Publié chez
Andara le 2 mars 2022
384 pages
4e
de couverture
Je suis conscient
de la chance que j’ai. On pourrait dire qu’elle me colle au cul. Je vis de ma
passion en animant une émission de voyage à la télévision, je suis en santé,
j’ai des amis, une famille aimante… J’ai tout, quoi ! Et pourtant, à
trente-quatre ans, je remets ma carrière et mes priorités en question. Ben
quoi, un gars a le droit de changer !
Chacun de mes
voyages transforme un peu ma vie, mais jamais je n’aurais prévu que le plus
marquant d’entre eux allait être un séjour « chez nous »… Une enquête inusitée
et une rencontre fulgurante avec une belle rousse dans un kiosque de fleurs me
feront voir toute ma vie sous un nouvel angle.
Mon avis
Je remercie Catherine Lafrance pour le service presse. J’avais déjà lu 3 romans de l’auteure, alors
je souhaitais découvrir sa nouvelle œuvre. J’ai remarqué des similarités dans
l’écriture, donc si vous avez aimé ses bouquins précédents, vous allez
apprécier celui-ci.
La différence des autres chicklit est que le protagoniste
est un homme. J’ai trouvé l’idée intéressante et on croit à sa quête.
Effectivement, la romance prend une place importante, mais il tient aussi à
découvrir le secret que son grand-père gardait. L’intrigue est rafraîchissante
et sort du contexte du genre habituel. Plusieurs personnes auraient changé d'emploi
avec Matthias à cause de son travail. Pourtant ce n’est pas mon cas et ce n'est
pas ce que je retiens de lui. C’est à sa personnalité qui m'a le plus marquée.
La famille est importante pour lui et vous allez découvrir la raison au fil des
chapitres.
J’ai bien aimé Lila aussi. J’ai apprécié son côté audacieux
et elle tente de prendre les meilleures décisions par rapport à ses enfants.
Tout comme pour Matthias, la famille est une valeur prioritaire. D’ailleurs, on
retrouve rarement des fleuristes dans les livres, je donne une étoile à l’écrivaine
pour cette raison.
Le récit est raconté à la première personne du point de vue
de Matthias et l’auteure a fait du bon travail. S’il y a une suite, j’aimerais
connaître le point de vue de Lila. Le seul problème que j’ai noté est qu’il y a
des prénoms semblables comme Lila et Lili ou je mélangeais parfois Edouard et
Edmond. Je devais relire ma phrase pour comprendre de qui il s’agissait.
Si vous souhaitez tenter l’expérience de lire une romance
d’un point de vue masculin, je vous le recommande. Je crois que vous allez
passer un bon moment.
Extraits
Peu importe, j’ai toujours cru en la « théorie du p’tit mardi »
selon laquelle aucune journée n’ait la vocation d’être ordinaire. (p.34)
Tu as tout le temps, Matt. Tu sais ce que je ferais si on me
donnait cinq jours pour abattre un arbre?
Je le regarde en me demandant où il veut en venir.
J’en prendrais quatre pour aiguiser ma hache. (p.91)
Je me sens comme un de ces employés de bureau, le lundi
matin. Ceux qui sont blasés de leur emploi, qui doivent encore plonger tête la
première dans les bouchons de circulation routiniers. (p.243)
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