Publié chez
Goélette le 4 août 2022
200 pages
4e
de couverture
J’ai un « défaut
de fabrication ». J’ai un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité,
aussi connu sous le nom de TDAH. Et j’en suis fière.
Tu as l’impression que tu passes toutes tes
journées sur un tapis roulant à faire du surplace sans rien accomplir ? Lis mon
livre. Tu ressens de l’impuissance face à une situation particulière avec tes
enfants ? Lis mon livre. Ton instinct te pousse à croire que ton fils présente
les symptômes d’un trouble neurodéveloppemental ? Lis mon livre.
Ta fille a reçu
un diagnostic préoccupant du neurologue et tu ne sais pas par quel bout
commencer ? Lis mon livre. Installe-toi. Ensemble, on lâche prise. Recevoir un
diagnostic n’est pas une fatalité. C’est juste le début d’une aventure haute en
couleur.
Mon avis
Après avoir fermé
le livre, j’ai réalisé que j’avais une nouvelle héroïne. Je suis encore plus
impressionnée qu’elle réussit à écrire autant de romans avec tout ce qu’elle
vit. Cela m’a motivé davantage à travailler sur mon bouquin en sachant qu’elle
y arrive avec trois enfants différents et un déficit d’attention. J’éprouve de
la difficulté à me concentrer avec mon anxiété, je suis encore plus
impressionnée qu’elle écrive des histoires avec des personnages drôles et
touchants. Sans compter qu’elle a maintenant sa propre entreprise familiale qui
produit de magnifiques chandails. Je vous encourage à y jeter un coup d’œil.
Je pense que ce
que j’ai le plus retenu du livre est qu’il ne faut pas juger une personne sans
connaître ce qui se cache derrière. Chaque humain peut te réserver une
surprise. Je crois que ce livre pourrait aider plusieurs parents qui vivent la
même situation que l’écrivaine.
Sans que cela
soit un ouvrage scientifique, on peut en apprendre un peu plus sur le sujet et
sur la vie de l’auteure. Je ne dirais pas que c’est une biographie, mais j’ai
trouvé cela intéressant d'autant plus que j’adore découvrir comment l’humain
fonctionne. Il se parcourir rapidement et je suggère de le lire avec votre
adolescent qui pourrait aussi se reconnaître dans les anecdotes des enfants de
Catherine.
Extraits
Les conversations
de groupe m’épuisent. Après une soirée entre amis, j’ai besoin de plusieurs
heures de silence pour récupérer. Les voix qui s’entrecoupent me demandent une
concentration éreintante. Pendant qu’une personne me parle, mon cerveau est
porté à écouter ce que ma voisine est en train de dire à l’autre fille à côté
d’elle. (p.28)
Un questionnement
sans fin. L’histoire de ma vie. Cette terreur de ne pas choisir le bon chemin.
Préférer ne rien demander de peur de se faire dire non. Reculer d’un pas devant
une difficulté. Chercher l’approbation dans le regard de l’autre. S’abstenir
plutôt qu’être prise en défaut. Vouloir atteinte la perfection dans
l’imperfection. (p.37)
Ça a été long
avant que je m’intéresse aux garçons. Enfin, ce n’est pas à fait vrai. J’ai
écrit ma première lettre d’amour à un gars en troisième année et j’ai fantasmé
sur les Backstreet Boys pendant cinq ans. Ça me comblait entièrement, même si
ça coûtait une fortune à mes parents en magazines, affiches, billets de
spectacle….Une époque fantastique ! (p.43)
Je n’ai jamais
fait de vague. J’ai trippé sur Nick Carter des Backstreet Boys de quatorze à
dix-sept ans (OK! Je trippe toujours dessus, mais je suis plus réaliste dans
mes attentes…) À ce jour, je n’ai encore touché à aucune drogue ni fumé quoi
que ce soit. Je n’ai même jamais viré de brosse. Je suis trop peureuse pour ça.
Voir si je risquerais ma santé pour le fun ! Et non, je ne ferai pas une
folle de moi-même en chantant debout sur une table. Je préfère garder le
contrôle de mon corps. Déjà que je déteste les malaises publics. (p.129)
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