Merci à l'auteure pour l'envoi de la photo
Biographie
Proche aidante
pendant 12 ans, elle a souffert d’usure de compassion durant de longues
années. Elle fait depuis de la sensibilisation et de la prévention auprès
des proches aidants, des bénévoles et des intervenants, par des conférences et
l’écriture de deux livres sur le sujet.
Formée en
histoire de l’art, elle a écrit son premier roman historique, qui traite d’un
artiste du XVe siècle. Elle a aussi commencé à donner des conférences et
des formations aux adultes sur la vie et l’œuvre de grands artistes, puis à
transmettre sa passion aux enfants en les initiant à l’histoire de l’art.
Elle s’est amusée
à écrire des nouvelles fantastiques, et elle prépare actuellement un atelier de
création de nouvelles. Les contes du Pourquoi l’ont toujours fascinée, elle a écrit
un recueil de 4 histoires ou légendes, et elle anime des ateliers de
création littéraire pour la famille. Elle a également écrit les histoires
de voyage d’une petite fille, Marjorie, dans le but de familiariser les enfants
avec d’autres pays, d’autres cultures, d’autres façons de vivre, et les deux
premiers de la série s’accompagnent de livrets d’activité.
Elle a toujours
aimé créer. Que ce soit avec les mots ou avec les images, la création est pour elle
essentielle à la vie, autant que l’air que l’on respire. Et elle aime
transmettre ce qu’elle connaît, par l’écriture ou la pratique, pour aider
les autres à vivre mieux.
Crédit : Madeleine Fortier,
écrivaine et conférencière
Questions
D’où vous vient votre passion pour l’art ?
J’ai toujours dessiné comme j’ai toujours écrit ! Les
6000 livres de la bibliothèque familiale ont sûrement aidé, avec leurs collections
sur les arts… J’ai eu la piqûre pour l’histoire de l’art au Cégep, ce qui m’a
décidée à poursuivre ma formation dans le domaine. Mon bac a été très
instructif et passionnant. Ensuite, j’ai délaissé un peu le domaine jusqu’à ce
que, 30 ans plus tard, j’écrive mon premier roman, dont le prétexte était
un artiste du XVe siècle qui m’a toujours fascinée. Les recherches que
j’ai faites m’ont vraiment redonné le goût de me replonger dans l’histoire des
artistes, de leurs œuvres, de leur contexte, et de leurs objectifs, et j’ai
voulu initier également les enfants à l’histoire de l’art, d’une façon à la
fois ludique et éducative.
Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?
Ne pas avoir d’attentes : écrire parce qu’on a le goût
d’écrire
Bien s’entourer surtout lorsqu’on est en auto-édition
Lire, relire, vérifier son texte, le faire vérifier; ne pas
avoir peur de « couper dans le gras », éliminer les éléments inutiles, ne pas
faire 400 pages alors qu’en 200 on aura dit tout ce qu’on aura à dire !
Ne pas se décourager !
Peut-être prendre des formations, ou assister à des ateliers
d’écriture
Parler avec d’autres écrivains; faire partie d’une
association. Autrement dit, ne pas s’isoler !
Quels défis avez-vous rencontrés lors de l’écriture de
votre livre ?
Tous les défis que je rencontre sont ceux de la promotion.
Car que l’on soit édité avec une maison d’édition ou en auto-édition, le défi
reste le même : se faire connaître comme auteur. Trouver nos lecteurs.
Qu’est-ce qui vous a motivée à devenir conférencière ?
Je suis devenue conférencière parce que je voulais aider les
personnes qui en aident d’autres à se protéger de l’usure de compassion, dont
moi-même j’avais grandement souffert. Les livres sur le sujet ont été écrits
par la suite. Tout cela me permet de toucher un grand nombre de personnes et de
passer mes messages !
Quelles suggestions donneriez-vous aux lecteurs (ou
auteurs) qui ont des préjugés envers la nouvelle ?
Aux lecteurs je dirais (ce sont les commentaires de lecteurs
d’ailleurs) : une nouvelle bien ficelée se lit très bien, rapidement. Elle
nous tient en haleine jusqu’à la fin. Elle nous permet de découvrir plusieurs
univers, plusieurs types d’auteurs, plusieurs histoires.
Aux écrivains je dirais (et c’est ce que je dis aux
participants de mon atelier d’écriture de nouvelles) : écrire une nouvelle
est une excellente façon de se remettre ou de se mettre à l’écriture. Elle
permet de pratiquer le schéma narratif, qui est la base également des romans.
Avoir rapidement un produit fini, apprendre à aller à l’essentiel, explorer des
sujets et des thèmes variés, voilà quelques-uns des avantages de l’écriture de
nouvelles.
Écrivez-vous avec de la musique ? Si oui, avez-vous
une chanson fétiche ?
Je n’écris pas avec de la musique, car j’ai vraiment besoin
de me concentrer. Lorsque je fignole ma mise en page, je peux écouter de la
musique classique ou encore Ludovico Einaudi que j’aime beaucoup.
Quels sont vos prochains projets ?
J’en ai plusieurs. Le premier, c’est un livre sur Paul-Émile
Borduas pour les enfants qui sortira au printemps 2024. J’en ai déjà écrit un
sur Léonard de Vinci. Ensuite, j’ai un projet sur le sentiment
d’exclusion. Je veux préparer un livre sur le voyage de Marjorie à Paris, j’ai
plusieurs contes et légendes à terminer, je veux apprendre à dessiner des
personnages pour illustrer le plus possible mes propres livres; je veux faire
un livre sur Marieke, la jeune femme néerlandaise du Moyen Âge des livres Ma
sœur par-delà les siècles, peut-être écrire d’autres nouvelles. Bref les idées
ne manquent pas, tout ce qui manque c’est le temps, mais j’ai appris à faire
une chose à la fois, à bien la faire, et ensuite passer aux projets suivants. Je
suis également en train de préparer un atelier d’écriture pour les personnes
qui désirent raconter leur propre histoire.
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