Publié chez les
éditions de Mortagne le 7 juin 2023
280 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Ma situation
actuelle : trentenaire, sans emploi, privée de ma coloc à cause de l’amour.
Constat : rien ne me retient au Québec ! Alors, j’ai accepté de partir en road
trip avec des quasi-inconnus. Selon Éloïse, ma meilleure amie, j’ai pris ma
décision sur un coup de tête. Je dirais plutôt que je réfléchis plus vite que
les autres ! J’espère juste qu’entre mes partners de voyage et moi, la chimie
opérera. Surtout avec le séduisant Olivier…
Agrippée au
volant d’un autobus transformé en maison sur roues, mes rêves et mes doutes en
poche, je prends la direction des Rocheuses canadiennes. Je sens que ce sera le
trip d’une vie, et j’ai bien hâte de voir ce qu’il me réserve !
Mon avis
Si vous avez lu
la trilogie Sœurs désespérées, vous reverrez Sandrine qui est la protagoniste
de ce roman-ci et Éloise va apparaitre à quelques reprises. J’étais triste de
quitter ces personnages après le dernier tome, alors cela me fait plaisir de
les retrouver dans un tout nouvel univers.
C’est une
chicklit parfaite pour l’été surtout si vous espérez partir à l’aventure en
laissant tout derrière vous. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais au moins
ce roman permet de rêver d'autant plus que j’ai longtemps souhaité de visiter
les rocheuses.
Si vous vous
attendiez à une romance, ce n’est pas tout à fait le cas. On peut remarquer
l’évolution de la relation entre Sandrine et Olivier, mais c’est vraiment le
voyage, expérimenter de nouvelles choses et l’amitié qui sont les thèmes
principaux de l’histoire. C’est exactement ce que je cherchais lorsque j’ai
ouvert ce livre. Vous allez trouver quelques aspects que vous allez voir dans
les autres romans du même genre. Sandrine fête un peu trop et qu’elle se met
les pieds dans les plats, mais c’est ce qui fait son charme. Certaines
personnes vont peut-être noter une redondance, ce qui n’est pas mon cas.
J’avais envie de rire en parcourant ces pages et l’auteure a atteint son but.
Je donne mon
étoile du match à Olivier pour avoir eu l’idée de ce voyage et comme il devait
photographier des paysages jusqu'aux rocheuses, le périple n'aurait pas eu lieu
sans lui. Je l’ai trouvé distant par moment, mais il m’a fait sourire à plus
d’une reprise. J’aime le fait qu’il soit un photographe, j’ai une appréciation
particulière pour les artistes.
Sandrine vient en
deuxième. Je crois qu’elle cherchait à donner une direction à sa vie et je vis
encore des périodes semblables. J’ai pu me reconnaître en elle pour cette
partie. Je l’admire d’avoir eu le courage de partir à l’autre bout du pays avec
un homme qu’elle connaissait à peine et elle a réussi à en profiter de chaque seconde.
J’aime toujours autant son sens de l’humour, d’ailleurs les mignons sont de
retour. C’est la blague qui m’avait le plus marqué dans Sœurs désespérées.
Extraits
Anyways, ne
dit-on pas que dans la vie, rien n’arrive pour rien ? Ma vie tournait un
peu en rond, alors pourquoi ne pas lui donner une direction ? Si ce
n’était pas censé se faire, quelque chose se serait mis en travers de mes projets.
(p.15)
De mon côté, j’ai
été élevé par des parents hyper stricts qui croyaient savoir mieux que leurs
enfants comment ils pouvaient être heureux. J’ai deux frères qui ont fait tout
ce que mes parents voulaient, soit des études menant à un travail de bureau de
neuf à cinq. Je suis donc le mouton noir de la famille, le pauvre artiste
perdu. (p.49)
Au moins, tes
choix te reviennent. Ça doit être quand même chouette de sentir qu’ils sont
approuvés par nos parents, ajoute Jules, un peu perdu dans ses pensées. Les
miens considèrent que si on ne travaille pas de neuf à cinq du lundi au
vendredi, ce n’est pas un emploi.
Ceux d’Oli sont
pareils, renchérit Flavie. Et là on parle d’art ! Ouh là là ! On les
perd grave. J’te laisse imaginer ce qu’il pense de son « hobby ». Ça
d’l’air que son père lui répète encore que même si ça paye les factures pour le
moment, ça ne construit pas une vie et qu’il lui faudra bientôt revenir les
deux pieds sur terre. Franchement, c’est moche. Ce serait bien si la valeur de
l’air était reconnue dans notre société. (p.126)
Qu’est-ce qu’il
fait encore ici, celui-là ? Après ça, on vient se plaindre que ça ne parle
pas assez français dans les autres provinces canadiennes. Fallait que je tombe
sur le seul abruti de la noce qui sait aligner deux ou trois mots. (p.134)
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