Publié chez les
éditions Goélette le 9 novembre 2023
160 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
En décembre 2022,
Caroline Côté a entrepris le plus grand défi de sa carrière soit de parcourir
seule, sans assistance et à skis, les 1100 kilomètres séparant Hercules Inlet
du pôle Sud. L’aventurière rêve de fracasser le record du monde détenu depuis
2016 par la Suédoise Johanna Davidsson.
Au terme de 33
jours, 2 heures et 53 minutes, Caroline Côté a pulvérisé le record de vitesse
féminin en défiant le parcours dans des conditions polaires extrêmement
difficiles. Elle raconte son aventure dans cet ouvrage, de la préparation au
spectaculaire dénouement, mais aussi ses sources d’inspiration et de
motivation.
Mon avis
En 2022, je m’étais mis comme défi de lire davantage de
biographies ou des récits de femmes inspirantes et j’ai continué cette année.
Je vous dirais que ce livre fait partie de cette liste. Je ne partirais pas
pour l’Antarctique demain matin, mais l’histoire de Caroline pourrait vous
motiver à vous dépasser, peu importe, son objectif. Je crois que la vie serait
ennuyeuse, si on ne sort jamais de sa zone de confort.
Je suggère de vous le procurer en format papier, car les
photos de cette région sont stupéfiantes. Si vous le lisez en hiver, vous allez
pouvoir vous réconforter en vous disant que la température n’est pas si pénible
finalement et cela pourrait être pratique pour se rafraîchir les idées pendant
les canicules l’été.
J’aime que l’auteure détaille les phases avant son périple,
ce qui peut faire réaliser au lecteur qu’il y a plusieurs petites étapes à
franchir avant d’atteindre un but comme celui-là. Elle mentionne aussi les
hauts et les bas qu’elle a vécu et n’hésite pas à être honnête en citant les
moments de découragement. En montrant son côté humain, je crois que les
lecteurs pourront s’attacher davantage à elle et pourront se reconnaître dans
certains points.
Les chapitres sont écrits par date et j’ai été surprise avec
la rapidité que le voyage s’est déroulée. J’ai pris des pauses pour respirer.
J’ai été impressionnée plus d’une fois par les efforts que l’auteure a mis pour
dépasser ses limites. Je pense que peu de gens auraient réussi à en faire
autant. Je la remercie de m’avoir fait rêver le temps que je parcours son œuvre
et je lui souhaite autant de succès dans ses prochains projets.
Extraits
Contrairement aux histoires de princesses que l’on pouvait
lire aux enfants à l’époque, ma sœur nous transportait dans l’univers des
coccinelles et des lions ayant élu domicile dans un champ de maïs. L’odeur de
brûlé se répandait dans nos narines, nous faisant réaliser que nous étions si
absorbés par le conte que nous avions oublié de retourner notre fameuse
collation sucrée. (p.8)
J’ai retenu de mes lectures que la capacité à nous adapter à
notre environnement peut atténuer l’anxiété. La production de sérotonine dépend
beaucoup de notre capacité à agir face à l’adversité et aux conditions
extérieures incertaines, mais aussi à donner du sens au changement. À pouvoir
se projeter dans l’avenir tout en simulant les conséquences positives de nos
actions présentes sur notre futur. (p.41)
Mon partenaire est mon équivalent. Nous traversons la
tempête, et ensemble, nous parvenons à nous en sortir. Je n’ai jamais eu de
problème à trouver ma place dans le monde de l’aventure. Mon désir caché, au
fond, c’est peut-être ça. Arriver à rendre au genre féminin sa juste place.
C’est peut-être pour cette raison que je veux aller au bout du monde. (p.70)
Ne pas oublier d’accomplir les épreuves avec plaisir et
passion tel un enfant qui s’amuse lors d’un jeu. (p.102)
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