Publié chez Libre
Expression le 27 octobre 2021
264 pages
4e
de couverture
« Un trouble de
santé mentale impose souvent le travail d'une vie, soit un profond apprentissage
de soi, de sa maladie et de la maîtrise de celle-ci. Pour arriver un jour à
valser avec son état et à mener la danse. »
Nueva vida, c'est le récit d'un cheminement vers une nouvelle vie. C'est la
preuve que, comme les chats, on peut retomber sur ses pattes neuf fois, sinon
plus.
Après la parution de Buena vida, alors que tout devrait bien aller,
Florence K sent encore le trou noir qui la guette. Puis un psychiatre pose
enfin un diagnostic sur le précipice au bord duquel elle marche depuis plusieurs
années : celui de la bipolarité de type II. À partir de ce moment, avec un
suivi et un traitement adapté, elle a pu atteindre un équilibre durable.
Dans ce récit touchant, elle se livre avec transparence, pour briser les tabous
et la solitude, plaider pour un meilleur accès aux soins et apporter de
l'espoir à tous ceux qui connaissent les aléas vertigineux d'un trouble de
santé mentale.
Mon avis
Je remercie la
maison d’édition pour le service presse, j’avais hâte de parcourir cette œuvre
écrite par une de mes chanteuses préférées. Je recommande de lire Buena Vida
avant celui-ci pour combien comprendre l’évolution de l’auteure. J’ai le
pressentiment qu’il s’agit d’une suite puisqu’à part quelques retours dans le
passé, c’est la continuation de son premier livre.
J’aime la
psychologie depuis mes cours collégiales et je me suis déjà questionnée si j’avais
dû poursuivre dans cette voie. C’est le deuxième sujet qui m’intéressait le
plus après l’histoire. D’ailleurs, les cours de psychologie ont été utiles pour
combien comprendre ce livre-ci. Sans aller trop dans les détails, l’écrivaine
utilise des termes qui ne sont pas toujours évidents pour les lecteurs. C’est
un bouquin à parcourir à tête reposée pour ne pas manquer une ligne.
J’ai apprécié
l’œuvre dans son ensemble, car elle touche à la santé mentale et la musique,
deux sujets importants pour moi. L’auteure parle aussi de sa vie amoureuse sans
que cela devienne le thème principal. Cela rend l'histoire encore plus
personnelle et je vous laisse découvrir comment cela se termine. Je vous donne
un indice, c’est différent que dans Buena vida.
Je vous le
recommande si vous adorez les biographies, car Florence K. raconte en détail
(sans en mettre trop), ce qui s’est déroulé depuis son séjour en psychiatrie et
répond aux questions que vous vous posiez sur ce qui s’est passé dans sa vie
depuis son premier livre.
Extraits
J’avais vogué
plusieurs mois durant sur un nuage comme ceux de Mario Bross., volant au-dessus
de tout et allant plus vite, plus vite jusqu’au but, touchant le drapeau et
passant au niveau suivant. (p.65)
Ma formatrice de
yoga m’a dit un jour m’a dit un jour que les gens se tournaient vers une
pratique sérieuse du yoga en temps de crise. De ce que j’ai pu observer dans
mes années de pratiques intenses puis d’enseignement, c’est vrai. Pour
n’importe quelle crise-problèmes de dos aigus, divorce, crise de la
quarantaine, crise professionnelle, crise de dénigrement de son corps,
dépression, anxiété - , le yoga peut faire partie du remède. (p.101)
Un peu comme le what-a-mole,
ce jeu que l’on trouve dans les parcs d’attractions où on doit frapper avec
un maillet les marmottes qui sortent ici et là de manière aléatoire. Parfois,
elles sortent seules, parfois à deux, à trois, et à peine en a-t-on assommé une
qu’une autre surgit de son trou. Mon rapport à l’anxiété, c’était ça. (p.130)
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