Publié chez les
éditions Cardinal le 25 septembre 2023
208 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Se choisir,
mettre ses limites, honorer son niveau d’énergie, développer l’autocompassion,
identifier ses patterns et s’en défaire : Tu mérites mieux qu’un bain moussant
propose d’enlever le bouchon du bain, éteindre les bougies parfumées et parler
de ce qui fait réellement du bien. Avec authenticité, vulnérabilité et humour,
la psychoéducatrice Stéphanie Deslauriers s’inspire de son parcours personnel
pour décortiquer différents concepts thérapeutiques avec une simplicité
désarmante. Au passage, elle propose des listes d’actions concrètes à poser et
déconstruit les principes de la positivité toxique. Tu mérites mieux qu’un bain
moussant est une lecture réconfortante qui inonde de douceur la plus importante
des relations : celle que l’on a avec soi.
Mon avis
C'est un livre qui tombe à point dans ma vie surtout pendant
cette période stressante. Si c’est aussi votre cas, je vous le recommande. Il
m’a réconforté. À première vue, on pourrait croire que c’est un bouquin de
croissance personnelle, mais je dirais plutôt que ce sont des astuces pour
mieux prendre soin de soi et des pistes pour se poser les meilleures questions.
Le livre est séparé en 8 parties : La résilience, Se
choisir, (Ré)apprendre à prendre soin de soi, Partir à la (re)découverte de
soi, Développer l’autocompassion (et la pratiquer au quotidien) , Développer
son estime personnelle, Apprendre à être (pas pire) bien avec son corps et
L’anxiété. Je ne vous cacherais pas que mon chapitre préféré est l’anxiété en
sachant que cela fait longtemps que je tente de mieux vivre avec celle-ci.
L’écriture est simple, vous n’avez pas besoin d’avoir suivi
des cours approfondis en psychologie pour comprendre les thèmes abordés. Le
langage utilisé ressemble à celui parlé et j’avais parfois l’impression que
l’auteure s’adressait à moi. Plusieurs phrases m’ont interpellée. Vous allez en
trouver quelques-unes dans les extraits à la fin de cette chronique. Si vous
n’avez jamais lu de livre dans ce genre, c’est un bon choix avec lequel commencé.
Extraits
La résilience, dit très simplement, c’est la capacité à
rebondir dans l’adversité. C’est arriver à se construire, à grandir et à se
développer malgré les événements traumatiques survenus au cours de notre vie.
(p.18)
Mais quand on doit rogner des parties de soi pour «fitter
»,
on n’appartient pas à une communauté. On n’est pas réellement soi-même,
authentiquement, de manière vulnérable, vraie et sincère. On se sent
inadéquate, inadaptée, fatiguée, aussi. Et courbaturée. C’est entre autres ça qui
est à la base de la dépression et de l’anxiété. Sentir qu’il faut faire quelque
chose pour mériter de faire partie et d’appartenir à une collectivité, d’être
acceptée et aimée inconditionnellement. (p.40)
On ne peut pas être heureuse tout le temps : impossible. La
joie, c’est une des six émotions primaires – c’est-à-dire normale, saine, innée
– avec la tristesse, la surprise, le dégoût, la peur et la colère. Toutes les
émotions normales, saines et légitimes qui sont universelles et expérimentées
dans les premiers mois, voire les premières semaines de vie. Qui nous rendent
humaine. (p.51)
Non, je ne m’endurcirai pas pour «fitter » dans une
culture que je trouve néfaste. Malsaine et malade. Oui, je vais honorer mon
niveau d’énergie et m’offrir de la douceur, en sachant que cela me fait le plus
grand bien. (p.67)
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