Publié chez les
éditions De Mortagne le 10 février 2015
300 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Bienvenue dans
mon univers ! Je m'appelle Anne-Sophie Poirier et j'ai douze ans. Nous sommes
le 14 décembre et, il y a exactement six mois de ça, ma vie était totalement
différente... Avant, j'étais une fille populaire, avec un groupe d'amies qui
l'admirait et un chum (le plus beau gars de l'école, bien entendu !).
Ma vie, c'était
de faire des sorties ultra cool, d'acheter LE dernier vêtement à la mode,
d'être de tous les comités importants et d'avoir des idées plein la tête pour
rire des autres et les ridiculiser. Ah oui ! J'oubliais la qualité obligatoire
pour être aussi populaire que je l'étais : la maîtrise parfaite de la technique
de la manipulation.
Mais tout ça,
c'est du passé. Si vous choisissez de lire mon histoire, accrochez-vous ! Vous
risquez d'apprendre comment perdre votre titre de miss populaire en moins de
deux... Genre vraiment !
Mon avis
Bien que le livre
a été publié, il y a maintenant 9 ans, il est encore disponible sur commande. Je
sentais qu’il datait de quelques années, alors que les jeunes se parlaient sur
Facebook. C’était avant qu’il y a Messenger. Le plus drôle, c’est la plateforme
que j’utilisais adolescente. Anne-Sophie a 12 ans dans le roman, mais je pense qu’il
convient aussi aux élèves du premier cycle du secondaire. Je dirais même que la
protagoniste agissait comme une fille un peu plus âgée, mais cela est mon point
de vue.
Je crois que
c’est un bouquin nécessaire à faire lire aux enfants vers la fin du primaire,
car l’intimidation est le point central du livre et c’est un sujet crucial à
discuter en famille. Vers la fin, on voit les conséquences des actes de
Anne-Sophie. Bien qu’elle m’énervait au commencement. Elle se prenait pour le
nombril du monde et que les gens tournaient autour d’elle sans compter qu’elle
se fâchait si ça n’allait pas comme elle le souhaitait, j’ai bien aimé son
évolution. J’ai bien fait de lire jusqu’à la dernière ligne et de lui donner
une chance. J’ai dû me rappeler qu’elle n’avait que douze ans et que j’avais
aussi des idées saugrenues qui me passaient par la tête à l’époque.
Je donne mon
étoile du match à Véronique qui a vécu plus de hauts et de bas qu’elle le
méritait. C’est le personnage en lequel je me suis davantage reconnue dans le
livre et qui m’a marqué. J’avoue qu’à 14 ans, je voulais être à la place
d’Anne-Sophie, mais j’étais plutôt une Véronique et après réflexion, je crois
que c’était pour le mieux. Elle a un grand cœur et elle est plus forte qu’elle
le montre. Je ne peux pas vous en dévoiler davantage.
C’est un roman
parfait pour le groupe d’âge qu’il vise. J’aurais souhaité le lire plus jeune.
Il se parcourt rapidement et je n'ai pas trouvé tant de textos (ou messages
Facebook) qui pourraient décourager certains adultes.
Extraits
Sandra, je l’ai
déjà dit, c’est mon amie naïve, innocente, qui fait tout pour nous plaire –
surtout à moi. Elle est comme une espèce de mouton, toujours prête à rencontre
service. (p.12)
Ce directeur me
fait suer royalement. J’ai l’air de quoi, maintenant ? La seule chose
qu’il me reste à faire est de préparer ce qu’il m’a demandé et de marcher la
tête haute sans avoir l’attitude d’une fille abattue. Je présenterai mes
excuses et sa foutue liste sans en paraître le moindrement humiliée. (p.45)
Mes amies et moi
sommes en train de jaser des épisodes de la série Les menteuses (que l’on
connaît par cœur). Gab tend l’oreille et décroche après quelques minutes, le
sujet semblant l’ennuyer à mourir. Je me doute bien que ce n’est pas une de ses
émissions préférées. Si ça avait été le cas, je serais partie en courant, je
pense ! Cette série, c’est pour les filles ! (p.116)
Je pense que ce
qu’elle subit depuis trop longtemps est en train de la rattraper et qu’elle n’a
plus la force de continuer à vivre comme ça. Dernièrement, elle croyait qu’un
revirement survenait dans sa vie, qu’elle se créait avec les filles de votre
gang et ses espoirs redonnaient un sens à son existence. Cependant, avec les
humiliations qu’elle a subies ensuite, elle est retombée dans son désarroi.
(p.201)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire