Publié chez A
Éditeur le 10 septembre 2024
400 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Quand Laurence a
approché Derek, l’acariâtre capitaine de la caserne locale, elle ne cherchait
qu’à aider sa cousine influenceuse avec un projet vidéo. Elle ne s’attendait
pas à ce que le pompier en profite pour inspecter son appartement et vérifier
sa conformité en cas d’incendie, ni à ce qu’il réalise tous ses souhaits, même
les plus farfelus ! Pour Derek, être pompier est une vocation. Jamais il ne
s’est laissé distraire par une femme. De toute façon, pour lui, c’est
compliqué. Malgré sa stature imposante et son courage, il est maladroit en
matière de séduction.
Mon avis
C’est toujours un
plaisir de découvrir un roman de cette auteure. On remarque sa plume et son
humour dès les premières pages. Si vous aimez la romance contemporaine, je vous
le recommande chaudement. Croyez-le ou non, mais c’est la première romance avec
un pompier que j’ai lu. J’ai apprécié mon expérience puisque Marie Potvin a
réussi à créer une histoire originale sans tomber dans les clichés.
Je donne mon
étoile du match à Laurence. J’avoue que j’ai hésité longtemps entre elle et
Derek, je les apprécie autant l’un que l’autre, mais j’ai adoré le côté
travaillant, un peu timide, et qui fait le mieux qu’elle peut pour aider sa
cousine qui cause quelques problèmes. Je pourrais en dire autant du
protagoniste masculin. Il tient à son frère autiste et il essaie d’aider son
père malgré son métier exigeant. C’est son côté grincheux (mais tout aussi
attachant) qui fait qu’il se trouve en deuxième position.
Pour la troisième
place, je la dédie à Julianne. Je ne vous cacherais pas qu’elle m’a énervée à
plus d’une reprise. Je ne suis pas amatrice des personnages qui cherchent la
popularité à tout prix. Toutefois, elle m’a confortée à ma propre vision des
réseaux sociaux. J’avoue que je me mettais trop de pression pour obtenir des j’aime
et des abonnés et les conversions qu’elle a avec ses cousines m’ont fait
réaliser de prendre cela au deuxième degré.
C’est une romance
slow-burn exactement comme je les aime. Si vous n’appréciez pas que les
personnages tombent amoureux dès le premier regard, vous ne déposez pas ce
roman. Julianne cause parfois des problèmes, mais justement elle ajoute du
piquant et la relation entre les deux protagonistes n’est pas linéaire grâce à
elle.
Extraits
Ben oui !
Moi, Laurence Roussel, la charmeuse de bourrus ? Je suis même pas capable
de charmer les hommes gentils. (p.51)
C’est nouveau. Il
oubliera peut-être de me parler d’Astérix, de Tintin ou même du Seigneur des
anneaux. Je suis devenu expert dans ces sujets, moi aussi, à force de
l’écouter. (p.61)
Un jour, j’ai
entendu un médecin dire à mes parents que l’autisme était parfois comme une
étoile filante, jetant des étincelles au sein d’une fratrie. C’est une belle
image, et je sais maintenant qu’il parlait de moi. Je n’avais pas compris, sur
le coup, surtout qu’à l’époque, toute l’attention était sur Damien. Moi,
j’allais bien. Pourquoi s’acharner à me décortiquer ? (p.98)
Je veux pas de pignon
sur le Web. J’ai rien à promouvoir et je veux pas partager ma vie. Et puis,
même si j’avais un nouveau compte, j’aurais pas d’abonnés. (p.152)
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