Biographie
Valérie Roberts
est animatrice et chroniqueuse culturelle pour de nombreux médias québécois
depuis plus de quinze ans, tant à la télévision qu'à la radio. On peut
notamment l'entendre sur les ondes du 96,9 CKOI et du 98,5 FM. En 2020, elle
fait paraître La Blonde de papa – Récits de belles-mères chez KO Éditions, une
réflexion sur la « belle-maternité ». Post-partum est son second livre.
Crédit : Valérie
Roberts – Trécarré (groupelivre.com)
Questions
Pourquoi avoir choisi d’écrire un livre sur le quatrième
trimestre?
J’ai choisi
d’écrire un livre sur le 4e trimestre parce que quand j’ai vécu
le mien, j’ai vécu beaucoup de difficultés et j'ai surtout eu l'impression que
j'étais la seule au monde à vivre ces difficultés. J’avais beau chercher
partout sur internet, chercher des livres dans des librairies, je ne trouvais
rien qui m’apaisait. La seule chose qui me permettait de me sentir mieux,
c’était de parler avec d’autres mères et de constater que je n’étais pas la
seule qui ressentait de l’anxiété, un sentiment d’hyper vigilance ou encore une
culpabilité extrême. J’ai donc écrit le livre que j'aurais aimé lire pendant
que j'étais enceinte, idéalement, pour me préparer à avoir un enfant, mais qui
aurait été aussi d'une grande aide pour soulager mon mal-être pendant mon 4e trimestre.
Quelles ont
été vos sources d’inspiration ?
Ce sont vraiment
les femmes que j’ai rencontrées, 14 pour être exact, qui ont été ma source de
motivation et d'inspiration pour écrire ce livre. J’avais le goût de raconter leur
expérience. J’avais le goût qu’à travers les histoires de tout le monde, on
puisse comprendre que la maternité, c’est merveilleux, mais que ce n'est pas
normal que l’on continue de l'idéaliser autant. L'inspiration de mon livre,
elle provient de mon propre parcours, d'un souhait d’aider les autres femmes à
ne pas se sentir isolées lorsqu'elles ont un nouveau-né.
Quels défis
avez-vous rencontrés pendant l’écriture de votre premier livre ?
J’étais encore
pleinement dans mon 4e trimestre quand j’ai pris la décision de commencer
à écrire ce livre. Ça a donc été tout un défi d’écrire une œuvre sur les
premiers mois de la maternité quand on ne sait pas encore comment on s'y
retrouve nous-mêmes. J’ai dû être accompagnée par ma psychologue pendant la
rédaction, parce que je pleurais tellement que je n'arrivais pas à écrire. D'une
certaine manière, c'est formidable parce que ça m'a vraiment aidé à passer
par-dessus les grands obstacles. Mais, ce serait faux de dire que c'est un
livre qui a été facile à rédiger.
Écoutez-vous
de la musique pendant que vous écrivez ? Si oui, avez-vous une chanson fétiche ?
J’écoute toujours
de la musique instrumentale pendant que j’écris. Je n’ai pas de chanson fétiche
ou encore d’artistes que je fais toujours jouer, parce que si je connaissais
trop l'œuvre je ne serais pas capable de me concentrer sur ce que j'ai à écrire.
J’opte plutôt pour des listes de lecture, des chansons qui, en règle générale,
par leur mélodie me permettent de me concentrer sur les émotions que je ressens
en écrivant.
Quels conseils
donneriez-vous à une personne qui souhaiterait devenir chroniqueuse culturelle ?
Je ne suis pas
une grande fan pour donner des conseils parce que je ne suis pas une grande fan
de les suivre. [rires] Mais ce que je peux dire, c’est que la personne qui
désire devenir chroniqueuse culturelle, elle doit être vraiment passionnée
parce que de moins en moins de médias donnent la possibilité de parler de
culture. Il faut être curieux, il faut être ouvert, il faut avoir la capacité
de prendre du recul, de constater une œuvre dans son entièreté et ensuite d'en
parler avec conviction.
Quels sont vos
prochains projets ?
Pour l’instant,
je suis occupée tous les matins à faire de la radio avec mon équipe à CKOI,
dans l'émission Debout les comiques. Je suis aussi chroniqueuse culturelle pour
le 98,5. Je travaille aussi chaque semaine à élaborer un balado qui sera
officiellement lancé le lundi 22 janvier. C'est un balado qui accompagne
le livre où je rencontre des spécialistes et des femmes pour creuser encore
plus profondément dans le sujet du 4e trimestre.
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