Publié chez A
Éditeur le 13 février 2024
301 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Madison, Gabriela
et Sam n’ont rien en commun. L’une est lunatique, l’autre est sarcastique, et
la troisième se croit invisible… Aucune chance, donc, a priori, qu’elles
puissent s’entendre, et encore moins avoir du plaisir ensemble. Un jour,
pourtant, le restaurant La Toquade ouvre ses portes dans un petit village où
tous les habitants sont envieux de goûter une cuisine savoureuse. Et les trois
jeunes femmes apprennent à se connaître dans un fracas de vaisselle qui
s’entrechoque et de soirées bien arrosées. Rapidement, elles se lient d’amitié
et entament ensemble leur quête du même grand rêve : trouver l’Amour ! Si l’appétit
vient en mangeant, l’Amour vient parfois en aimant…
Mon avis
C’est une bonne
suggestion si vous cherchez une lecture estivale légère et que vous souhaitez
rire un bon coup. C’est ce que j'espérais trouver au moment de ma lecture
puisque j’étais dans une période occupée et que la fatigue m’empêchait de me
concentrer. Il entre dans le genre chicklit et l’histoire ressemble à ce que
l’on retrouve dans ce genre littéraire.
J’ai bien ri,
mais je pense que les personnages manquaient un peu de profondeur. L’amitié
entre les trois femmes tourne surtout autour de l’alcool, des sorties et de
leur vie amoureuse. C’est un livre que j’aurai davantage apprécié dans ma
vingtaine. Le récit est raconté par Sam qui termine ses études universitaires
et souhaite à ne pas avoir à gérer plusieurs emplois pour boucler ses fins de
mois. Elle tente de se remettre de sa rupture avec son premier amour. Je vous
laisse découvrir si elle y arrive. Malgré ses défauts, je l’ai trouvé
attachante et ses mésaventures m’ont fait oublier mon anxiété le temps que je
parcours les pages.
J’ai adoré que le
thème principal soit l’amitié. Les hommes sont importants dans le roman, mais
c’est le lien qui se développe entre les protagonistes qui est le point central
de l’histoire. Je pense que les étudiantes se reconnaîtront dans leurs aventures.
Extraits
Je me félicite de
mon indifférence face à Benjamin, mon premier amour, ma première peine
d’amour..Quelques souvenirs resurgissent dans mon esprit un peu trop rapidement
à mon goût. Même si un an et demi s’est écoulé depuis notre rupture, en fait
depuis qu’il m’a laissée pour une certaine Jessica, nous nous voyons encore à
l’occasion pour « fraterniser » ou «
échanger » de bons souvenirs ou pour « conjuguer la langue à tous les temps » .
(p.29)
Je suis curieuse
de nature et les comportements des gens, même déviants, me fascinent. Rien ne
fit que je travaillerai directement avec ce genre de personnes. Je voudrais
peut-être faire une mineure en psycho, aussi, pour travailler avec des
enquêteurs et dresser le profil psychologique de certains criminels. (p.95)
Personne n’est
tenu de savoir que je déteste Noel et toutes ces réunions dites obligatoires
pendant lesquelles je dois feindre d’être heureuse de voir toute la parenté qui
débarque. Chacun est trop centré sur sa petite personne, et hypocrite. Tout le
monde fait semblant de s’apprécier et discute en même temps, sans jamais s’écouter.
C’est d’ailleurs tout un art de jouer ainsi la comédie ; il faut voir ça
au moins une fois dans sa vie. (p.140)
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