Publié chez
Septembre éditeur le 3 octobre 2023
168 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Ce livre
s’intéresse aux personnes qui ont parfois le sentiment d’être super dans tout,
expert·es dans rien: les multis. Avoir envie de toucher à tout et compter
plusieurs cordes à son arc peut être très utile, que ce soit pour affronter la
complexité du monde actuel ou les défis de demain, mais nous devons d’abord
reconnaitre nos forces et apprendre à les valoriser. Cet ouvrage tantôt
pratique, tantôt philosophique tente de définir un espace de bienveillance pour
nous apprécier en tant que multis et surmonter les préjugés et le doute qui
nous freinent parfois dans nos élans. Il suggère une nouvelle posture pour
faciliter nos relations et nos collaborations avec nos entourages et pour
contribuer à une cause plus grande que nous, en défendant la diversité et
l’inclusion..
Mon avis
Je ne connaissais pas ce sens du mot multi avant de lire
cette œuvre. Puisque je dois gérer plusieurs tâches comme adjointe dans ma vie
professionnelle et même avec ce blogue, le titre et la 4e de
couverture m’ont intriguée. Si vous êtes abonné depuis un moment, vous avez pu
voir la diversité de mes intérêts et je vous en montre une infime partie. Je me
suis souvent questionnée si j’avais une passion et cela m’a pris jusqu’à 25 ans
pour trouver que la littérature était le point commun.
Quand l’auteure mentionnait que plusieurs personnes multis
avaient un travail pour payer l’essentiel et qu’ils se consacraient à leurs
diverses passions pendant leur temps libre, je me suis sentie un peu moins
seule.
L’écriture est accessible, mais j’avoue que mon intérêt pour
la psychologie est ressorti en parcourant le livre. J’aime essayer de
comprendre comment l’humain fonctionne surtout sur un thème que je ne
connaissais pas. Véronique Boisjoly utilise des exemples concrets et ajoutent
des histoires (et citations) de personnes multis. Je crois que si j’avais un
seul intérêt, ma vie m'ennyerait et je dirais que certains passages ont ouvert
des pistes de réponses que je me posais en lien avec ma profession. Si c’est
aussi votre cas, je vous recommande de le lire peut-être que cela vous permettra
de découvrir de nouvelles opportunités. J’espère que ce livre vous aidera à
prendre votre place, ce qui n’est pas toujours évident lorsqu’on veut gérer
plusieurs tâches (ou projets) dans notre emploi.
Extraits
D’après Antidote, si on se fie au sens du verbe défricher,
ce terme peut être utilisé pour décrire des personnes capables de présenter
des éléments essentiels d’une idée, d’un projet ou d’un concept, sans aller
trop loin dans les détails. On imagine ces personnes au service d’une autre
personne ou d’un groupe, comme des recherchistes, des documentaristes, des
artistes, des essayistes ou autres, prêtes à sortir des sentiers battus pour
découvrir des pépites de contenu peu connues. (p.10)
Elle (Barbara Sher) utilise ce terme (Les scanneuses) comme
synonyme de «
multi »
pour décrire des personnes à la curiosité débordante, continuellement
apprenante, qui entreprennent différents projets, activités ou emplois en série
ou en simultané. (p.12)
Mieux se connaître est un passage obligé pour défaire les
nœuds dans votre tête qui peuvent parfois nous empêcher d’exploiter votre plein
potentiel. (p.50)
La peur de de décevoir leurs parents, leurs camarades ou
leurs enseignant -es les amène parfois à emprunter une « voie » malgré la petite «
voix »
qui refuse de se taire et qui répète en boucle : « C’est vraiment ce que
tu veux faire? Pour vrai ? Comment tu le sais ?
Si tu fais ça, tu ne pourras pas faire x, y,z. Tu n’as quand même pas le
choix, il faut que tu choisisses. » (p.79)
Pour nous réaliser pleinement dans toutes nos dimensions, nous
devons nous en donner les moyens. Certaines personnes multis sont plus à l’aise
de le faire dans leurs temps libres, d’autres optent pour un milieu de travail
flexible. Personnellement, je combine les deux en démarrant différents projets
ou en contribuant à d’autres qui piquent ma curiosité, ponctuellement ou au gré
des opportunités qui se présentent. (p.114)
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