Publié chez Hugo
Poche le 20 juin 2022
445 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Une jeune femme
face au cycle de la violence. . Lily Blossom Bloom n'a pas eu une enfance
très facile, entre un père violent et une mère qu'elle trouve soumise, mais
elle a su s'en sortir dans la vie et est à l'aube de réaliser son grand
rêve : ouvrir, à Boston, une boutique de fleurs. Elle vient de rencontrer
un neurochirurgien, Ryle, charmant, ambitieux, visiblement aussi attiré par
elle qu'elle l'est par lui. Le chemin de Lily vers le bonheur semble tout
tracé.
Elle hésite
pourtant encore un peu : il n'est pas facile pour elle de se lancer dans
une histoire sentimentale, avec des parents comme les siens. Choisir cette vie,
c'est aussi tirer un trait sur son passé et Atlas, ce jeune homme qui a été son
premier amour et qui a profondément marqué son adolescence.. L'avenir semble
limpide et simple mais il peut s'obscurcir très vite....
Mon avis
Je dirais que c’est un livre que la majorité des femmes
devraient lire. Sans donner une leçon, je crois que l’histoire mentionne des
pistes de réflexion sur la violence conjugale et les effets que cela produit
sur les femmes et les enfants. Je vous rassure que l’oeuvre n’est pas aussi
sombre que l’on pourrait imaginer, Atlas apporte de la luminosité à travers ce
thème difficile à explorer. Je ne m’attendais pas à ce que le récit de Lily me
touche autant.
Je pense que plusieurs lecteurs vont se questionner sur le
fait que Lily demeure avec le neurochirurgien. Certains chapitres se déroulent
pendant son adolescence, l'attention est de mise. Une vedette connue des Américains
apparait à quelques reprises. Je vous laisse découvrir de son identité, j’avais
le même réflexe que Lily lorsque sauf qu’on n’a pas la même idole.
C’est possible que le livre ne convienne pas à tous puisque
certains passages sont éprouvants, mais j’avoue que cela m’a fait réfléchir à
plusieurs aspects de la vie amoureuse. Même si je n’ai pas vécu de la violence
conjugale, cela peut aussi faire penser à des relations toxiques (familiale ou
amicale). Plusieurs lecteurs pourront se reconnaître en Lily. J’ai adoré son
côté entrepreneure. Lorsqu’elle était adolescente, elle rêvait d’ouvrir sa
propre boutique et malgré les obstacles, elle va peut-être y arriver. C’est un
point positif du roman.
Mon second personnage préféré est Atlas, le sans-abri que
Lily rencontre au commencement. Il prend ses distances par moment, mais j’ai
apprécié sa présence pendant les événements les plus noirs de la vie de la
protagoniste. J’ai autant adoré son évolution que celle de Lily. Honnêtement,
j’aurai souhaité qu’il soit davantage dans le livre, mais l’histoire autait été
différente.
C’est la première oeuvre que je lis de Colleen Hoover et
comme le film sera au cinéma en août, je désirais lire le bouquin pour me faire
une idée. Je vous avoue que je m’attendais à ce que Lily soit plus âgée quand
j’ai vu que Blake Lively allait la jouer. Je vais la mettre dans ma liste
d’auteure à suivre bien que je doute avoir assez de temps pour découvrir tous
ses romans. Par contre, comme il a été traduit en France, j’ai noté quelques
anglicismes. Je trouve dommage qu’ils choisissent des mots en anglais, alors
qu’un autre thème est approprié en français. Heureusement, cela ne m’a pas trop
déconcentrée.
Extraits
J’ai à peine achevé son oration funèbre que j’ai dû foncer
prendre mon vol de retour pour Boston ; là, j’ai filé vers le premier toit
accessible. Encore une fois, je ne suis pas suicidaire. Je n’ai aucune
intention de me balancer au sol. J’avais juste besoin d’un peu d’air et de
silence, choses totalement impossibles depuis mon appartement du deuxième
étage, sans aucun accès au toit et où sévit une coloc qui adore s’entendre
chanter. (p.10)
Lily Bloom…C’est un super nom pour une fleuriste, je
reconnais. Mais j’ai un master en management. Ce serait un peu dévalorisant,
vous ne croyez pas ? Je travaille pour la plus grosse société de maketing de
Boston. (p.22)
Là, je reste coite. On est tous des gens qui commettent
parfois des actes négatifs. Ce doit être vrai quelque part. Personne n’est
complètement mauvais ou bon. Certains ont sans doute un plus grand travail à
faire sur eux-mêmes pour la part mauvaise en eux. (p.26)
Je me suis demandé alors combien de gens se retrouvaient dans
une situation semblable à celle d’Atlas et s’il n’avait pas d’autres élèves de
notre lycée dans le même cas.
Chaque jour, je me rends au lycée en râlant intérieurement
d’y être obligée, mais je n’aurais jamais cru que c’était le seul abri qui
pouvait rester à certains d’entre nous. C’est le seul endroit où Atlas
puisse se rendre et trouver de la nourriture. (p.144)
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