Publié chez
Essor-Livres le 12 juillet 2023
95 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Après avoir vécu
des moments difficiles, la perte de son identité et de ses passions, la souffrance
d’une relation toxique, Marianne s’est rendue aux Pays-Bas, où elle a pu
retrouver ses repères et reprendre son destin en main.
Elle a aussi
découvert d’autres textes de Marieke, cette jeune femme du XVe siècle avec
laquelle sa vie s’est entrecroisée.
Cependant, divers
événements pénibles viendront ébranler ce nouvel équilibre. L’affection et le
soutien que lui apportent Rikke et tous ses amis néerlandais l’aideront-ils à
passer au travers ?
Mon avis
J’ai une préférence pour le premier tome, j’avais
l’impression d’assister à l’évolution de Marianne, mais je crois que c’est une
belle façon de compléter son histoire. Son ancien amoureux est de retour et il
est davantage détestable dans ce livre. Toutefois, c’est un personnage
important et il apporte un peu de piquant. D’ailleurs, son apparition m’a
surprise. Je ne vous en dévoilerais pas plus, mais ce fut le moment le plus
captivant de l’œuvre.
J’ai trouvé que le deuxième tome contenait davantage de
romance et sans que cela soit érotique, c’est un des points intéressants du
texte. J’ai bien aimé Rikke malgré sa brève présence.
Si vous aimez les livres courts, mais que chaque mot compte,
je vous le recommande. Cela m’a changé les idées des grosses briques que j’ai
l’habitude de lire. En plus, je ne
connais pas beaucoup de roman où l’art est le thème central. Je donne mon
étoile du match à l’auteure pour son originalité.
Extraits
Durant plusieurs années, elle avait tenté de plaire à tous
en s’efforçant de demeurer elle-même. Mais peine perdue. Et à force d’essayer
de devenir ce que les autres veulent que l’on soit, ne finit-on pas par ne plus
savoir qui on est? (p.9)
C’est bizarre qu’on lui ait permis à elle ce qu’on avait
refusé à moi…mais c’est peut-être grâce à moi qu’elle a obtenu ce que je n’ai
pas eu.. (p.44)
Comme dit le proverbe chinois « Quand tout va bien, on peut
compter sur les autres, mais quand cela va mal on ne peut compter que sur sa
famille. »
Merci beaucoup pour cette belle chronique !
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