Biographie
Habitée depuis
toujours par la passion des mots, Amélie Riopel nous offre un tout premier
roman qui va droit au cœur. Quête identitaire, affirmation de soi et amour
parsèment une histoire riche en émotions et en rebondissements.
Crédit : Communiqué de presse des éditeurs Réunis
Questions
Quelles sont tes
sources d’inspiration lorsque tu écris ?
Pour Partir de nulle part, je me suis beaucoup inspiré des femmes de mon entourage. D’ailleurs, plusieurs aventures d’Alice sont tirées d’anecdotes et de faits vécus. J’aime bien aussi observer le monde qui m’entoure, écouter comment les gens parlent. Être attentive aux façons dont les gens s’expriment m’aide énormément à alimenter mes dialogues. Finalement, quand je suis en panne d’inspiration, j’aime bien fouiller Internet à la recherche de bouts de phrases ou d’images qui me servent de point de départ pour débuter ou faire avancer une histoire.
Qu’est-ce qui t'a
motivé à te lancer dans l’écriture ?
Plus jeune, on me
disait souvent que j’avais un talent pour inventer des histoires. Pour être
honnête, je me suis assise sur ce talent pendant longtemps sans mettre les
efforts pour le développer et surtout en pensant que ça ne se perdrait pas avec
le temps. J’avais tort ! Durant une bonne partie de mon adolescence et de
ma vie adulte, j’ai arrêté de lire et d’écrire, pensant que ça ne mènerait…
nulle part.
Il a fallu que je m’établisse un peu plus dans la vie et que j’apprenne à me faire confiance pour oser recommencer à écrire. Bref, ce goût pour l’écriture a toujours été ancré en moi, il n’est jamais vraiment parti, je l’ai simplement délaissé pour vivre autre chose.
Quels conseils
donnerais-tu à un nouvel auteur ?
Lire et écrire.
Tous les jours si possible. Si c’est important pour toi, c’est important de
faire de la place dans ta vie et de trouver du temps pour te consacrer à cette
passion, même si ce n’est pas toujours évident.
L’autre conseil que j’aimerais donner aux nouveaux auteurs et que je me rappelle à moi-même par la même occasion : écris sans penser au jugement des autres. Si tu arrives à éteindre la voix critique dans ta tête pendant que tu couches ton premier jet sur papier, c’est le meilleur cadeau que tu puisses te faire. Si à chaque phrase, tu t’arrêtes pour te demander « est-ce que c’est bon ? », « est-ce qu’une maison d’édition publierait ça ? », « est-ce que ma mère, ma sœur, mon beau-frère, mon ami et alouette vont aimer ça ? » tu n’arriveras jamais au bout d’un projet. Écrit d’abord pour toi, le reste suivra.
Quels défis as-tu
rencontrés pendant l’écriture de ton roman ?
Un des premiers défis pour moi a été d’arriver à décrire avec justesse des scènes que je voyais avec précision dans ma tête. En fait, c’était tellement précis dans ma tête que ça devenait difficile de trouver les bons mots pour emmener le lecteur à voir ce que moi je voyais. Il y a certaines scènes que j’ai imaginées tellement de fois, que j’avais hâte d’écrire et qu’au moment fatidique, je me suis retrouvée bloquée. La scène au karaoké est un parfait exemple de moment cathartique que j’ai eu de la difficulté à écrire.
Un autre défi que j’ai rencontré c’est de conserver une cohérence avec l’évolution de mes personnages. Pour ce roman, j’ai travaillé avec un plan, une grille de personnage. J’étais organisée ! Sauf qu’au fil de l’écriture, les personnages prennent vie à un tel point que le plan, la tournure initiale du roman n’avait plus de sens. En somme, les personnages refusaient d’aller de l’avant avec les grands projets que j’avais pour eux. Je pense que beaucoup d’auteurs se retrouvent dans cette situation. Dans ce temps-là, il n’y a pas 36 mille solutions, il faut revoir le plan. C’est parfois décourageant, mais ça peut aussi être une très belle chose que de se laisser surprendre par sa propre histoire.
Est-ce que tu
écris avec de la musique, si oui, quelle est ta chanson fétiche ?
J’écris parfois avec de la musique, mais pas toujours. Pendant l’écriture de Partir de nulle part, j’ai écouté beaucoup de musique qui date de la fin des années 90/début des années 2000. Si je devais nommer une seule chanson, ce serait Hit me baby one more time de Britney Spears. Je trouvais cette chanson très à propos pour mon personnage principal.
Quelle est ta destination
favorite pour écrire ?
Généralement sur mon sofa avec une table d’appoint ou sur mon balcon lorsque la température le permet.
Quels sont tes
prochains projets ?
L’histoire
d’Alice me trotte toujours en tête. J’aimerais bien écrire une suite où l’on
rencontrerait une Alice plus adulte, plus mature, mais qui devra décider si
elle est prête à faire confiance à l’amour.
Également, je
suis une grande fan de thriller et de roman d’horreur. C’est un genre que je me
suis donné comme défi d’explorer dans mon écriture.
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