Publié chez Libre
Expression le 7 avril 2025
304 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
À l'aube de sa vie d'adulte, Nicolas Laroche provoque, dans un accès de colère, un malheureux accident qui coûte presque la vue à la jeune Jeanne. Il est alors renié par son père, qui le chasse de sa maison et de sa vie. Dix-sept ans plus tard, Nicolas tente encore d'oublier son passé trouble.
Jeanne Fontaine refuse de placer Bernard, l'homme qui l'a élevée comme sa propre fille, en CHSLD. Un soir, alors que la santé du vieil homme décline rapidement, elle reçoit une demande inattendue de ce dernier : il souhaite revoir son fils avant de mourir.
Mon avis
Si vous avez déjà lu un roman adulte de cette auteure, vous allez reconnaître sa plume et si vous ne la connaissez pas encore, c’est une bonne occasion de la découvrir puisque c'est un tome unique et cela vous donnera le ton pour ses autres livres.
Alors qu’on retrouve souvent le mauvais garçon qui veut changer dans la romance, cette fois-ci, on assiste à qu’est-ce qui arrive par la suite. Nicolas s’est repris en main avant de revoir Jeanne. On peut dire qu’il s’agit d’une histoire de seconde chance, mais pas seulement dans la vie amoureuse.
J’ai adoré Jeanne aussi qui fait preuve de plus de compassion que bien des gens que je connais dans la réalité et d’un dévouement hors du commun. Elle a son caractère, mais c’est ce qui la rend unique et attachante. J’ai apprécié de lire le développement de sa relation avec Nicolas.
C’est un thème important à aborder, car ceux de ma génération ont des parents qui vieillissent et c’est une question que nous allons devoir nous poser une journée ou une autre. L’histoire de Bernard et j’avoue que sa situation porte à réflexion.
Extraits
J’ouvre mon livre de Jane Austen à la page 263, là où je l’avais laissé. J’adore l’histoire. La tension est vive entre M. Darcy et Mlle Bennett, et le meilleur est à venir. Mais je n’ai pas le temps de terminer ma page que Laurie revient et entre sans cogner. (p.123)
Tu peux pas jouer à ça. Je veux pas te devoir quoi que ce soit. Celui qui a besoin de toi, c’est Bernard; pas moi. On tourne en rond. C’est perdu d’avance. (p.143)
Mais pour être honnête. Si je n’avais pas senti cette foutue chimie entre nous dès les premières secondes où je l’ai vue, je l’aurais simplement chassée. J’aurais inventé une excuse pour me défiler. Je ne serais pas là, à me casser la tête pour trouver des façons de l’aider sans qu’elle puisse refuser. (p.150)
Je préfère le rock, mais si
écouter sa musique lui fait plaisir, alors j’endurerai Jelly Roll et Sam Hunt
jusqu’à Montmagny. (p.240)
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