Publié chez Les
éditions JCL le 11 septembre 2024
392 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Après un long séjour à l’étranger, Lexie St-Martin rentre
chez elle, prête à affronter ses vieux démons. Mais elle se rend vite compte
qu’elle n’était pas préparée à résister au charme de Noah Graham, son amour de
jeunesse. Impossible d’oublier ces doux baisers échangés au milieu du champ de
maïs, ou encore ce fameux soir d’Halloween où tout a basculé…
Noah habite seul dans une roulotte installée sur le site de
l’autodrome. Carburant à l’adrénaline, il passe ses temps libres sur la piste à
jouer les pilotes de course. Lorsque Lexie revient au village, il sait qu’il
devra faire face à la culpabilité qui le ronge depuis toutes ces années. Celle
de n’avoir pu mieux la protéger.
Les retrouvailles de Lexie et Noah seront parsemées de
malentendus et de non-dits. Arriveront-ils à rétablir leur complicité d’avant?
Et s’il suffisait d’un été pour raviver la flamme du passé?
Mon avis
C’est toujours un plaisir de retrouver l’écriture de
Catherine Bourgault surtout dans les romans publiés chez JCL. Si vous ne
connaissez pas encore la plume, c’est le bon moment, car c’est un tome unique
alors vous pourrez avoir une idée.
C’est une magnifique histoire de secondes chances. J’éprouve
de la difficulté à me concentrer en ce moment, cela m’a donc pris plus de temps
que d’habitude pour parcourir les pages, mais cela m’a permis de passer
davantage d'heures avec Lexie et Noah.
Je donne mon étoile du match à Lexie qui semble cacher un
secret dès son retour et c’est le personnage qui m’intriguait le plus. On
remarque qu’elle tient à sa famille, mais elle se referme facilement sur elle.
J’ai bien aimé Noah aussi quoique je doutais à son sujet au commencement. Il
n’est pas parfait surtout avec la façon dont il agit avec son amoureuse et il
prend quelques mauvaises décisions. Toutefois, j’ai appris à l’apprécier
davantage.
C’est un roman qui se déguste. Il y a beaucoup d’action, mais
l’auteure nous donne la chance de respirer et de profiter des dialogues. Les
personnages secondaires m’ont fait rire plusieurs fois et la relation entre les
deux protagonistes m'a touchée. Tout au long de ma lecture, j’avais hâte de
découvrir la suite.
Extraits
Ils sont adorables, ce n’est pas ça le problème. Sarah
habite avec eux, je les vois bien assez souvent sans devoir, en plus, me taper
le repas familiale chaque week-end. Je ne comprendrai jamais ce lien
d’attachement qui les unit. C’est même troublant. Il me semble qu’en
vieillissant, on souhaite se créer notre propre vie, devenir autonome, se
définir autrement que dans le regard de nos parents. (p.18)
Ouvrir la bouche, prononcer un mot ou deux. Pas une longue
conversation. Pas même une phrase. Eh non, je me dégonfle. Je préfère rester
dans mon coin plutôt que de répliquer. Je n’étais pas comme ça avant. Je
n’étais pas celle qui faisait beaucoup de bruit dans un groupe, mais j’aimais
discuter avec le monde. Échanger sur tout et rien. Défendre mes opinions. Ou
simplement écouter les autres pour apprendre. Du jour ou au lendemain, j’ai
perdu mes repères. On m’a brisée et c’est très frustrant de ne plus être
capable de m’exprimer avec la même répartie qu’autrefois. (p.25)
Quand j’ouvre la bouche, c’est pour communiquer un truc
important. Je ne papote pas sur une marque de vernis ou le nouveau film à
l’affiche. Je ne fais pas de small talk. J’ai oublié comment faire il y a bien
longtemps. (p.61)
Pourquoi les gens disparaissent dans donner de nouvelles en
pensant que ce n’est pas important? Je déteste quand on me fait ça! Je sais que
je suis un peu intense là-dessus. Je suis le genre d’amie qui te demande
d’envoyer un texto pour confirmer que t’es bien rentré. Et si d’oublies, je te
chicane. (p.91)
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