Publié chez les
éditions ADA le 25 janvier 2024
240 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
1297. L’Écosse
est à feu et à sang. Édouard I d’Angleterre a maté la rébellion de William
Wallace. Le jeune James Douglas est exilé en France par son père, loin de la
rage vengeresse de l’Anglais. Subjugué par le charme de Louison, une danseuse
de rue, il deviendra père. Mais lors du terrible hiver de 1303, Louison et leur
fils meurent de froid. À dix-huit ans, James vogue vers l’Écosse. Il espère
retrouver ses terres en prêtant hommage au roi Édouard. Quelle illusion !
L’Anglais le chasse de sa cour tel un vil hobereau. Le seul espoir qu’il reste
à James de récupérer le Douglasdale est d’adhérer au parti de Robert Bruce, le
noble à la tête du parti patriote.
Mais une femme
changera ses plans. Loralyne O’Plessy, mi-Poitevine, mi-Irlandaise, avait
reconnu en James son promis. À la suite du meurtre d’un rival de Bruce, elle
fuit avec la suite du laird sous la protection de James. Attaqués, les femmes
sont faites prisonnières et James est laissé pour mort. James renaîtra-t-il de
ses cendres ? Partira-t-il à la recherche de Loralyne ou suivra-t-il le nouveau
roi d’Écosse pour l’aider à chasser les Anglais ? Réussira-t-il à rentrer en
possession du Douglasdale ? Pourra-t-il sauver Loralyne, capturée par la
garnison de Douglas Castle ? Le destin de James Douglas est plus qu’une épopée.
C’est une ode à la fidélité, au don de soi, à l’amour éternel.
Mon avis
Depuis que j’ai
lu son premier roman Napoléon, François Guilbault fait partie de ma liste
d’auteurs à suivre et j’avais bien hâte de découvrir les aventures de James et Loralyne.
Je m’intéresse à l’Écosse depuis que j’ai regardé le premier épisode
d’Outlander. Bien que le récit de Jamie et Claire se déroule plusieurs
centaines d’années plus tard, j’ai noté quelques similitudes dans le caractère
de James et le protagoniste de la série. Sans compter que certains noms de famille
reviennent dans le roman dont Fraser.
Vous allez
rencontrer plusieurs personnages au fil de votre lecture, mais ma préférée est
Loralyne. Elle n’a pas vécu un parcours facile, mais c’est ce qui la rend
intéressante. James gagne la seconde place qui lui aussi a vécu un parcours
atypique et loin d’être ennuyeux, mais c’est Loralyne qui a capté davantage mon
attention. Je profite pour remercier l’auteur d’avoir mis une liste de tous les
personnages à la fin du livre, cela m’a permis de mieux comprendre les
événements et apprécier ma lecture.
La royauté
apparaît à quelques reprises et on voyait déjà la tension entre les Anglais et
les Écossais. Ce n’était pas aussi palpable que dans les années 1700, mais j’ai
noté quelques remarques dans les conversations.
Si vous ne
connaissez pas la plume de l’auteur et que vous hésitez à vous lancer dans la
lecture d’un ouvrage de plus de 400 pages, Le vent des Highlands est un
excellent choix, car on reconnaît son ton et il est plus court que ses autres
romans. Cela vous donnera une idée avant de vous procurer sa bibliographie
complète.
Extraits
Saisissant leurs
bâtons de marche, ils simulèrent un combat, comme ils le faisaient depuis le
premier jour de leur rencontre. James cédait rarement devant les attaques de
Marcus. (p.7)
Je me souviens
avoir entendu mon père dire que les aînés étaient de bon conseil. Il m’a aussi
répété que ceux qui souhaitent notre bien n’hésitent pas à nous mettre à
l’épreuve. (p.62)
Sa maigreur
aurait effrayé une fillette le croisant au détour d’un couloir. Mais pas
Loralyne O’Plessy. (p.165)
Vous avez bien
compris. Je ne souhaite pas que l’on me reconnaisse. Rien n’est plus inoffensif
et crédible qu’une nonne. (p.201)
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