Publié chez Édito
le 13 septembre 2023
320 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Au cours de leur
vie, 9 personnes sur 10 expérimenteront au moins un évènement grave ou
traumatisant. Chacune et chacun réagit de façon différente, car nous n’avons
pas le même bagage ni les mêmes outils pour faire face au choc de l’adversité
et le surmonter. Or, bien que les épreuves blessent et laissent parfois des
traces profondes, elles ont aussi le potentiel de marquer des tournants dans
notre parcours, ouvrant des perspectives dont nous ne pouvons imaginer ni la
portée ni l’issue..
Dans cet ouvrage,
Sabrina Poulin définit et clarifie le concept de résilience. Elle dévoile des
ressources internes et externes souvent utilisées par les individus qui ont
développé la capacité de rebondir et de se reconstruire après le malheur. Elle
partage également les avis de spécialistes et nous raconte les histoires de
personnes inspirantes qui ont surmonté des difficultés significatives : rupture
amoureuse, maladie grave, toxicomanie, dépression et trouble de santé mentale,
épuisement professionnel, deuil ou assassinat d’un proche, faillite
personnelle….
AVEC LA
PARTICIPATION DE 16 PERSONNALITÉS : • Jasmin Bergeron • Daniel Blouin • Josée
Boudreault • France Gauthier. • Mélanie Ghanimé • Érik Giasson • Florence K •
Jean-François Lacasse. • Jean-Marie Lapointe • Jean-François Latendresse •
Martin Latulippe. • Sonia Lupien • Serge Marquis • Christine Michaud. • Robert
Savoie • Rémi Tremblay.
Mon avis
C’est un livre
plus complexe que ce que je lis habituellement, mais il m’a réconforté. Je
connaissais déjà les histoires de Josée Boudreault, Florence K et Christine
Michaud, mais c’est toujours un plaisir d’en apprendre davantage et de
découvrir de nouvelles pistes pour améliorer ma vie.
J’aime le fait
que chaque chapitre mentionne un thème différent et vous n’avez à avoir vécu le
même type d’événement pour connecter avec l’auteur (e). Le vocabulaire utilisé
est accessible, mais j'apprécie d’avoir quelques bases en psychologie pour bien
comprendre les thèmes abordés. Vous n’avez pas besoin d’un diplôme
universitaire en psychologie pour vous, mais cela aide si c’est un de vos
champs d’intérêt, car c’est assez complexe et c’est un ouvrage qui demande un
minimum de concentration si vous ne souhaitez pas manquer de l’information
importante.
Les histoires
racontées sont terre à terre et plusieurs lecteurs pourront s’y reconnaître et vous
pouvez utiliser la table des matières si vous voulez relire certains textes. La
bonne nouvelle est que vous pouvez facilement y retourner si vous vous sentez
submergé par des émotions profondes, car certains mots risquent de vous toucher
et de vous faire réfléchir.
J’en profite pour
remercier l’auteure et ses collaborateurs d’avoir abordé la résilience qui est
importante dans ce monde qui va à cent mille à l’heure.
Extraits
Chaque processus
résilient est hautement personnel et unique, puisqu’il n’y a pas deux êtres humains
qui possèdent exactement les mêmes composantes neuro-bio-psychologiques, qui
sont exposés précisément aux mêmes variables affectives et sociales ou qui
expérimentent des parcours de vie identiques. (p.14)
Elle n’est pas
réservée aux personnes ayant des caractéristiques exceptionnelles, rares, des
forces surnaturelles ou des ressources hors du commun. Ce n’est pas un pouvoir
de « super-héros » qui se manifeste dans la solitude ni un exploit
spectaculaire, même si elle génère souvent stupéfaction et admiration. (p.31)
Le développement
de ses compétences ainsi que la capacité à mieux se connaître (et à mieux
s’observer) semblent accélérés dans ces tournants, car on explore de nouvelles
facettes de soi-même, on active de nouvelles habiletés ou l’on parvient à de
nouveaux succès. (p.53)
… « Il y
a des moments où l’on peut avoir l’impression de patauger dans une boue solide,
presque opaque, à travers laquelle la lumière peine à passer. Et pourtant,
lorsqu’on s’y attarde un peu, combien de fois tirons-nous nos initiatives les
plus courageuses, nos créations les plus belles, nos décisions les plus sages
au moment où nous sommes nous-mêmes couvert de boue, lorsque nous retrouvons
dans la merde jusqu’au cou ? » (p.146)
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