Publié chez
Septembre Éditeur le 5 octobre 2023
239 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Quels sont les
ingrédients d’une culture hybride forte? Comment une entreprise peut-elle faire
vivre ses valeurs lorsque ses employés ne se présentent plus au bureau cinq
jours sur cinq?
Quel est
l’antidote à une culture qui ne semble plus répondre aux besoins des employés,
qui cherchent davantage à se déconnecter du monde virtuel? Quel style de
leadership est mieux adapté aux réalités d’un groupe de personnes qui
communiquent majoritairement à travers un écran?
Sociable ne
porte pas sur les médias sociaux. Il s’adresse aux dirigeants et gestionnaires
(entre autres) qui cherchent à renforcer la culture de leur entreprise en
maitrisant le potentiel de la technologie tout en ayant une approche humaine.
Il s’adresse aussi aux gestionnaires de communauté qui cherchent à développer
leur leadership et à mettre sur pied une approche stratégique afin de se
rapprocher de leurs communautés.
Ce livre invite
le lecteur à reconsidérer sa vision de la gestion de communauté, à voir
l'entreprise comme une communauté vivante remplie d’animaux sociaux. Il stimule
sa compassion afin de créer des cultures hybrides décidément humaines qui
répondent directement aux besoins des membres des communautés, peu importe la
vitesse à laquelle la technologie évolue.
Mon avis
Je vous avoue que
j’ai lu ce livre par curiosité. Comme je dois gérer mon blogue et ma carrière
d’auteure, je dois interagir avec plusieurs personnes en plus de mon travail de
tous les jours. Je m’étais dit que je ne perdais rien à en apprendre davantage
sur ce thème et je suis certaine que je vais utiliser ses outils tôt ou tard.
Effectivement,
les réseaux sociaux sont abordés, mais ce n’est pas le sujet principal. C’est
surtout à propos de la gestion d’employés dans un mode hybride et des
interactions avec sa clientèle. L’idée est excellente d'autant plus que je
travaille dans ce mode et je sais que ce n’est pas toujours évident. Même en
tant qu’auteure, je communique aussi de cette façon. Depuis les dernières
années, les interactions ont changé et j'ai découvert de nouveaux outils.
Cet ouvrage est accessible à tous et je le
recommande si vous comptez lancer votre propre entreprise ou si vous êtes
gestionnaire. Le livre est séparé en trois parties : La communauté
sociable, l’animal sociable et le leadership sociable. C’est une œuvre assez
complète sur le sujet, d’ailleurs, j’en ai appris énormément en parcourant les
pages.
Extraits
L’ère numérique a
transformé notre capacité à créer et à rejoindre de multiples communautés pour
diverses raisons. Grâce aux plateformes socionumériques, nos identités
culturelles ne sont plus limitées à refléter celles de nos familles et de notre
voisinage : nous pouvons maintenant rejoindre des communautés sur d’autres
continents, simplement parce que nous avons des intérêts, des croyances, des
besoins ou même des employeurs en commun. (p.7)
Je troque mon
avatar virtuel pour un masque sociable et je commence à jouer mon rôle de
maître de cérémonie, même si mon corps fait tout pour me renvoyer dans la
sécurité de mon chez-moi. Cette anxiété sociale, je la connais trop bien,
puisqu’elle me hante depuis mon jeune âge et me confronte directement à ma
personnalité extravertie, comme un tango argentin. (p.13)
Les attentes que
nous avons envers les membres de notre famille (avec qui nous avons des liens
forts) sont très différentes de celles que nous avons envers nos collègues
(avec qui nous avons majoritairement des liens dits faibles). La métaphore
familiale complexifie avec l’inclusion de nouveaux employé-es, qui doivent
rapidement trouver leur place dans la famille et qui risquent de se sentir
exclus plus rapidement. (p.48)
Les personnes qui
contribuent le plus fréquemment au groupe en aidant les autres, en répondant à
des questions, en créant des contacts et en partageant leurs savoirs et leurs
acquis gagnent également en capital social. Leur influence dans la communauté est
plus ressentie et marquée. Par conséquent, elles bénéficient de retombées dans
leurs carrières. (p.74)
Il faut aussi
considérer que la façon dont une personne introvertie ou sur le spectre de
l’autisme interagit dans un groupe, tant en ligne qu’en personne, peut être
très différente de celle d’une personne extravertie ou neurotypique. De même,
certaines personnes communiquent mieux par écrit (messages texte,
communications courtes sur les canaux de l’entreprise, etc.) que par la voix.
(p.137)
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