Publié chez les
éditions Le dauphin blanc le 7 février 2023
136 pages
Lu en format
papier
4e
de couverture
Ce livre se veut
aussi une invitation à répertorier, célébrer et partager les perles de sagesse
que chacun et chacune ont reçues de leur propre mère, ou de tout autre figure
d’attachement ou personne qui ont comptées et contribuées dans leur vie. Il se
veut aussi une invitation à transmettre nos propres perles de sagesse, issues de
notre expérience, de notre chemin de conscience et de guérison.
Mon avis
Je crois que ce
livre pourrait être destiné à différents types de lecteurs. Vous n’avez pas
besoin de vivre grand questionnement pour l’apprécier, vous pouvez seulement
lire quelques pages selon ce que vous cherchez et il convient autant aux
adolescents, qu’aux adultes, qu’aux personnes âgées. Il n’est jamais trop tard
pour s’ouvrir à un nouveau genre littéraire. Ce n’est pas ce genre que je lis
régulièrement, mais il m’a réconforté. Je l’ai parcouru pendant un voyage, je
pouvais découvrir une perle, me reposer et poursuivre avec la prochaine sans
perdre le fil. C’est un livre parfait si vous avez de la difficulté à vous concentrer.
Les conseils sont
accessibles à tous, l’auteure utilise un vocabulaire simple et direct. La
majorité des chapitres n’ont que deux ou trois pages, mais les mots percutent et
peuvent porter à réfléchir sans nous donner un mal de tête. Je me souviens qu’à
l’adolescence, je n’écoutais pas tant les suggestions de ma mère, mais avec le
temps, j’ai découvert qu’elle avait souvent raison. C’est un peu ce que ce
livre a confirmé au fil de ma lecture. J’ai bien aimé aussi qu’on apprenne que la
mère de l’auteure s’est réinventée à partir de 40 ans, comme quoi il n’est
jamais trop tard pour obtenir la vie que l’on souhaite.
Extraits
Ma mère garde peu
de souvenirs de sa vie jusqu’à ses 40 ans. C’est l’âge où sa mère adoptive
décède. À partir de ce moment-là, ma mère recommence à vivre (c’est là
qu’apparaît ma « deuxième mère ». Elle reprend des
études universitaires pour devenir assistante sociale. Elle se sépare de mon
père. Elle entreprend un chemin de croissance, de conscience et de guérison.
Elle tise un magnifique réseau d’amies avec lesquelles elle entretient des
liens vibratoires et vivants. (p.18)
Donc, c’est grâce
à ces deux premières perles, « tu es capable » et « the
sky is the limit », véritables injonctions positives de vie, que ma
capacité à oser et à encourager les autres à oser est devenue une composante
fondamentale de mon identité et de mon travail. (p.30)
Ce n’est pas en
tirant sur une fleur qu’on la fait pousser. C’est par cette phrase et cette
image si simple que ma mère m’invitait à la patience, mais aussi à respecter le
rythme et le chemin d’évolution de chacun. (p.49)
« Sois douce avec toi-même », m’a inlassablement
répété ma mère lorsque j’étais sous pression pour aller au bout d’un projet,
lorsque j’étais épuisée et que je ne m’octroyais pas de repos, lorsque je me
jugeais durement d’avoir fait ou de ne pas avoir fait ceci ou cela. (p.75)
J’ai senti qu’en
se réappropriant cette dimension du plaisir dans sa vie, ma mère m’aidait à
faire pareil. Moi qui avais tendance à être axée « travail, efficacité,
résultat », en oubliant de savourer dans le plaisir, j’allais désormais emprunter le
chemin que ma mère me montrait par son exemple. Et je me suis vite prise au
jeu ! C’est tellement bon le plaisir. Amenez-en du plaisir, j’chus capable
d’en prendre ! (.116)
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