Biographie
Détentrice d’un
diplôme d’études collégiales en art graphique et d’un second diplôme en
informatique, Pascale Dalpé n’avait jamais concilié ses amours pour la
littérature et sa vie professionnelle. Elle écrit son premier roman à l’âge de
13 ans, une histoire d’amour de 150 pages qui finit à la poubelle. C’est le
chemin qu’ont pris tous ses écrits, jusqu’en 2015, quand elle se permet de
faire lire un extrait à sa mère. Sous les encouragements de celle-ci, elle
décide de se lancer le défi d’écrire un roman complet, mais trop tard pour sa
mère qui est décédée avant d’en lire le résultat final.
Mais qui est
réellement Pascale Dupuis Dalpé, dont le nom de sa mère est venu s’ajouter, en
hommage à celle à qui elle doit cet amour pour la langue française.
"En réalité,
je ne suis personne et je suis tout le monde en même temps. Enfant, j’étais une
rêveuse, mais je n’avais rien d’une romancière, je n’étais que moi !"
"Aujourd’hui,
je suis enfin la romancière que j’ai toujours voulu être, que j’ai toujours
sentie qui sommeillait en moi. Après avoir vécu une série d’épreuves
difficiles, comme la majorité des gens, l’écriture m’a permis de me recentrer
et de calmer mes émotions, mes craintes et mes angoisses. Ce fut ma thérapie et
ce l’est toujours aujourd’hui."
"Quand
j’écris, je redeviens la rêveuse, l’enfant qui est en moi écrit et écrira
toujours. Je suis au-delà du temps et du réel, je suis LE livre que
j’écris."
Crédit pour la photo et biographie : Pascale Dupuis Dalpe -
Romancière
Questions
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’écriture ?
Au moment de ma séparation (après 16 ans de vie commune) je
n’arrêtais pas de penser que j’aurais enfin le temps d’écrire et lorsque mon
père est mort, j’ai écrit plusieurs poèmes pour réguler ma peine. J’ai fait
lire l’un d’eux à ma mère. Ça et ma séparation ont été les deux éléments
déclencheurs. Un parce que j’en avais envie et l’autre parce que j’en avais
besoin.
Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?
Ne néglige pas les réseaux sociaux, c’est ce qui te
permettra d’être lu. Pour tout le reste, crois en toi, trouve-toi un
alpha-lecteur de confiance et une bonne équipe pour t’épauler et vas-y.
Quels défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de
votre premier livre ?
Le plus difficile ça été de débuter, d’écrire les premières
lignes. J’ai laissé passer près d’une année entière avant de commencer à mettre
mon projet sur le papier. Je connaissais mon histoire dans l’ensemble, mais je
ne savais pas par où commencer ni comment organiser mes idées. J’ai écouté
beaucoup d’entrevues d’auteurs connus et moins connus jusqu’à ce que je trouve
la technique avec laquelle j’étais à l’aise. À partir de là, tout a déboulé.
J’ai écrit 350 pages manuscrites en 44 jours, je ne faisais pratiquement que ça,
n’arrêtant que pour dormir et travailler. Il ne restait plus que la relecture
et la correction.
Qu’est-ce que vous mentionneriez aux lecteurs pour les
intéresser davantage à lire des nouvelles ?
Des nouvelles, je n’en écris pas personnellement. Ce n’est
pas que je n’aime pas ça, mais je n’y arrive pas. Pâté pour Chien devait être
une nouvelle de prime abord, mais c’est devenu un roman. Pour les lecteurs,
quand on aime un auteur, on aime tout ce qu’il écrit. C’est donc une excellente
manière de rencontrer de nouvelles plumes et de trouver des perles de
littérature sans pour autant investir dans des romans plus ambitieux.
Selon vous, quels sont les avantages d’être une auteure
indépendante ?
Les avantages ? Réellement, je ne sais pas vraiment. Pour
moi, j’aime avoir le contrôle sur mes romans et c’est la raison pour laquelle
j’apprécie d’être indépendante. Par contre, avec les maisons d’édition à compte
d’auteurs, nous sommes mieux représentés (bien sûr, je parle pour moi, car j’ai
beaucoup de difficulté avec tout ce qui touche le marketing ou les réseaux
sociaux). Il ne faut surtout pas oublier qu’en tant qu’auteure indépendante, on
est souvent considérée de moindre qualité parce qu’on n’a pas derrière nous
l’équipe de la maison d’édition. Par contre, nous avons accès à une équipe
professionnelle que l’on choisit soi-même. Un jour, cette ligne de pensée
deviendra de l’histoire ancienne, en attendant, il faut continuer de travailler
fort pour offrir aux lecteurs le meilleur de nous-mêmes.
Écrivez-vous avec de la musique ? Si oui, avez-vous une
chanson fétiche ?
Je n’ai jamais été une personne très musicale. Les sons qui
m’animent sont ceux de la vie. J’adore m’installer dans un parc ou dans un café
et écrire aux sons des conversations ou même des cris des enfants. C’est un
élément très inspirant pour moi.
Quels sont vos prochains projets ?
Actuellement, je termine le dernier tome de ma pentalogie
qui se nomme maintenant « Désinence », en raison à la terminaison de chacun des
titres. Ensuite, j’ai un projet de roman pour jeunes adultes avec mon fils
ainsi qu’un autre que j’ai écrit à mes débuts et qui est pratiquement fini. Mon
éditrice m’a aussi demandé un nouveau ONI que j’ai commencé et qui n’attend que
mon attention. Mais par-dessus tout ça, comme pour Pâté pour Chien, j’ai un
projet engagé pour la cause des femmes que j’ai vraiment hâte de mettre à jour.
Alors, beaucoup de projets et pas assez de temps pour m’y consacrer pleinement,
donc, attendez-vous à beaucoup de choses pour les prochaines années.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire