ils se soutiennent au travers des tourments qu’ils doivent affronter,
un lien indicible et infiniment respectueux se tisse entre eux. Mais ce qui
n’était que de l’affection évolue en sentiments bien plus forts lorsque, bien
des années plus tard, l’homme qui se trouve devant elle n’a plus rien du garçon
qu’elle a recueilli et aidé. Alors qu’elle est écrasée par le poids de ses
obligations et ébréchée par ses souvenirs, le mal qui la ronge ne fait que
prendre de l’ampleur. Et Donovan, étant le seul qui la comprenne vraiment, a
bien l’intention de rappeler à Faith ce qu’elle vaut en la libérant de sa cage
dorée. Acceptera-t-elle seulement son aide?
Les dix-sept
années qui les séparent ne seront peut-être pas le plus gros obstacle dans
leur relation teintée d’interdits…
Mon avis
J’avais déjà lu 4
livres de cette auteure et celui-ci m’interpellait. Je ne savais pas trop à
quoi m’attendre cette fois-ci, mais j’ai été surprise par la tournure des
événements. On retrouve un côté sombre qui est présent dans ses autres romans.
Toutefois, le désespoir de Faith m'a bouleversé davantage.
Je me suis
reconnue dans son envie de souhaiter de sortir d'un moule qui n’est pas le sien
et le fait qu’elle voit une montagne devant elle si elle voulait s’en sortir.
D’un œil extérieur, on peut vouloir lui crier qu’elle devrait juste tout
quitter pour refaire sa vie. Malheureusement, elle est trop encrée dans
l’engrenage. Je compatissais avec elle et je croise les doigts que cela change
dans le second tome.
Je ne l’ai pas
encore entre les mains, mais je crois que vous allez vouloir l’avoir près
lorsque vous allez terminer le premier. J'ai tremblé après avoir lu les
dernières lignes. Si vous hésitez à cause de la différence d’âge entre les
protagonistes, je dirais que ce roman contient peu d’érotisme. L’histoire se
concentre principalement sur les sentiments. Faith demeure sur ses gardes une
grande partie du bouquin. Je voulais lui dire de se lancer, mais l’auteure a
fait un travail d’écriture magnifique pour la montée et la descente des scènes
émotionnelles.
Le premier tome
est intense. Je devais déposer le livre pour souffler un peu et c’est pour
cette raison que cela m’a pris plus de temps que d’habitude pour le terminer.
J’avais besoin de ressentir chacun des chapitres et ne rien manquer. Si vous
aimez la romance, je vous le recommande. Toutefois, je crois qu’il faut vivre
une bonne période pour le lire sinon les mots vont venir vous chercher très
loin dans les tripes. J’ai presque versé des larmes pendant certaines scènes.
Je dirais que le
second important thème du roman est le harcèlement psychologique. Je vous
laisse découvrir ce qui se passe, mais Faith n’a pas une vie facile malgré le
luxe dans lequel elle se trouve et Donovan aurait pu très mal tourner si Faith
ne l’avait pas soutenu. C’est ce qui créer la beauté de l’histoire, deux âmes
écorchées qui tentent de vivre un peu de bonheur. Reste à voir si les deux vont
réussir.
Extraits
JE DÉTESTE….JE
DÉTESTE MA VIE AU POINT DE SONGER QU’ELLE DEVRAIT S’ARRÊTER… (p.164)
Et tu vas faire
quoi en te retrouvant à la rue sans un sous ? Tu n’as rien devant toi,
Faith. Rien du tout. Pas de carrière, pas de diplôme et cela me surprendrait
fortement qu’on t’engage où que ce soit. (p.212)
Les gens
associent la liberté avec le fait de ne pas porter de chaînes, mais la réalité
est différente. Des dettes peuvent vous tenir enchaîné, la pression sociale
aussi. Des menaces, un mariage arrangé, des mensonges..Tout ça peut vous
enfermer dans une prison invisible aux yeux de tous, mais qui vous tue chaque
jour un peu plus. (p.258)
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