Illustré par Manuella
Côté et Solène Debies
Publié chez les
éditions Boomerang en novembre 2021
384 pages
4e
de couverture
Dans le fond,
presque tous mes livres pourraient s’intituler EH BOBOY, Ouch, OUFFF, HÉLALA,
Ayoye, Youpidoudeladou ; ma vie est un vrai party d’onomatopées !!
Concentrons-nous
sur « ça va être correct » cette fois.
·
Anthony
me l’a souvent répété, et disons que j’ai un peu, pas mal envie d’y croire ces
temps-ci..
·
Mes
objectifs pour cette année :
·
Apprendre
à gérer mon anxiété (ça presse !!!).
·
Travailler
ma patience (ne pas lancer mon téléphone au bout de mes bras).
·
Ne
pas hésiter à parler à ma mamie « dans les étoiles » quand Ça ne va pas.
·
Essayer
de ne pas tout faire foirer dans ma vie avec mes amis, mes parents et Anthony).
·
Commencer
à aller voir la psy…?
Bien hâte de voir
où ça va nous mener tout ça.
À nous deux,
secondaire 2!!!
Mon avis
Je remercie la
maison d’édition pour le service presse et l’auteure pour le bon moment de
lecture. Des 6 tomes de la série, c’est mon préféré. S’il était sorti en
septembre, il aurait fait partie de ma vidéo des bouquins que j’aurais souhaité
lire pendant mon adolescence. J’aime cette série depuis le début, mais je
dirais que c’est ce tome-ci ou Maya me touche le plus et que les thèmes abordés
me rejoignent le plus que cela soit l’anxiété ou les réseaux sociaux. Dans le
livre précédent, Maya mentionnait son anxiété, mais elle en parle davantage
dans celui-ci. Je crois que cela pourra aider les adolescentes à se sentir
moins seule et moins hésiter à demander de l’aide. Avec les hormones dans le
tapis, ce n’est pas évident de ne pas se poser des millions de questions et de
ressentir autant d’émotions. Sur ce point, l’auteure illustre parfaitement la
situation et me fait rappeler que même plus jeune, c'est compliqué.
Je me suis questionnée
si cela a pris 5 tomes pour que Maya termine son secondaire 1, combien va-t-il
en avoir en tout ? Je me suis attachée à elle et je trouve intéressant de
la voir évoluer dans les différentes étapes de la vie, mais j’ai tendance à
décrocher des longues séries. Reste à découvrir si la situation va se répéter puisque
je souris chaque fois que je reçois un nouveau tome de Miss Parfaite et j’ai
hâte de savoir dans quelles péripéties Maya va se retrouver.
La partie qui m’a
fait plus rire est quand elle rencontre la cousine de son petit ami et que
celle-ci lui mentionne des termes d’influenceur et je me suis sentie aussi
dépassée que Maya. D’ailleurs, je me questionne si cela va revenir dans la
suite. Tout ce que j’espère est que la protagoniste va trouver une façon à
mieux gérer son anxiété. Je crois qu’elle est partie sur une bonne piste. Elle
était moins en colère que dans le livre précédent. J’ai noté un moment émouvant
lié à sa relation avec Anthony, mais je vous laisse découvrir ce qui se passe.
J’attends avec impatience le prochain roman pour obtenir plus d’information.
Si vous
connaissez une adolescente vivant des difficultés à exprimer ses émotions ou
anxieuse, c’est un bouquin parfait à lui offrir pour la faire réfléchir à
des pistes de solution. Toutefois, on doit lire les 5 tomes pour combien
comprendre l’histoire.
Extraits
Je veux mettre
quelque chose au clair par rapport à la couleur des yeux : Tout le monde
capote toujours sur le vert et le bleu, mais les gens utilisent rarement des
beaux qualificatifs avec le brun et ça, c’est injuste ! (p.77)
J’ai l’impression
que mon stress me vide par en dedans, comme si on m’enlevait toute mon énergie,
alors que pourtant, je fais les mêmes choses que le monde de mon âge. Juste
gérer ma petite voix, ça me gruge, puis à la fin de mes journées, j’ai juste le
goût de m’isoler parce que tout le monde me gosse…Mais c’est pas les autres qui
me gossent vraiment, dans le fond c’est moi. (p.174)
C’est vrai qu’il
y a eu un moment où j’ai commencé à stresser et à me demander ce que les gens
allaient penser, s’ils allaient aimer mes vidéos ou écrire des niaiseries dans
les commentaires pour se moquer de moi. Puis, j’ai réalisé que j’avais commencé
cette chaîne-là pour moi, pas pour les autres. (p.270)
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