Publié chez
Andara le 27 octobre 2022
400 pages
4e
de couverture
Il l’aime. Elle
le déteste. Leur collaboration sera compliquée… Concentrée à traquer un tueur
en série qui cible des femmes du chic quartier de Soho à Manhattan, Elsa Reid,
profiler pour le NYPD, n’entend pas accorder la moindre considération à Hayden
Ross, l’exaspérant enquêteur chargé de l’affaire qui la harcèle pour comprendre
pourquoi elle le rabroue. Alors que l’audacieuse criminologue s’oppose avec
véhémence à celui qui lui a brisé le coeur dix ans auparavant, Hayden, qui a
une autre version de ce qui s’est produit à ce moment de leur vie, s’obstine
quant à lui à vouloir reconquérir Elsa.
Mon avis
C’est toujours un
plaisir de retrouver l’Univers de Sylvie G. Si vous ne la connaissez pas
encore, c’est un bon bouquin pour commencer. Toutefois, il contient un peu
moins d’humour que certaines autres de ses œuvres. Je vous le recommande aussi
si vous aimez les romans de Judith Bannon. J’ai noté quelques points en commun
à cause de l’enquête policière et de la romance, mais Vice à Manhattan est
moins érotique.
J’apprécie que la
relation entre Elsa et Hayden prenne du temps à se développer. Le résumé décrit
bien leur connextion. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle le détestait, mais
Elsa ne le portait pas dans son cœur pendant les premiers chapitres. Je ne me
doutais pas qu’au début, l’histoire d’Hayden est plus compliquée qu’Elsa
l’avait imaginé, mais c’est la partie la plus intéressante du roman. J’avais
hâte de connaître pourquoi il ne s’était pas battu davantage pour la
protagoniste 10 ans plus tôt.
J'ai conscience que
certaines personnes peuvent trouver cela peu crédible qu’Elsa et Hayden ont
encore des sentiments l’un pour l’autre, alors qu’ils ne s’étaient pas vus
pendant 10 ans, mais on décèle la raison au fil du récit. C’est un élément que
j’ai aimé découvrir.
L’intrigue
policière est intéressante. J’avais hâte de savoir si le profile qu’Elsa avait
fait du tueur était réaliste. Ce n’est pas comme une émission sur
Investigation, mais l’auteure a mis assez de détails pour créer l'ambiance.
Elle laisse quelques pistes pour qu’on tente de découvrir la personnalité de
l’antagoniste. Je ne vous en dis pas plus. Toutefois, j’ai aimé sortir un peu
de la romance habituelle. C’est un autre point que j’admire de Sylvie G., elle
n’a pas peu d’essayer différents styles tout en demeurant fidèle à elle-même.
Extraits
J’ai respecté ton
silence pendant toutes ces années, mais maintenant que la vie t’a remise sur
mon chemin, je ne te laisserai pas partir une deuxième fois sans que tu me
dises ce que j’ai fait pour que tu me rejettes. (p.13)
Il n’y a rien à
clarifier. Nous étions de bons partenaires d’études, rien de plus. D’accord, on
a fait un petit faux pas que nous avons regretté, mais on s’en fiche. Tu n’as
fait ta vie et moi la mienne. Merde, Hayden ! Une décennie s’est écoulée.
(p.64)
Ce qui retient le
plus mon attention, c’est l’immense piano à queue près de la fenêtre. Je sais
qu’il en joue, mais je n’ai jamais eu la chance de l’entendre. Il m’est même
arrivé de douter qu’un gars aussi sportif et énergique que lui prenne le temps
de s’arrêter pour un cours de musique. (p.107)
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