mardi 12 mars 2024

Entrevue avec Véronique Le Comte


Biographie

Véronique est l’aînée de quatre enfants : pour elle, rien ne peut détrôner la place qu’occupe la famille dans son cœur. Avant tout une grande rêveuse, une conteuse dans l'âme et une amoureuse de la vie, elle possède un diplôme en Arts, lettres et communication, mais elle se passionne également pour l’herboristerie. Le plus beau métier au monde, selon elle, est celui de faire rêver les gens par-delà les frontières et par-delà les époques. C’est ce qu’elle réussit à faire dans le monde fantastique où elle campe le personnage de Rose Ondine.

Crédit : Véronique Le Comte - Salon du livre de Montréal (salondulivredemontreal.com)

Questions

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans l’écriture ?

Le besoin de rendre les gens heureux autour de moi, les faire rire, leur montrer des lueurs d’espoir, des chemins vers la guérison. Leur rappeler qu’ils ne sont pas seuls dans le monde. Mais aussi pour me permettre, moi, de rester ancré dans la vie réelle en déposant sur papier tous les mondes qui se cachent dans ma tête et, qui souvent, m’isolent du reste du monde réel.

D’où vous est venue l’idée pour votre série Rose Ondine ?

L’étincelle d’idée m’est arrivée pendant que je lisais un chapitre dans mon cours d’herboristerie. Il y faisait mention de la nécessité des éléments dans la nature, dans chacune des plantes, etc. Et étant facilement distraite par nature, mon cerveau s’est rapidement emballé et je me suis mise à imaginer de quoi ressemblerait notre monde si les éléments étaient personnifiés… À ce qui se passerait si mère nature décidait de passer outre la vie des humains au profit de ses créations.

Quels défis avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre premier roman ?

Pour moi, le plus gros défi dans le premier tome fut la correction. Lors de l’écriture du premier tome, je n’avais pas encore été diagnostiqué dyslexique, alors je manquais d’outil afin de m'aider, ce qui me créait beaucoup de doute et de frustration. Mais lorsque j’ai eu mon diagnostic, à mon entrée au Cégep, j’ai eu la chance d’avoir des professeurs exceptionnels qui m’ont appris à utiliser différents outils pour me relire et contrer mon « cerveau différent, mais oh combien charmant » qui peut me jouer des tours.

Quels conseils donneriez-vous à un nouvel auteur ?

Un auteur vit pour écrire, si vous pensez écrire pour vivre peut-être n’est-ce pas le bon métier pour vous. Je m’explique. Un auteur se met à nu à chaque fois qu’il écrit, il se met en position de vulnérabilité face au regard des autres. C’est un métier où l’on donne beaucoup de nous-mêmes. Il faut en être conscient et être prêt à y faire face.

Le meilleur conseil que je peux donner, c’est de toujours rester ouvert à l’humanité. De toujours prendre le temps d’observer ce qui vous entoure.  De toujours vous poser des milliers de questions sur le pourquoi du comment, de toujours remettre en question ce que vous pensez savoir. Pour être auteur, selon moi, il faut aimer éternellement apprendre et ainsi vous ne serez jamais en panne d’inspiration.

Écrivez-vous avec de la musique ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?

Oui, j’ai toujours de la musique qui m’accompagne lors de mes périodes d’écritures. Mes goûts musicaux sont assez éclectiques et suivent toujours l’émotion que je veux avoir durant une scène, quitte à passer de Loreena McKennitt à du Marilyn Manson.

En ce moment, j’écoute des chanteurs comme DPR IAN, Melanie Martinez, Stray Kids et Snow Wife, pour ne nommer qu’eux. Ha ha ha ! 

Quels sont vos prochains projets ?

Je suis déjà sur deux nouveaux projets, mais je préfère ne pas trop m’avancer et laisser la surprise. 😉

1 commentaire:

  1. Beaucoup aimé cet interview, merci de nous faire partager 🙏

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